Ces éléments de la culture arabe inscrits au patrimoine immatériel de l’Unesco

L'émirati Ali Mansouri dresse un faucon dans le désert de Liwa, à quelque 250 kilomètres à l'ouest de l'émirat du golfe d'Abou Dhabi, le 9 janvier 2021. Karim SAHIB / AFP
L'émirati Ali Mansouri dresse un faucon dans le désert de Liwa, à quelque 250 kilomètres à l'ouest de l'émirat du golfe d'Abou Dhabi, le 9 janvier 2021. Karim SAHIB / AFP
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Publié le Dimanche 19 décembre 2021

Ces éléments de la culture arabe inscrits au patrimoine immatériel de l’Unesco

  • L’Arabie saoudite fait partie des 24 pays représentés au Comité de la Convention
  • « La diversité culturelle est essentielle à la survie de l’humanité et à sa survie dans un esprit pacifié », souligne la Secrétaire de la Convention

BEYROUTH : La troisième semaine de décembre a vu s’ajouter, au fil de leur validation, quarante-trois nouveaux éléments à la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. La seizième session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde de ce patrimoine s’est en effet tenue en ligne, du 13 au 18 décembre 2021. Ce rassemblement annuel qui réunit des centaines de participants était présidé par M. Punchi Nilame Meegaswatte, secrétaire général de la Commission nationale du Sri Lanka pour l’Unesco. La réunion de la Convention a eu lieu au siège de l’Unesco à Paris. L’Arabie saoudite fait partie des 24 pays représentés au Comité de la Convention.

La Convention du Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco est entrée en vigueur en 2006 à la suite de sa ratification par 30 États parties. Elle fait suite au programme de la «Proclamation des chefs-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité » et célèbre donc cette saison sa 16e année d’existence.

Des communautés marginalisées

Dans une interview publiée sur le site de l’Unesco (https://ich.unesco.org/fr/), la Secrétaire de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, Cécile Duvelle,  souligne : « Quand un patrimoine d’une communauté minoritaire, et je dirais de minorités qui ont été à travers l’histoire non seulement marginalisées, mais souvent relativement maltraitées d’un point de vue économique et social, je crois que l’effet est tout à fait extraordinaire ». Elle précise par ailleurs : « Nous avons des exemples de communautés très marginalisées qui soudain se trouvent au premier plan de la fierté nationale, d’avoir été inscrites. A travers ces inscriptions, c’est une promotion de la diversité culturelle qui est faite, une diversité culturelle qui non seulement est essentielle à la survie de l’humanité, mais qui est essentielle à sa survie dans un esprit pacifié ».

De son côté, Tim Curtis, Secrétaire de la Convention de 2003, précise : « nous cherchons à sauvegarder des savoir-faire, des connaissances, des techniques, des contextes culturels autour de ces éléments qui doivent être transmis de génération en génération. Au cœur de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel se trouve cette notion de transmission intergénérationnelle ».

La Secrétaire de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, Cécile Duvelle (capture d’écran)
La Secrétaire de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, Cécile Duvelle (capture d’écran)

Traditions du monde arabe

Parmi les 55 candidatures examinées dont il a sélectionné 43, le Comité a retenu sept savoir-faire traditionnels propres au monde arabe (et qui dit tradition se réfère étymologiquement à la transmission) :

La fauconnerie est un art et une activité traditionnelle qui consiste à dresser et à faire voler des faucons et autres oiseaux de proie. À l’origine moyen de se procurer de la nourriture, la fauconnerie a acquis d’autres valeurs et s’est vue intégrée au sein des communautés en tant que pratique ludique et moyen de se relier à la nature. (Émirats arabes unis ; Autriche ; Belgique ; Croatie ; Tchéquie ; France ; Allemagne ; Hongrie ; Irlande ; Italie ; Kazakhstan ; République de Corée ; Kirghizistan ; Mongolie ; Maroc ; Pays-Bas ; Pakistan ; Pologne ; Portugal ; Qatar ; Arabie saoudite; Slovaquie ; Espagne ; Syrie)

L'émirati Ali Mansouri dresse un faucon dans le désert de Liwa, à quelque 250 kilomètres à l'ouest de l'émirat du golfe d'Abou Dhabi, le 9 janvier 2021. Karim SAHIB / AFP
L'émirati Ali Mansouri dresse un faucon dans le désert de Liwa, à quelque 250 kilomètres à l'ouest de l'émirat du golfe d'Abou Dhabi, le 9 janvier 2021. (Karim SAHIB / AFP)

La calligraphie arabe est la pratique artistique qui consiste à écrire à la main l’écriture arabe de manière fluide afin d’exprimer l’harmonie, la grâce et la beauté. Les lettres pouvant être étirées et transformées afin de créer différents motifs, sa fluidité offre des possibilités infinies, même au sein d’un seul et même mot. (Arabie saoudite ; Algérie ; Bahreïn ; Égypte ; Iraq ; Jordanie ; Koweït ; Liban ; Mauritanie ; Maroc ; Oman ; Palestine ; Soudan ; Tunisie ; Émirats arabes unis et Yémen.

