Des habitants de Beyrouth poursuivent le chef du Hezbollah pour les incidents de Tayouneh

Des combattants des mouvements chiites Hezbollah et Amal en train de tirer lors d'affrontements dans la région de Tayouneh, dans la banlieue sud de la capitale Beyrouth, le 14 octobre 2021. (Photo, AFP)
Des combattants des mouvements chiites Hezbollah et Amal en train de tirer lors d'affrontements dans la région de Tayouneh, dans la banlieue sud de la capitale Beyrouth, le 14 octobre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 24 décembre 2021

Des habitants de Beyrouth poursuivent le chef du Hezbollah pour les incidents de Tayouneh

  • Les relations entre la milice chiite et le Courant patriotique libre sont profondément ébranlées
  • Selon les observateurs politiques, le siège parlementaire de Gebran Bassil est menacé lors d'une future élection

BEYROUTH: Des habitants de Beyrouth ayant subi des dommages après des affrontements meurtriers avec le Hezbollah ont déposé une plainte pénale jeudi contre le chef du groupe soutenu par l'Iran.

Les avocats ont déposé une plainte devant le bureau du procureur d'appel du Mont-Liban contre le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et «tous ceux qui apparaissent dans l'enquête».

Cette intervention judiciaire fait suite à une position ferme adoptée par le Hezbollah contre le juge chargé de l’enquête sur l'explosion de Beyrouth en août 2020, provoquant un conflit qui empêche le cabinet du Premier ministre, Najib Mikati, de se réunir depuis le 12 octobre, alors même que les crises s'accumulent et que la pauvreté et la faim s'aggravent dans le pays.

Les avocats ont déposé plainte au nom des habitants de la région de Ain el-Remmaneh.

Les habitants ont été touchés par les incidents de Tayouneh le 14 octobre, à la suite de l'entrée des partisans du Hezbollah et du mouvement Amal dans la zone et de l'attaque de propriétés.

De violents affrontements ont éclaté lorsque le Hezbollah et le mouvement Amal ont organisé des manifestations, appelant à la destitution du juge Tarek Bitar, qui dirige l'enquête sur l'explosion du port de Beyrouth.

La manifestation du 14 octobre a transformé Beyrouth en une zone de guerre, avec des échanges de tirs à balles réelles entre partis rivaux, faisant sept morts.

La plainte pénale déposée jeudi coïncide avec un désaccord entre le Courant patriotique libre et pratiquement son seul allié au pouvoir, le Hezbollah.

Ce désaccord fait suite à la décision du Conseil constitutionnel de rejeter le recours présenté par le Courant patriotique libre (CPL) concernant les modifications apportées par le Parlement à la loi électorale.

Le président libanais, Michel Aoun, et son équipe politique, représentée par le CPL, estiment que ces changements ne sont pas dans leur intérêt.

Le chef du CPL, Gebran Bassil, en coordination avec le président du Parlement, Nabih Berri, a exprimé son mécontentement envers le Hezbollah lors d'une conférence de presse mardi, au cours de laquelle il a tenu le groupe pour responsable de ce qui s'est passé.

Les partisans du CPL se sont également rendus sur les plate-formes de réseaux sociaux pour partager leur colère et leur mécontentement envers le groupe.

Ce désaccord entre les deux alliés est le premier du genre depuis l'accord de Mar Mikhael de février 2006.

Malgré les différences entre le CPL et le Hezbollah depuis plus de 15 ans, leur relation n'a jamais été profondément ébranlée.

Le CPL «est confronté à une crise électorale», ont révélé les observateurs politiques.

Ils ont exprimé des doutes sur la possibilité que le CPL remporte 12 sièges aux prochaines élections parlementaires, notant qu'il dispose aujourd’hui du plus grand bloc au Parlement.

Ils ont ajouté: «Les analyses indiquent même que le siège parlementaire de Bassil est menacé, parce qu’il y a 27 000 voix dans la troisième circonscription électorale où il se présentera et la plupart voteront certainement contre lui.»

Il n'est pas certain que le Hezbollah et le CPL se rencontrent prochainement à la lumière des critiques féroces de Bassil.

Bassil, parmi 10 députés du CPL, a demandé de programmer une séance parlementaire de responsabilité pour le gouvernement.

Le cabinet est paralysé depuis la mi-octobre, le Hezbollah et le mouvement Amal ayant décidé que leurs ministres boycotteraient les séances jusqu'à ce que deux demandes soient satisfaites.

Ils demandent d’abord le retrait du juge Bitar de l'enquête sur l'explosion du port de Beyrouth et ensuite l'arrestation de toutes les personnes impliquées dans la fusillade de leurs partisans de Ain el-Remmaneh lors de l'incident de Tayouneh.

