Face à Omicron, Biden refuse de «paniquer» quand l'Europe serre la vis

Un Joe Biden volontariste a assuré mardi que la première puissance mondiale était «prête» face à la déferlante du variant Omicron (Photo, AFP).
Un Joe Biden volontariste a assuré mardi que la première puissance mondiale était «prête» face à la déferlante du variant Omicron (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 22 décembre 2021

Face à Omicron, Biden refuse de «paniquer» quand l'Europe serre la vis

  • «Nous devons tous nous préoccuper d'Omicron» mais «nous ne devons pas paniquer», a dit le président américain
  • Le variant Omicron a représenté 73,2% des nouvelles contaminations à la Covid-19 la semaine écoulée aux Etats-Unis

WASHINGTON: L'Europe multiplie les restrictions et les avertissements, quand les Etats-Unis refusent de "paniquer": un Joe Biden volontariste a assuré mardi que la première puissance mondiale était "prête" face à la déferlante du variant Omicron. 

"Nous pouvons voir une autre tempête approcher", s'est alarmé de son côté le Dr Hans Kluge, directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe.

"Omicron devient, ou est déjà devenu, dominant dans plusieurs pays y compris au Danemark, au Portugal et au Royaume-Uni, où les chiffres sont multipliés par deux tous les un jour et demi à trois jours, entraînant des taux inédits de transmission", a-t-il poursuivi.

En réaction à cette vague, le Premier ministre d'Israël Naftali Bennett a annoncé mardi que tous les Israéliens de plus de 60 ans et le personnel médical auraient droit à une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19, après consultation d'un groupe d'experts. 

Déjà dominant également aux Etats-Unis, le nouveau variant se répand à une vitesse fulgurante à travers le monde, entraînant des records de contamination, comme en Espagne qui a enregistré 49.823 cas de Covid-19 en 24 heures.

"Je sais que vous êtes fatigués. (...) Je sais que vous en avez assez. Nous voulons tous que ce soit fini, mais nous sommes encore en plein dedans. Et nous sommes à un moment critique", a lancé Joe Biden à ses compatriotes depuis la Maison Blanche.

Et d'ajouter : "Nous avons plus d'outils que nous n'en avons jamais eu. Nous sommes prêts."

Comme il l'avait dit il y a quelques semaines déjà, le président américain a répété, à l'adresse des quelque 70% d'Américains totalement ou partiellement vaccinés: "Nous ne devons pas paniquer."

Tests gratuits

Le démocrate, dont les leviers au niveau fédéral sont de toute façon limités, a appelé à garder les écoles ouvertes et promis que les Etats-Unis ne revivraient pas le printemps 2020.

Le gouvernement fédéral américain va distribuer 500 millions de tests gratuits à partir du mois de janvier - à voir si cela calmera les critiques récurrentes sur les insuffisances du dépistage aux Etats-Unis, où les files s'allongent chaque jour devant les centres de test.

La stratégie de Joe Biden contraste avec les décisions plus sévères prises en particulier en Europe.

«Continuer à jouer»

Les Allemands ne pourront pas se réunir à plus de dix personnes vaccinées, ou deux non-vaccinées pour les fêtes, a averti le nouveau chancelier Olaf Scholz. 

Les clubs et les discothèques vont également fermer leurs portes dans tout le pays. Et toutes les compétitions sportives, en particulier les matches de football, se dérouleront désormais à huis clos.

Le foot africain, lui, maintient le cap: malgré des rumeurs insistantes de report ou d'annulation, la Confédération africaine de football a confirmé que la Coupe d'Afrique des nations se tiendrait bel et bien au Cameroun du 9 janvier au 6 février.

Face à Omicron, Washington annonce 580 millions de dollars d'aide internationale supplémentaire

Les Etats-Unis vont donner plus d'un demi-milliard de dollars d'aide supplémentaire à des organisations internationales pour lutter contre le Covid-19 face à l'irruption du variant Omicron, a annoncé mardi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken dans un communiqué transmis à l'AFP.

