Mahmoud Abbas rencontre le ministre israélien de la Défense

La dernière rencontre entre le président palestinien Mahmoud Abbas et des ministres israéliens remonte au le 3 octobre 2021. (Photo, AFP)
La dernière rencontre entre le président palestinien Mahmoud Abbas et des ministres israéliens remonte au le 3 octobre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 29 décembre 2021

Mahmoud Abbas rencontre le ministre israélien de la Défense

  • Selon la presse israélienne, la rencontre a eu lieu en Israël, ce qui fait que c'est une première depuis des années
  • Netanyahou condamne la réunion qui a débouché selon lui sur des concessions dangereuses pour la sécurité d'Israël

JERUSALEM: Le président palestinien Mahmoud Abbas et le ministre israélien de la Défense Benny Gantz ont discuté mardi soir de "sécurité et d'économie" au cours d'une rencontre tenue, selon la presse israélienne, en Israël, une première depuis des années.

"J'ai rencontré ce soir (mardi) le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Nous avons discuté de la mise en oeuvre de mesures économiques et civiles, et de l'importance de renforcer notre coordination sécuritaire (...)", a écrit sur Twitter M. Gantz, peu après l'annonce par son ministère d'une rencontre avec M. Abbas.

Coté palestinien, le ministre des Affaires civiles Hussein al-Sheikh, un proche de Mahmoud Abbas, a indiqué sur Twitter que cette rencontre avait porté sur des enjeux "sécuritaires, économiques et humanitaires", sur les "tensions" liées aux activités des colons israéliens en Cisjordanie occupée et sur "l'importance de créer un horizon politique" pour en arriver à une "solution" du conflit israélo-palestinien.

Le ministre israélien de la Défense et le ministre palestinien des Affaires civiles n'ont pas précisé le lieu de cette rencontre tenue toutefois, selon la presse israélienne, dans la résidence de M. Gantz située à Rosh Haayin, dans le centre d'Israël.

Dans la foulée de l'arrivée au pouvoir en juin du gouvernement de coalition mené par Naftali Bennett, des ministres israéliens, incluant Benny Gantz, ont rendu visite à Mahmoud Abbas à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne. Mais il s'agirait de la première fois depuis 2010 que M. Abbas se rende en Israël pour une rencontre officielle avec un membre du gouvernement israélien.

Le parti Likoud (droite) du chef de l'opposition Benjamin Netanyahu, premier ministre de 2009 à juin dernier et critique virulent du président palestinien, a condamné dans un communiqué cette rencontre Abbas-Gantz qui a débouché selon lui sur "des concessions dangereuses pour la sécurité d'Israël".

Le gouvernement de Naftali Bennett, d'ailleurs soutenu par un parti arabe, une première dans l'histoire d'Israël, "a remis les Palestiniens et Abbas à l'ordre du jour et cela est dangereux pour Israël", a ajouté le parti de droite.

La rencontre Abbas-Gantz intervient moins d'une semaine après la visite en Israël et en Cisjordanie occupée du conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan qui avait discuté avec Mahmoud Abbas de "la reprise d'un niveau significatif d'aide économique et au développement" de la part des Etats-Unis.

L'actuel gouvernement israélien dit vouloir discuter des moyens "d'améliorer" le niveau de vie des Palestiniens, sans toutefois chercher à se lancer dans un nouveau round de pourparlers. 

Les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens sont au point mort depuis 2014. Le Premier ministre israélien Naftali Bennett, un ancien leader du mouvement pro-colonies en Cisjordanie, s'oppose à la création d'un Etat palestinien.  


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com