Les dix films qui ont marqué 2021

The Power of the Dog (Photo fournie)
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Publié le Samedi 01 janvier 2022

Les dix films qui ont marqué 2021

  • Western, comédie romantique allemande, Disney grand cru ou film d’horreur plein de surprises, Arab News fait le bilan de l’année 2021
  • The Power of Dog, The French dispatch, The Lost Daughter ou The Father, des films qui se sont démarqués

DUBAÏ: L’année 2021 a été riche en découvertes cinématographiques. D’un western d’époque à une comédie romantique allemande, en passant par un film d’horreur, Arab News a sélectionné les meilleurs films de l’année.

The Power of the Dog

The Power of the Dog

Réalisatrice: Jane Campion

Acteurs principaux: Benedict Cumberbatch, Jesse Plemons, Kirsten Dunst

Voici une opinion controversée: malgré son succès, l’interprétation de Doctor Strange de Marvel est une perte de temps pour le grand Benedict Cumberbatch. Si l’acteur semble ennuyé dans Spider-Man: No Way Home, sa prestation dans The Power of the Dog est une performance hors du commun. Il joue le rôle d’un éleveur du nom de Phil Burbank, qui habite dans le Montana en 1925. Cet homme, aussi toxique que magnétique, sait que la violence psychologique est plus efficace lorsqu’elle est associée à des moments de gentillesse et de charme. Le silence angoissant du film, ponctué de paysages néo-zélandais extraordinaires, ne ressemble à aucun autre film et nous pousse à réfléchir longtemps après l’avoir vu.

The French Dispatch

“The French Dispatch”

Réalisateur: Wes Anderson

Acteurs principaux: Benicio del Toro, Frances McDormand, Timothée Chalamet

Wes Anderson a un style facile à imiter – fleuri, pastel, symétrique et évident dans son artifice – mais personne d’autre au monde ne pourrait réaliser un film aussi brillant que The French Dispatch. Une lettre d’amour du réalisateur américain aux années révolues où Harold Ross était le rédacteur en chef du New Yorker. Cette anthologie regroupe de grands acteurs, et dans ses trois histoires principales, Anderson est à son apogée: pas une seule image n’est perdue et il se dégage du récit une énergie délirante qui donne l’impression de dévorer une boîte de bonbons au sucre de canne, comme au bon vieux temps. Avec Anderson, le mot «prétentieux» n’est jamais un gros mot, et il ne devrait pas l’être.

The Green Knight

The Green Knight

Réalisateur: David Lowery

Acteurs principaux: Dev Patel, Alicia Vikander, Barry Keoghan

D’innombrables films ont été tournés sur le roi Arthur. Mais aucun comme celui de David Lowery n’a autant dépouillé les chevaliers de la Table ronde de tout ce qu’ils ont de mystique et de mythique. Le réalisateur traîne sa star, Dev Patel, dans la boue pour donner vie à une histoire de héros classique réinventée comme une quête de sens dans un monde sinistre et banal. Sire Gauvain est un pauvre bougre sans histoire à raconter, qui se dirige vers une mort certaine afin de devenir lui aussi une figure mythique comme ses nombreux amis à Camelot, un objectif moins satisfaisant qu’il ne le pense au départ. 

Malignant

“Malignant”

Réalisateur: James Wan

Acteurs principaux: Annabelle Wallis, Mckenna Grace, George Young

James Wan a toujours montré qu’il avait le potentiel pour devenir l’un des meilleurs cinéastes de sa génération et succéder à de grands réalisateurs comme Brian De Palma et Martin Scorsese, mais ses œuvres devaient encore le prouver. Avec Malignant, il réalise enfin un film à la hauteur de son génie maniaque, une lettre d’amour à l’ère VHS des films d’horreur, avec un style et une énergie sans pareils. Bien qu’il s'agisse au départ d’un film d’épouvante en apparence prévisible, il devient de plus en plus sauvage au fur et à mesure de sa progression. C’est dans ces moments-là que le talent de Wan s’exprime le mieux. Pour les fans d’horreur, c’est le film le plus amusant à voir au cinéma cette année.