"La propagation rapide du variant Omicron renforce la nécessité de continuer à accélérer nos efforts pour mettre un terme à cette pandémie car aucun d'entre nous n'est protégé tant que nous ne serons pas tous protégés", a-t-il déclaré. "Le monde est à un moment-clé de notre réponse globale à ce virus."

Le secrétaire d'Etat a précisé qu'il doit organiser dans la journée de mardi un échange avec ses homologues d'autres pays pour "coordonner" la réponse internationale au nouveau variant qui est déjà devenu dominant parmi les nouvelles infections sur le territoire américain. "J'appelle mes homologues à tenir et renforcer leurs engagements dans la lutte contre la pandémie. Nous devons agir ensemble, nous devons agir rapidement."

Ces 580 millions destinés à sept agences multilatérales portent l'aide américaine à 19,6 milliards, selon le département d'Etat. 

La NBA, le championnat nord-américain de basket, n'a pas l'intention non plus d'interrompre la saison en cours, a déclaré mardi son patron Adam Silver.

"Ce virus ne va pas disparaître et nous allons devoir apprendre à vivre avec lui", a-t-il soutenu.

Les Pays-Bas ont fermé les magasins jugés non essentiels, les cinémas ou les restaurants.

Au Portugal, le télétravail deviendra obligatoire pendant deux semaines et les bars et discothèques seront fermés.

Confrontée à des chiffres de contaminations records, la Finlande a notamment décidé que les bars devraient fermer à 21h00 la veille de Noël.

Un 10e vaccin

Pas de tour de vis de ce type prévu pour l'instant en France, où environ 20% des nouveaux cas de Covid-19 relèvent désormais d'Omicron.

Au Royaume-Uni, parmi les plus sévèrement touchés (plus de 90.000 contaminations par jour), le gouvernement a débloqué mardi un milliard de livres pour les entreprises subissant les conséquences du variant.

Selon la cheffe scientifique de l'OMS, Soumya Swaminathan, les premières données d'Afrique du Sud montrent que les hospitalisations liées à Omicron restent moins nombreuses que pendant les précédentes vagues Delta.

L'OMS a homologué d'urgence mardi un nouveau vaccin contre le Covid, celui de la société américaine Novavax - le 10e qu'elle approuve ainsi -, à la technologie plus classique et différente des vaccins déjà largement utilisés dans l'UE.

Sur les voyages internationaux également, Joe Biden se distingue. Il a dit "envisager" la levée de l'interdiction d'entrée sur le territoire américain qui concerne huit pays africains, où Omicron avait commencé à circuler.

D'autres pays au contraire multiplient les restrictions. Israël a ajouté mardi les Etats-Unis et plusieurs autres pays à sa liste rouge d'une cinquantaine d'Etats vers lesquels il est interdit de voyager.

La pandémie a fait au moins 5,36 millions de morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP mardi, sans doute bien inférieur à la réalité.

Biden blague sur le rappel du vaccin anti-Covid 19 de Trump

"L'une des rares choses sur lesquelles nous sommes d'accord": Joe Biden a blagué mardi sur le rappel du vaccin anti-Covid que son prédécesseur Donald Trump a reçu.

"L'autre jour, l'ancien président Trump a annoncé qu'il avait reçu sa dose de rappel. C'est l'une des rares choses sur lesquelles nous sommes d'accord ", a dit le président américain mardi, dans un discours consacré à sa stratégie face au variant Omicron.

Sa formulation est un euphémisme, tant l'antagonisme entre les deux hommes est fort - ne serait-ce que parce que Donald Trump, contre toute évidence, continue à clamer qu'il est le vrai vainqueur de la dernière élection.

La remarque mardi de Joe Biden fait référence à un extrait vidéo d'une intervention publique de Donald Trump, animée par un ancien animateur de la chaîne conservatrice Fox News, qui l'a partagée lundi sur les réseaux sociaux.

"Avez-vous reçu la dose de rappel?", demande cet animateur, Bill O'Reilly, à l'ancien président, qui répond "Oui".