Le juge Naji Eid, président de la première chambre de cassation de la Cour civile, a accepté jeudi la demande de réponse déposée par les représentants des anciens ministres Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaiter contre Bitar, concernant l'enquête sur l'explosion du port.

Bitar a été informé de cette réponse, qui est la septième proposition de son exclusion de l'enquête.

En ce qui concerne l’absence de réponse du Hezbollah aux critiques de Bassil, le parti a répondu aux positions du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, moins de 12 heures après son départ du Liban, soulignant la nécessité de mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui a été rédigée dans l'intention de mettre fin à la guerre de 2006.

Pendant ce temps, un certain nombre de jeunes hommes à Chaqra, dans la vallée de la Bekaa au sud du fleuve Litani, ont intercepté une patrouille de la Force intérimaire des Nations unies, brisant les vitres des voitures et attaquant les troupes, sous prétexte qu'elles entraient dans la ville sans l'armée libanaise et filmaient les quartiers.

Le Hezbollah organise souvent des manifestations violentes similaires sous prétexte que ses membres agissent en tant que citoyens inquiets.

L'armée libanaise est arrivée sur les lieux et a protégé les soldats internationaux et leurs véhicules.

La Finul a confié aux autorités libanaises la responsabilité de cet «incident dangereux», leur demandant d'enquêter et de traduire les coupables en justice.

Une déclaration de Candice Ardel, directrice adjointe du Bureau de presse de la Finul, a fait référence à l'accent mis par Guterres, lors de sa visite sur la Ligne bleue au sud du Liban, sur la nécessité pour les opérations de la Finul d'avoir un accès complet, sans aucun obstacle, à toutes les zones, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU.

À l'issue de sa visite au Liban, Guterres a souligné lors d'une conférence de presse mercredi que «les dirigeants libanais n'ont pas le droit de punir le peuple en continuant à être en désaccord».

Il a également souligné «la nécessité pour le Hezbollah de devenir un parti politique comme le reste des pouvoirs politiques du pays».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Soudan: des sources d'information cruciales emportées par la guerre

En septembre, le reporter de l'AFP avait déjà appris la mort de trois autres de ses sources locales, des hommes toujours prêts à répondre à "ses questions macabres" quand les communications le permettaient. Et toujours sous couvert d'anonymat pour des raisons de sécurité. (AFP)
En septembre, le reporter de l'AFP avait déjà appris la mort de trois autres de ses sources locales, des hommes toujours prêts à répondre à "ses questions macabres" quand les communications le permettaient. Et toujours sous couvert d'anonymat pour des raisons de sécurité. (AFP)
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  • Pendant des mois, le Dr Omar Selik, le Dr Adam Ibrahim Ismaïl, le cheikh Moussa et l'activiste Mohamed Issa ont transmis des informations à l'AFP sur cette ville inaccessible à toute aide extérieure
  • Le correspondant de l'AFP au Soudan, Abdelmoneim Abu Idris Ali, lui-même déplacé de la capitale Khartoum à Port-Soudan, les appelait souvent pour couvrir à distance la guerre sanglante entre l'armée du général Abdel Fattah Al-Burhane et les FSR

PORT-SOUDAN: "Les bombes se rapprochent", "ils tirent sur ceux qui tentent de fuir", "il y a seize morts"... Les informations sur les combats meurtriers et les exactions commises à El-Facher parviennent au monde grâce à de simples citoyens soudanais, restés sur place au péril de leur vie, sources cruciales pour l'AFP.

Cette grande ville de la région du Darfour (ouest) a été assiégée pendant 18 mois avant de tomber le 26 octobre dernier aux mains des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo.

Pendant des mois, le Dr Omar Selik, le Dr Adam Ibrahim Ismaïl, le cheikh Moussa et l'activiste Mohamed Issa ont transmis des informations à l'AFP sur cette ville inaccessible à toute aide extérieure, ensanglantée par des affrontements meurtriers, puis par des massacres commis par les paramilitaires.

Le correspondant de l'AFP au Soudan, Abdelmoneim Abu Idris Ali, lui-même déplacé de la capitale Khartoum à Port-Soudan, les appelait souvent pour couvrir à distance la guerre sanglante entre l'armée du général Abdel Fattah Al-Burhane et les FSR.

Ses quatre sources ont joué un rôle crucial et anonyme. Jusqu'à leur décès...

Adam Ibrahim Ismaïl a été arrêté par les FSR le 26 octobre, le jour de la prise d'El-Facher qu'il tentait de fuir. Il a été abattu le lendemain.

Jusqu'au bout, ce jeune médecin a "soigné les blessés et les malades" de l'hôpital saoudien, le dernier fonctionnel de la ville, selon un communiqué du syndicat des médecins soudanais.

C'est par ce communiqué qu'Abdelmoneim Abu Idris Ali a appris son décès.