The Lost Daughter

The Lost Daughter

Réalisatrice: Maggie Gyllenhaal

Acteurs principaux: Olivia Colman, Dakota Johnson, Ed Harris

Donnez à Olivia Colman n’importe quel rôle et elle brillera, mais confiez à la lauréate d’un Oscar un personnage tel que Leda dans The Lost Daughter et elle touchera votre âme. Leda est une professeure d’université qui passe des vacances d’été en Grèce en solitaire. Ses jours paisibles au bord de la plage sont interrompus par une famille américaine bruyante et agressive, dont une jeune mère (Dakota Johnson) dans laquelle Leda se reconnaît quinze ans plus tôt. Chacun des personnages, en particulier celui de Colman, est horriblement imparfait, souvent cruel sans raison, égoïste et têtu, mais l’immense empathie dont ils font preuve empêche le film de devenir lassant ou aliénant, permettant de faire la connaissance de personnes brisées et de les encourager à trouver le pardon pour elles-mêmes et pour les autres.

I’m Your Man

“I’m Your Man”

Réalisatrice: Mara Schrader

Acteurs principaux: Maren Eggert, Dan Stevens, Sandra Hüller

Ne soyez pas surpris si vous voyez ce joyau de la littérature allemande transformé en une comédie romantique à succès dans quelques années, mais mieux vaut ne pas attendre. Maren Eggert joue le rôle d’une femme participant à un essai scientifique pour une nouvelle entreprise qui fabrique des robots conçus pour incarner le partenaire idéal. Simple, chaleureux et sympathique, le film se distingue par la performance généreuse et douce de l’acteur anglais Dan Stevens (qui parle allemand) dans le rôle du robot qui veut juste aimer, essayant de courtiser une femme qui n’a aucun intérêt à être aimée.

The Father

“The Father”

Réalisateur: Florian Zeller

Acteurs principaux: Anthony Hopkins, Olivia Colman, Rufus Sewell

Le long-métrage a remporté deux Oscars cette année: pour le scénariste, Florian Zeller, et l’acteur principal, Anthony Hopkins. Pourtant, The Father est toujours sous-estimé. Ce film n’est pas le drame familial à succès qu’il semble être. Il s’agit en fait de l’un des thrillers psychologiques les plus dévastateurs de ces dernières années. Un film d’horreur dans la mesure où il exprime à l’écran ce que ses personnages craignent le plus – être atteints de démence. Le film suit le point de vue du personnage de Hopkins de si près que le spectateur devient aussi confus que lui alors que son appartement change autour de lui et que des visages autrefois familiers semblent maintenant appartenir à des étrangers. Un chef-d’œuvre déchirant, perspicace et impeccablement interprété, et le meilleur de la longue carrière de Hopkins.

Mayor

Mayor

Réalisateur: David Osit

Acteur principal: Moussa Hadid

Il y a beaucoup d’histoires palestiniennes plus fascinantes, plus chargées de souffrance et plus héroïques que celle de Moussa Hadid, le maire de Ramallah, en Cisjordanie. Mais pour le réalisateur David Osit, Hadid représentait un symbole fort: un homme politique complexe et sympathique pris au piège d’un cauchemar bureaucratique, un homme dont le désir de soulager la douleur des habitants de sa ville est constamment en contradiction avec les réalités de l’occupation. Bien qu’il n’ait pas été réalisé par un cinéaste arabe, Mayor capte néanmoins l’esprit de la Palestine comme aucun autre film et est caractérisé par un sens de l’humour et un regard tourné vers le changement réel.