Donald Trump gesticule ensuite pour faire taire des protestations dans le public de l'événement. "Ne faites pas ça!", répète-t-il.

L'ancien président et son épouse s'étaient fait vacciner peu avant leur départ de la Maison Blanche, mais sans en faire état publiquement, alors que Joe Biden a reçu ses deux doses et son rappel devant la presse.

Donald Trump avait toutefois encouragé par la suite ses sympathisants à se faire immuniser, malgré les très fortes réticences de certains d'entre eux.


Islamabad assure que le cessez-le-feu avec l'Afghanistan «tient»

Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
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  • "Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu"
  • Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite

ISLAMABAD: Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères.

"Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu", a assuré Tahir Andrabi, porte-parole de ce ministère. Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite.

 


Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU condamne «l'assaut» des paramilitaires sur El-Facher

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
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  • Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher"
  • El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir"

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils".

Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher", dont les paramilitaires des Forces de soutien rapide viennent de prendre le contrôle, et condamne les "atrocités qu'auraient commises les FSR contre la population civile, y compris exécutions sommaires et détentions arbitraires".

El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir, avec des informations crédibles d'exécutions de masse" après l'entrée des paramilitaires, a dénoncé devant le Conseil de sécurité le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher.

"Nous ne pouvons pas entendre les cris, mais pendant que nous sommes assis ici, l'horreur se poursuit. Des femmes et des filles sont violées, des gens mutilés et tués, en toute impunité", a-t-il ajouté.

Mais "la tuerie n'est pas limitée au Darfour", a-t-il alerté, s'inquiétant notamment de la situation dans le Kordofan voisin.

"Des combats féroces au Kordofan-Nord provoquent de nouvelles vagues de déplacement et menacent la réponse humanitaire, y compris autour de la capitale El-Obeid".

Des informations font état "d'atrocités à large échelle commises par les Forces de soutien rapide à Bara, dans le Kordofan-Nord, après la récente prise de la ville", a également dénoncé Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale de l'ONU chargée de l'Afrique.

"Cela inclut des représailles contre des soi-disant collaborateurs, souvent ethniquement motivées", a-t-elle déploré.

"Au moins 50 civils ont été tués ces derniers jours à Bara, à cause des combats et par des exécutions sommaires. Cela inclut l'exécution sommaire de cinq bénévoles du Croissant rouge", a-t-elle indiqué.

Le Kordofan "est probablement le prochain théâtre d'opérations militaires pour les belligérants", a-t-elle mis en garde.

"Des attaques de drones de la part des deux parties touchent de nouveaux territoires et de nouvelles cibles. Cela inclut le Nil Bleu, Khartoum, Sennar, le Kordofan-Sud et le Darfour-Ouest, ce qui laisse penser que la portée territoriale du conflit s'élargit", a ajouté la responsable onusienne.

Décrivant la situation "chaotique" à El-Facher où "personne n'est à l'abri", elle a d'autre part noté qu'il était difficile d'y estimer le nombre de victimes.

La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire actuelle, selon l'ONU.

Elle a été déclenchée en avril 2023 par une lutte de pouvoir entre deux anciens alliés: le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l'armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d'Etat de 2021, et le général Mohamed Daglo, à la tête des FSR.


Ouragan Melissa: près de 50 morts dans les Caraïbes, l'aide afflue

Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
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  • L’ouragan Melissa, le plus puissant à frapper la Jamaïque en près de 90 ans, a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque, laissant derrière lui des destructions massives et des centaines de milliers de sinistrés
  • L’aide internationale afflue vers les Caraïbes, avec des secours venus des États-Unis, du Venezuela, de la France et du Royaume-Uni, alors que les experts rappellent le rôle du réchauffement climatique dans l’intensification de ces catastrophes

CUBA: L'aide internationale afflue vendredi vers les Caraïbes dévastées par le passage de l'ouragan Melissa qui a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque.