Il lui avait parlé quelques jours plus tôt pour faire le point sur les bombardements du jour: "il avait une voix épuisée", se souvient-il. "Chaque fois que nous terminions un appel, il disait au revoir comme si c'était peut-être la dernière fois".

"Questions macabres" 

En septembre, le reporter de l'AFP avait déjà appris la mort de trois autres de ses sources locales, des hommes toujours prêts à répondre à "ses questions macabres" quand les communications le permettaient. Et toujours sous couvert d'anonymat pour des raisons de sécurité.

Les trois ont été tués dans une frappe de drone sur une mosquée d'El-Facher qui a fait au moins 75 morts le 19 septembre.

"Beaucoup de ces 75 personnes avaient fui pour sauver leur vie quelques jours auparavant, mais le drone des FSR les a rattrapées", a précisé Abdelmoneim Abu Idris Ali.

Les voix des sources "me permettaient de dépeindre El-Facher", dit-il. "À travers eux, j'entendais les gémissements des blessés, les peines des endeuillés, la douleur de ceux que broie la machine de guerre", raconte-t-il depuis Port-Soudan.

Avant que la guerre n'éclate, les journalistes pouvaient parcourir le troisième plus grand pays d'Afrique jusque dans ses régions les plus reculées, comme le Darfour.

C'est ainsi que le reporter aguerri de l'AFP a rencontré le cheikh Moussa qui lui a ouvert la porte de son modeste logement en 2006, prélude à deux décennies d'amitié. Il connaissait bien moins les trois autres, faute de temps pour échanger dans une région soumise aux coupures de communication fréquentes.

"Cacher" sa tristesse 

Egalement disparu, le Dr Omar Selik, qui a été loué par de nombreux journalistes internationaux, a vu le système de santé d'El-Facher s'effondrer au fil des mois. Après avoir évacué sa famille dans une zone moins dangereuse, ce médecin continuait de sauver des vies, jusqu'à son propre décès.

"Il me parlait comme s'il s'adressait à la famille d'un patient, annonçant la mort d'un être cher et essayait toujours de cacher la pointe de tristesse dans sa voix lorsqu'il me donnait un bilan des victimes", se souvient Abdelmoneim Abu Idris Ali.

Mohamed Issa, lui, est mort à 28 ans, après des mois à traverser les lignes de front pour apporter nourriture, eau, médicaments aux familles piégées à El-Facher.

"Chaque fois que je lui demandais ce qui se passait, sa voix résonnait joyeusement: +rien de grave inch'Allah, je suis un peu loin, mais je vais aller voir pour toi!+ On ne pouvait pas l'arrêter".

Mohamed Issa se précipitait sur les lieux des frappes, chargeant les blessés sur des charrettes pour les emmener à l'hôpital ou dans n'importe quel lieu susceptible de prodiguer des soins d'urgence, explique le correspondant.

Chassé de son village 

Le cheikh Moussa avait, lui, été chassé de son village il y a 22 ans, au tout début de la guerre du Darfour, par les milices arabes Janjawid, dont les FSR sont les héritières. Il a ensuite vécu dans différents lieux accueillant les réfugiés ballottés au gré des attaques des paramilitaires.

"La violence éclatait encore et encore devant sa porte, mais son rire ne s'est jamais éteint", dit le journaliste de l'AFP.

Quand les bombes ont commencé à pleuvoir sur El-Facher, "il parlait sans fin de la douleur que son peuple subissait, mais si vous lui demandiez comment lui allait, il répondait juste: +alhamdulillah, grâce à Dieu+".

À chaque appel téléphonique, "je l'imaginais assis en tailleur à l'ombre devant sa porte, vêtu d'une djellaba d'un blanc éclatant et d'une calotte assortie, toujours souriant malgré les horreurs qui l'entouraient", se remémore le journaliste de l'AFP.

"Chaque mort est une tragédie que nous sommes habitués à rapporter, mais c'est une autre forme de chagrin lorsqu'il s'agit de quelqu'un avec qui vous avez partagé un repas, quelqu'un dont vous entendiez la voix chaque jour".

 


Trump reçoit le président syrien, une rencontre historique et discrète

Pas de drapeaux ni de caméras, mais une visite néanmoins historique: Donald Trump a reçu lundi Ahmad al-Chareh, une première pour un chef d'Etat syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste. (AFP)
Pas de drapeaux ni de caméras, mais une visite néanmoins historique: Donald Trump a reçu lundi Ahmad al-Chareh, une première pour un chef d'Etat syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste. (AFP)
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  • Le président syrien est arrivé à 11h37 locale (16h37 GMT), a annoncé la Maison Blanche, sans passer par le portail principal et sans le protocole habituellement réservé aux chefs d'Etat et de gouvernement étrangers
  • Les journalistes n'ont pas non plus été conviés dans le Bureau ovale au début de l'entretien, comme c'est généralement le cas lors de visites officielles

WASHINGTON: Pas de drapeaux ni de caméras, mais une visite néanmoins historique: Donald Trump a reçu lundi Ahmad al-Chareh, une première pour un chef d'Etat syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste.