Encanto

“Encanto”

Réalisateurs: Jared Bush, Byron Howard, Charise Castro Smith

Acteurs principaux: Stephanie Beatriz, María Celia Botero, John Leguizamo

Dans le film Encanto de Disney, une ville fictive d’Amérique du Sud abrite la famille magique Madrigal, dont chaque membre possède une faculté unique, sauf un. C’est ce concept qui nous accroche à ce monde coloré et plein de chansons. Si Mirabel, le personnage principal sans pouvoirs, nous permet de nous y introduire, c’est toute la famille qui nous donne envie de continuer à regarder. Au fur et à mesure que le film progresse, on découvre que les personnages qui semblaient unidimensionnels et marginalisés sont eux-mêmes en proie à de riches luttes intérieures. Et lorsque le film fait preuve d’amour et de compréhension à l’égard de chacun d'entre eux, les émotions s’élèvent jusqu’aux sommets des mélodies envoûtantes de Lin Manuel Miranda. Il s’agit de l’un des meilleurs films d’animation depuis des années.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

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Tanzanie : la présidente investie malgré les violences électorales

Lors de son investiture, elle a regretté "les actes de violence qui ont entraîné des pertes de vies humaines", reconnaissant pour la première fois des décès, sans donner de bilan. (AFP)
Lors de son investiture, elle a regretté "les actes de violence qui ont entraîné des pertes de vies humaines", reconnaissant pour la première fois des décès, sans donner de bilan. (AFP)
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  • Mme Hassan, 65 ans, avait été promue à la tête de la Tanzanie à la mort de John Magufuli en 2021
  • Saluée au début pour avoir assoupli les restrictions instaurées par son prédécesseur, elle a été accusée ensuite de réprimer ses détracteurs, notamment en amont du scrutin

NAIROBIE: Samia Suluhu Hassan a été investie lundi présidente de la Tanzanie, où l'internet reste coupé depuis les manifestations réprimées dans le sang contre son élection, l'opposition évoquant au moins 800 morts.

Mme Hassan, 65 ans, avait été promue à la tête de la Tanzanie à la mort de John Magufuli en 2021. Saluée au début pour avoir assoupli les restrictions instaurées par son prédécesseur, elle a été accusée ensuite de réprimer ses détracteurs, notamment en amont du scrutin.

"Moi, Samia Suluhu Hassan, jure que je remplirai mes fonctions de présidente de la République (...) avec diligence et un cœur sincère", a-t-elle affirmé. La cheffe de l'Etat, qui portait un voile rouge et un long vêtement noir, a également prôné dans un discours "l'unité et la solidarité".

Lors de son investiture, elle a regretté "les actes de violence qui ont entraîné des pertes de vies humaines", reconnaissant pour la première fois des décès, sans donner de bilan.

La cérémonie, qui n'était pas ouverte au public, contrairement aux précédentes, s'est tenue dans un espace ressemblant à un terrain de parade militaire de la capitale Dodoma, où quelques podiums dressés ne réussissaient pas à masquer un grand vide.

Des chanteurs et chanteuses se sont succédé, avant l'arrivée de la présidente, pour chanter les louanges de "Mama Samia", son surnom parmi ses soutiens, devant un parterre de dignitaires et de militaires. Parmi les invités étaient notamment présents les présidents de la Zambie, de la Somalie et du Burundi.

Mme Hassan a, selon la commission électorale, obtenu 97,66% des suffrages. L'élection a été qualifiée de "parodie de démocratie" par l'opposition, les deux principaux opposants ayant été soit emprisonné, soit disqualifié.

L'opposition a également dénoncé d'importantes tricheries le jour de l'élection, mais aussi sur le taux de participation de 87% selon la commission électorale.

Le scrutin a surtout été marqué par un fort niveau de violence, des manifestations anti-régime ayant été réprimées dans le sang et la Tanzanie mise sous cloche: l'internet reste coupé depuis mercredi, ce qui ralentit considérablement la sortie d'informations.

Cadavres 

De premières photos et vidéos de cadavres, parfois empilés les uns sur les autres, mais aussi d'hommes en uniforme usant de leur arme à feu, commencent à apparaître sur les réseaux sociaux.

Le service de fact-checking de l'AFP a pu vérifier que certaines d'entre elles n'avaient jamais été postées auparavant. Plusieurs éléments montrent qu'elles ont été prises en Tanzanie.

Un porte-parole du principal parti d'opposition, Chadema, a estimé vendredi qu'au moins 700 manifestants hostiles au régime ont été tués en Tanzanie en trois jours. Un chiffre estimé crédible par une source sécurité, qui a alors mentionné "des centaines de morts".