Un artisan saoudien brode une calligraphie arabe au fil d'or sur un drap pour couvrir la Kaaba à la manufacture Kiswa de la ville sainte de La Mecque. Le 14 décembre 2021, l'UNESCO a ajouté la calligraphie arabe, une tradition clé dans les mondes arabe et islamique, à sa liste du patrimoine culturel immatériel. (Khaled Desouki / AFP)
Un artisan saoudien brode une calligraphie arabe au fil d'or sur un drap pour couvrir la Kaaba à la manufacture Kiswa de la ville sainte de La Mecque. Le 14 décembre 2021, l'UNESCO a ajouté la calligraphie arabe, une tradition clé dans les mondes arabe et islamique, à sa liste du patrimoine culturel immatériel. (Khaled Desouki / AFP)

Le Fjiri, un spectacle musical qui commémore l’histoire de la pêche à la perle à Bahreïn. Considérée comme un moyen d’expression du lien entre le peuple bahreïnien et la mer, cette pratique date de la fin du XIXe siècle. Elle est généralement interprétée et transmise au sein d’espaces culturels appelés durs par les descendants de pêcheurs de perles et de membres d’équipage, ainsi que par d’autres personnes soucieuses de préserver la tradition. Durant ce spectacle, un groupe de musiciens exclusivement masculins s’assied en cercle, chante et joue des percussions. Au centre du cercle se tiennent des danseurs et le chanteur principal. (Bahrein)

Figure de Fijri (© Bahrein Authority for Culture and Antiquities (BACA), 2018)
Figure de Fijri (© Bahrein Authority for Culture and Antiquities (BACA), 2018)

L’Al-Naoor, une roue en bois composée de vingt-quatre colonnes et de cruches d’argile attachées à sa circonférence extérieure. Cette roue est utilisée sur les cours d’eau de l’Euphrate en Iraq, où les niveaux sont plus bas que dans les champs adjacents. Elle est installée à la verticale sur les cours d’eau du fleuve. Lorsque le courant la fait tourner, les cruches recueillent l’eau, la transportent jusqu’au sommet de la roue et la déversent dans les cours menant aux champs. Moyen de subsistance pour de nombreuses personnes, notamment des artisans locaux, les connaissances et compétences liées à l’Al-Naoor sont transmises par le biais de la famille, de la littérature et de l’éducation formelle. (Irak)

Naour en Irak (© Bake Jumaah Awad, Iraq, 2019)
Naour en Irak (© Bake Jumaah Awad, Iraq, 2019)

L’art de la broderie : En Palestine, les vêtements des femmes dans les villages se composent généralement d’une robe longue, d’un pantalon, d’une veste, d’une coiffe et d’un voile. Chaque vêtement est brodé de divers symboles, notamment des oiseaux, des arbres et des fleurs. Les broderies sont cousues avec du fil de soie sur de la laine, du lin ou du coton, et le choix des couleurs et des motifs indique l’identité régionale de la femme ainsi que son statut marital et économique. Cette pratique se transmet de mère en fille et dans le cadre de séances de formation formelle. (Palestine)

Palestiniennes en robes brodées (© Wafaa Abu Gulmee, Palestine, 2020)
Palestiniennes en robes brodées (© Wafaa Abu Gulmee, Palestine, 2020

L’al-Qudoud al-Halabiya : Un genre musical traditionnel né à Alep et composé d’une mélodie qui est toujours la même. Il est chanté dans un cadre religieux ou à des fins de divertissement, accompagné par un ensemble instrumental, et les paroles changent en fonction de l’événement. Bien qu’il ait subi l’influence des changements sociaux, le Qudoud a conservé ses éléments traditionnels et continue d’être pratiqué à travers la ville. Il constitue une pièce maîtresse de la culture alépine et est considéré comme une source de résilience, notamment en temps de guerre. (Alep, Syrie)

Soirée de Qudud, Syrie (© Syria Trust for Development, 2019)
Soirée de Qudoud (© Syria Trust for Development, 2019)

La tbourida : Un spectacle équestre marocain qui remonte au XVIe siècle. Elle simule une succession de parades militaires, reconstituées selon les conventions ancestrales arabo-amazighes. 

Scène de Tbourida (© Société Royale d'Encouragement du Cheval (SOREC), Maroc, 2015)
Scène de Tbourida (© Société Royale d'Encouragement du Cheval (SOREC), Maroc, 2015)

Lors d’une tbourida, une troupe de cavaliers exécute une parade comprenant des exercices militaires acrobatiques et la simulation d’un départ en guerre. Les cavaliers portent des costumes et des accessoires d’époque représentant leur tribu ou leur région, et les chevaux sont bridés et sellés avec des matériaux traditionnels. Cette pratique se transmet de génération en génération au sein des familles, par le biais de la tradition orale et de l’observation. (Maroc)

 


L'écrivain Boualem Sansal ne se pourvoira pas en cassation en Algérie

L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
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  • « D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.
  • Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

PARIS : L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison pour « atteinte à l'unité nationale » en Algérie, ne fera pas de pourvoi en cassation, a appris l'AFP de sources concordantes samedi.

« D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.