Habitations en ruines, quartiers inondés et communications coupées... L'heure est à l'évaluation des dégâts causés par Melissa qui devrait désormais faiblir au dessus dans l'Atlantique nord après avoir passé les Bermudes.

Selon le Centre national américain des ouragans (NHC), les inondations devraient s'atténuer aux Bahamas, mais les crues pourraient demeurer à un niveau élevé à Cuba, en Jamaïque, en Haïti et en République dominicaine voisine.

Rendu plus destructeur par le réchauffement climatique, l'ouragan a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu'il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l'échelle Saffir-Simpson, avec des vents d'environ 300 km/h.

"Le bilan confirmé est désormais de 19 morts" dont neuf à l'extrémité ouest de l'île, a déclaré jeudi soir la ministre jamaïcaine de l'Information Dana Morris Dixon, citée par les médias locaux.

De nombreux habitants n'ont toujours pas pu contacter leurs proches, ont expliqué les autorités. L'armée jamaïcaine s'emploie à dégager les routes bloquées, selon le gouvernement.

"Il y a eu une destruction immense, sans précédent, des infrastructures, des propriétés, des routes, des réseaux de communication et d'énergie", a déclaré depuis Kingston Dennis Zulu, coordinateur pour l'ONU dans plusieurs pays des Caraïbes. "Nos évaluations préliminaires montrent que le pays a été dévasté à des niveaux jamais vus auparavant".

- Melissa "nous a tués" -

A Haïti, pas directement touché par l'ouragan mais victime de fortes pluies, au moins 30 personnes, dont dix enfants, sont mortes, et 20 portées disparues, selon le dernier bilan des autorités communiqué jeudi. Vingt-trois de ces décès sont dus à la crue d'une rivière dans le sud-ouest du pays.

A Cuba, les communications téléphoniques et routières restent largement erratiques.

A El Cobre, dans le sud-ouest de l'île communiste, le son des marteaux résonne sous le soleil revenu: ceux dont le toit s'est envolé s'efforcent de réparer avec l'aide d'amis et de voisins, a constaté l'AFP.

Melissa "nous a tués, en nous laissant ainsi dévastés", a déclaré à l'AFP Felicia Correa, qui vit dans le sud de Cuba, près d'El Cobre. "Nous traversions déjà d'énormes difficultés. Maintenant, évidement, notre situation est bien pire."

Quelques 735.000 personnes avaient été évacuées, selon les autorités cubaines.

- Secouristes -

L'aide promise à l'internationale s'achemine dans la zone dévastée.

Les États-Unis ont mobilisé des équipes de secours en République dominicaine, en Jamaïque et aux Bahamas, selon un responsable du département d'État. Des équipes étaient également en route vers Haïti.

Le secrétaire d'État Marco Rubio a également indiqué que Cuba, ennemi idéologique, est inclus dans le dispositif américain.

Le Venezuela a envoyé 26.000 tonnes d'aide humanitaire à son allié cubain.

Le président du Salvador Nayib Bukele a annoncé sur X envoyer vendredi "trois avions d'aide humanitaire en Jamaïque" avec "plus de 300 secouristes" et "50 tonnes" de produits vitaux.

Kits de première nécessité, unités de traitement de l'eau: la France prévoit de livrer "dans les prochains jours" par voie maritime une cargaison d'aide humanitaire d'urgence en Jamaïque, selon le ministère des Affaires étrangères.

Le Royaume-Uni a débloqué une aide financière d'urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d'euros) pour les pays touchés.

Le changement climatique causé par les activités humaines a rendu l'ouragan plus puissant et destructeur, selon une étude publiée mardi par des climatologues de l'Imperial College de Londres.

"Chaque désastre climatique est un rappel tragique de l'urgence de limiter chaque fraction de degré de réchauffement, principalement causé par la combustion de quantités excessives de charbon, de pétrole et de gaz", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de l'ONU chargé du changement climatique, alors que la grande conférence climatique des Nations unies COP30 s'ouvre dans quelques jours au Brésil.

Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons), les plus intenses augmente, mais pas leur nombre total, selon le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU, le Giec.