Le samedi, ce porte-parole, John Kitoka, a ensuite fait état d'au moins 800 tués.

Des informations crédibles corroborent l'idée que des centaines, et peut-être même des milliers de personnes ont été tuées lors des violences électorales, a de son côté estimé une source diplomatique interrogée par l'AFP.

D'après des "rapports préoccupants", la police utilise également le blocage d'internet pour "traquer les membres de l'opposition et les manifestants qui pourraient avoir des vidéos" de ses atrocités, a poursuivi cette source.

La Mission d'observation électorale de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), dont la Tanzanie fait partie, a pointé lundi dans un rapport préliminaire "un faible nombre d'électeurs dans tous les bureaux de vote" où ses observateurs se trouvaient, avec parfois "plus de policiers que de votants", des irrégularités et des incidents violents "au cours desquels des membres de la police ont fait usage d'armes à feu".

Les écoles restent fermées lundi et les transports publics à l'arrêt. La capitale économique Dar es Salaam et les principales villes du pays ont retrouvé un peu de calme depuis le week-end.

Dimanche, le pape Léon XIV a indiqué prier "pour la Tanzanie" et évoqué les "nombreuses victimes" des affrontements ayant éclaté après les élections.

L'élection présidentielle était couplée avec les législatives.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a réclamé vendredi une "enquête minutieuse et impartiale sur les accusations d'utilisation excessive de la force".


Islamabad assure que le cessez-le-feu avec l'Afghanistan «tient»

Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
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  • "Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu"
  • Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite

ISLAMABAD: Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères.

"Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu", a assuré Tahir Andrabi, porte-parole de ce ministère. Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite.

 


Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU condamne «l'assaut» des paramilitaires sur El-Facher

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
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  • Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher"
  • El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir"

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils".

Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher", dont les paramilitaires des Forces de soutien rapide viennent de prendre le contrôle, et condamne les "atrocités qu'auraient commises les FSR contre la population civile, y compris exécutions sommaires et détentions arbitraires".

El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir, avec des informations crédibles d'exécutions de masse" après l'entrée des paramilitaires, a dénoncé devant le Conseil de sécurité le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher.

"Nous ne pouvons pas entendre les cris, mais pendant que nous sommes assis ici, l'horreur se poursuit. Des femmes et des filles sont violées, des gens mutilés et tués, en toute impunité", a-t-il ajouté.

Mais "la tuerie n'est pas limitée au Darfour", a-t-il alerté, s'inquiétant notamment de la situation dans le Kordofan voisin.

"Des combats féroces au Kordofan-Nord provoquent de nouvelles vagues de déplacement et menacent la réponse humanitaire, y compris autour de la capitale El-Obeid".

Des informations font état "d'atrocités à large échelle commises par les Forces de soutien rapide à Bara, dans le Kordofan-Nord, après la récente prise de la ville", a également dénoncé Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale de l'ONU chargée de l'Afrique.

"Cela inclut des représailles contre des soi-disant collaborateurs, souvent ethniquement motivées", a-t-elle déploré.

"Au moins 50 civils ont été tués ces derniers jours à Bara, à cause des combats et par des exécutions sommaires. Cela inclut l'exécution sommaire de cinq bénévoles du Croissant rouge", a-t-elle indiqué.

Le Kordofan "est probablement le prochain théâtre d'opérations militaires pour les belligérants", a-t-elle mis en garde.

"Des attaques de drones de la part des deux parties touchent de nouveaux territoires et de nouvelles cibles. Cela inclut le Nil Bleu, Khartoum, Sennar, le Kordofan-Sud et le Darfour-Ouest, ce qui laisse penser que la portée territoriale du conflit s'élargit", a ajouté la responsable onusienne.

Décrivant la situation "chaotique" à El-Facher où "personne n'est à l'abri", elle a d'autre part noté qu'il était difficile d'y estimer le nombre de victimes.

La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire actuelle, selon l'ONU.

Elle a été déclenchée en avril 2023 par une lutte de pouvoir entre deux anciens alliés: le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l'armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d'Etat de 2021, et le général Mohamed Daglo, à la tête des FSR.