Le président syrien est arrivé à 11h37 locale (16h37 GMT), a annoncé la Maison Blanche, sans passer par le portail principal et sans le protocole habituellement réservé aux chefs d'Etat et de gouvernement étrangers, que le président américain vient presque toujours accueillir en personne sur le perron.

Les journalistes n'ont pas non plus été conviés dans le Bureau ovale au début de l'entretien, comme c'est généralement le cas lors de visites officielles.

"Très bon travail" 

Jeudi dernier Donald Trump, qui se voit en grand pacificateur du Moyen-Orient, avait estimé que son invité faisait "un très bon travail" en Syrie. "C'est un gars dur. Mais je me suis très bien entendu avec lui" lors d'une entrevue en Arabie saoudite en mai, avait-il ajouté.

A l'époque, le milliardaire de 79 ans avait jugé son homologue de 43 ans "fort" et "séduisant".

Le président intérimaire syrien, dont la coalition islamiste a renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en décembre 2024, était arrivé à Washington samedi.

Lors de cette visite historique, Damas devrait signer un accord pour rejoindre la coalition internationale antijihadiste menée par les Etats-Unis, selon l'émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack.

Les Etats-Unis, eux, prévoient d'établir une base militaire près de Damas, "pour coordonner l'aide humanitaire et observer les développements entre la Syrie et Israël", selon une autre source diplomatique en Syrie.

"Nouveau chapitre" 

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, qui accompagne le président à Washington, a mis en ligne samedi une vidéo tournée avant le voyage illustrant le réchauffement des relations avec les Etats-Unis.

On y voit les deux hommes jouant au basket-ball avec le commandant des forces américaines au Moyen-Orient, Brad Cooper, ainsi qu'avec le chef de la coalition internationale antijihadistes, Kevin Lambert.

La rencontre de lundi "ouvre un nouveau chapitre dans la politique américaine au Moyen-Orient", estime l'analyste Nick Heras, du New Lines Institute for Strategy and Policy.

Vendredi, les Etats-Unis ont retiré le dirigeant syrien de la liste noire des terroristes. Depuis 2017 et jusqu'à décembre dernier, le FBI offrait une récompense de 10 millions de dollars pour toute information menant à l'arrestation du leader de l'ancienne branche locale d'Al-Qaïda, le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS).

Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU avait aussi levé les sanctions contre Ahmad al-Chareh, à l'initiative des Etats-Unis.

Israël 

Dès sa prise de pouvoir, le dirigeant syrien a rompu avec son passé, multipliant les ouvertures vers l'Occident et les Etats de la région, dont Israël avec lequel son pays est théoriquement en guerre.

Il a toutefois aussi promis de "redéfinir" la relation de son pays avec la Russie de Vladimir Poutine, allié-clé de Bachar al-Assad, qu'il a rencontré à Moscou il y a moins d'un mois.

"Trump amène Chareh à la Maison Blanche pour dire qu'il n'est plus un terroriste (...) mais un dirigeant pragmatique et, surtout, flexible qui, sous la direction américaine et saoudienne, fera de la Syrie un pilier régional stratégique", explique Nick Heras.

Les présidents américain et syrien devraient également évoquer les négociations entamées par les autorités syriennes avec Israël pour un accord de sécurité en vertu duquel l'Etat hébreu se retirerait des zones du sud du pays occupées après la chute de Bachar al-Assad.

En mai, Donald Trump avait pressé son homologue syrien de rejoindre les accords d'Abraham, qui ont vu plusieurs pays arabes reconnaître Israël en 2020.


L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient avec Benjamin Netanyahu à Jérusalem 

L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient lundi à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien sans fournir davantage de détails. (AFP)
L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient lundi à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien sans fournir davantage de détails. (AFP)
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  • "Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre actuellement dans son bureau à Jérusalem l'envoyé spécial et gendre du président américain (Donald) Trump, Jared Kushner"
  • Selon des médias israéliens, la visite de Jared Kushner intervient alors que Washington intensifie ses efforts pour assurer le maintien du cessez-le-feu négocié par les États-Unis dans la bande de Gaza

JERUSALEM: L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient lundi à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien sans fournir davantage de détails.

"Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre actuellement dans son bureau à Jérusalem l'envoyé spécial et gendre du président américain (Donald) Trump, Jared Kushner", a déclaré le bureau de Netanyahu.

Selon des médias israéliens, la visite de Jared Kushner intervient alors que Washington intensifie ses efforts pour assurer le maintien du cessez-le-feu négocié par les États-Unis dans la bande de Gaza.