« Cela signifie que la condamnation est définitive. D'ailleurs, compte tenu de l'état de la justice en Algérie, il n'a aucune chance en cassation pour faire requalifier son infraction », a ajouté l'ancienne ministre.

Des proches de l'écrivain ont ensuite indiqué à l'AFP qu'il avait « renoncé à un recours ».

Sollicité par l'AFP, son avocat français, Me Pierre Cornut-Gentille, a refusé de faire tout commentaire.

Emprisonné depuis plus de sept mois, le romancier et essayiste de 80 ans a vu sa condamnation confirmée en appel mardi. Il dispose en principe de huit jours pour introduire un pourvoi en cassation.

Parmi les faits qui lui sont reprochés par la justice algérienne, figurent notamment des déclarations faites en octobre 2024 au média d'extrême droite français Frontières, dans lesquelles l'écrivain estimait que l'Algérie avait hérité de territoires appartenant jusque-là au Maroc sous la colonisation française.

Selon ses proches, M. Sansal, atteint d'un cancer de la prostate, ne figurait pas parmi les milliers de personnes graciées par la présidence algérienne vendredi, à la veille de la fête de l'indépendance du pays, et rien ne laissait présager une grâce imminente ce week-end.

Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

Noëlle Lenoir estime également qu'il ne faut pas s'attendre à une grâce à l'occasion de la fête de l'indépendance, même si elle a assuré à France Inter « garder l'espoir ». 

« Nous pensons qu'il sera libéré. Il est impossible que l'Algérie prenne la responsabilité de sa mort en prison », a-t-elle avancé.

L'écrivain fait l'objet d'une âpre lutte diplomatique entre l'Algérie et la France depuis son arrestation à son arrivée à Alger, le 16 novembre.


334 000 citoyens saoudiens ont reçu une formation à intelligence artificielle

Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
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  • Lancé en septembre 2024, ce programme de formation s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.
  • Lors de la session plénière du Forum, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

RIYAD : Selon l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle, 334 000 citoyens saoudiens ont bénéficié d'un programme gouvernemental leur permettant d'acquérir des compétences en intelligence artificielle.

Intitulé « Un million de Saoudiens dans l'IA », il a été mis en place en septembre 2024 en partenariat avec le ministère de l'Éducation et le ministère des Ressources humaines et du Développement social.

Lors de la session plénière du Forum du secteur à but non lucratif dans l'éducation et la formation 2025, qui s'est tenue à Riyad le 2 juillet, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

Il a déclaré que les partenariats noués par l'autorité avec d'autres agences gouvernementales avaient permis au Royaume de se positionner au niveau mondial en matière d'autonomisation des femmes dans le domaine de l'IA et de sensibilisation de la communauté, a récemment rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Lancée lors du Sommet mondial sur l'IA, l'initiative SAMAI s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.

Il a également cité plusieurs initiatives nationales issues de cette collaboration, notamment l'Olympiade nationale de programmation et d'intelligence artificielle, ou concours ATHKA.

Plus de 260 000 élèves de collèges et de lycées y ont participé et 10 000 d'entre eux se sont qualifiés pour la finale, a-t-il ajouté.

Le directeur de la SDAIA a également cité le programme « Road to ATHKA », qui a formé plus de 570 000 élèves aux concepts de l'IA.

Une autre initiative, intitulée « Future Intelligence Programmers », a permis de former plus de 10 000 enseignants.

La SDAIA et le ministère de l'Éducation ont également créé le Centre d'excellence en éducation.

Il a été conçu pour « institutionnaliser l'intégration technologique dans le secteur de l'éducation, soutenir les initiatives tournées vers l'avenir et tirer parti de l'IA pour améliorer les résultats scolaires ». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza : la Défense civile annonce 32 morts dans des raids et tirs israéliens

Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
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  • Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.
  • Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : La Défense civile locale a fait état de 32 Palestiniens tués samedi dans la bande de Gaza, où Israël a étendu son offensive, près de 21 mois après le début de la guerre contre le mouvement islamiste Hamas.

Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.

Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

Depuis le début de la guerre, déclenchée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, de nombreux Gazaouis déplacés par le conflit trouvent refuge dans des bâtiments scolaires, qui ont été à plusieurs reprises la cible d'attaques israéliennes.

Selon l'armée israélienne, ces attaques visent des combattants du Hamas qu'elle accuse de se cacher parmi les civils.

M. Bassal a également fait état de huit Palestiniens tués par des tirs de l'armée israélienne à proximité d'un centre de distribution d'aide humanitaire, dans le sud du territoire assiégé par Israël.

Quatre Palestiniens, membres d'une même famille, ont été tués par une frappe qui a touché leur tente dans le secteur d'Al-Mawassi, dans le sud de la bande de Gaza, d'après la même source.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier, en l'absence de coordonnées géographiques précises.

Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès au terrain à Gaza, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile.

Vendredi soir, le Hamas a affirmé être prêt à engager « immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition de cessez-le-feu parrainée par les États-Unis.

Un responsable gouvernemental israélien a indiqué à l'AFP qu'« aucune décision n'avait été prise à ce stade sur la question ».