Les EAU annoncent leurs engagements pour 2022-2023 au 1er jour du Conseil de sécurité

Les coordinateurs politiques des membres du Conseil de sécurité de l'ONU tiennent leur première réunion de cette année le mercredi 5 janvier 2022. (Photo, Twitter/@UAEMissionToUN)
Les coordinateurs politiques des membres du Conseil de sécurité de l'ONU tiennent leur première réunion de cette année le mercredi 5 janvier 2022. (Photo, Twitter/@UAEMissionToUN)
Les coordinateurs politiques des membres du Conseil de sécurité de l'ONU tiennent leur première réunion de cette année le mercredi 5 janvier 2022. (Photo, Twitter/@UAEMissionToUN)
Les coordinateurs politiques des membres du Conseil de sécurité de l'ONU tiennent leur première réunion de cette année le mercredi 5 janvier 2022. (Photo, Twitter/@UAEMissionToUN)
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Publié le Jeudi 06 janvier 2022

Les EAU annoncent leurs engagements pour 2022-2023 au 1er jour du Conseil de sécurité

  • Nusseibeh a révélé qu'elle était impatiente de travailler avec le Conseil et l'ensemble des membres de l'ONU «pour construire des ponts, renforcer le multilatéralisme et exécuter le mandat du Conseil»
  • «La diplomatie, c’est le dialogue, la recherche de points de vue différents et la recherche d’un consensus», a-t-elle expliqué

LONDRES: Les Émirats arabes unis ont annoncé mercredi leurs engagements pour leur deuxième mandat au Conseil de sécurité de l'ONU pour les deux prochaines années, un jour après avoir officiellement pris leurs fonctions en tant que membre non permanent de l’organisme mondial.

Les engagements des Émirats arabes unis, intitulés Stronger United (plus forts unis), comprennent le maintien de la paix, la promotion de l'inclusion, le renforcement de la résilience et la stimulation de l'innovation. Ils guideront l'engagement des Émirats arabes unis auprès du Conseil de sécurité et des États membres de l'ONU tout au long de leur mandat, a rapporté l’Agence de presse des Émirats (WAM).

Les Émirats arabes unis, ainsi que l'Albanie, le Brésil, le Gabon et le Ghana, ont été élus par l'Assemblée générale des Nations unies en juin afin de servir en tant que membres non permanents du Conseil de 15 membres pour le mandat 2022-2023.

«La conduite des Émirats arabes unis au Conseil de sécurité de l'ONU reflétera qui nous sommes en tant que pays et peuple, tolérants, inclusifs et liés par la conviction que nous sommes plus forts unis», a déclaré Lana Nusseibeh, représentante permanente des Émirats auprès de l'ONU.

«La diplomatie, c’est le dialogue, la recherche de points de vue différents et la recherche d’un consensus», a-t-elle expliqué, ajoutant: «Nous chercherons à faire converger les points de vues et à unifier la voix du Conseil afin que ses décisions bénéficient du plus large soutien possible.»

Nusseibeh a révélé qu'elle était impatiente de travailler avec le Conseil et l'ensemble des membres de l'ONU «pour construire des ponts, renforcer le multilatéralisme et exécuter le mandat du Conseil».

Les Émirats arabes unis représenteront les pays arabes au Conseil de sécurité et leur engagement comprend aussi le renforcement de la coopération avec les organisations régionales, telles que la Ligue arabe et l'Union africaine.

«Les Émirats arabes unis ont de plus promis de défendre les questions transversales au sein du Conseil de sécurité, notamment les femmes, la paix et la sécurité, le changement climatique et l'utilisation de la technologie pour promouvoir la paix, et aborderont également d'autres questions, notamment la lutte contre le terrorisme et la réponse et le rétablissement face à la Covid-19», a indiqué le communiqué.

Au cours de leur mandat de deux ans, les Émirats arabes unis présideront le Conseil de sécurité à deux reprises, en mars et en juin de l'année prochaine, où ils établiront l'ordre du jour et présideront ses comités permanents.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Iran promet une réponse si Washington tente de franchir une « ligne rouge »

Cette combinaison d'images, créée le 7 novembre 2024, montre l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, le 5 juillet 2024, et Donald Trump, ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence, le 4 novembre 2024 à Pittsburgh, en Pennsylvanie. (Photo par ATTA KENARE et CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
Cette combinaison d'images, créée le 7 novembre 2024, montre l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, le 5 juillet 2024, et Donald Trump, ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence, le 4 novembre 2024 à Pittsburgh, en Pennsylvanie. (Photo par ATTA KENARE et CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
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  • « Les États-Unis sont complices des agissements d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, Ali Bahreini, aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).
  • L'ambassadeur a également critiqué l'attitude des pays européens.

GENEVE : L'ambassadeur iranien auprès des Nations unies à Genève a accusé mercredi les États-Unis d'être « complices » des agissements d'Israël en Iran, promettant une riposte si une « ligne rouge » est franchie.

L'armée israélienne mène depuis le 13 juin des frappes sans précédent sur l'Iran, disant vouloir empêcher Téhéran d'obtenir l'arme nucléaire. En riposte, l'Iran a promis de bombarder Israël sans relâche jusqu'à la fin des attaques.

« Les États-Unis sont complices des agissements d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, Ali Bahreini, aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).

« Nous suivons les actions des États-Unis. Et à tout moment, si nous arrivons à la conclusion que les États-Unis sont directement impliqués dans les attaques contre l'Iran, nous commencerons à répondre aux États-Unis », a-t-il prévenu.

Il a également indiqué que l'Iran restait vigilant face aux propos de Donald Trump.

« Nous le prenons en compte dans nos calculs et évaluations », a-t-il dit, affirmant que « si une ligne rouge est franchie, il y aura une réponse ».

Affirmant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du « point de non-retour » vers la bombe atomique, Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran, tuant les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire. 

L'Iran, qui dément toute intention de fabriquer l'arme nucléaire, a déclaré qu'il riposterait à ce qu'il considère comme une « guerre » lancée par Israël, qu'il accuse d'avoir cherché à torpiller les négociations sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.

« L'Iran va répondre. L'Iran est déterminé à répondre aux attaques d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, ajoutant que « nous répondons très sérieusement et fermement, et c'est ce que nous faisons maintenant ». 

L'ambassadeur a également critiqué l'attitude des pays européens.

« Quand vous regardez les positions des différents pays, non seulement ils ne condamnent pas les attaques et l'agression, mais ils essaient aussi de justifier l'agression par des allégations et des excuses infondées. C'est honteux », a-t-il affirmé.

Interrogé sur une possible reprise des négociations, il a indiqué que « pour l'instant, nous n'envisageons aucun scénario, si ce n'est celui de nous défendre ».

Mercredi également, lors de son discours devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, l'ambassadeur a mis en garde les soutiens d'Israël.

« Les partisans du régime israélien et les États-Unis en premier lieu devraient savoir que soutenir ce régime signifie soutenir directement les violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme », a-t-il dit.


L'armée israélienne annonce qu'un de ses drones a été abattu en Iran

De la fumée s'élève au milieu des explosions signalées dans des bâtiments par les forces israéliennes à l'est et au nord de la ville de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, à l'aube du 17 juin 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
De la fumée s'élève au milieu des explosions signalées dans des bâtiments par les forces israéliennes à l'est et au nord de la ville de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, à l'aube du 17 juin 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
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  • « Un missile sol-air a été tiré en direction d'un drone de l'armée de l'air et celui-ci est tombé en Iran », indique un communiqué militaire.
  • L'agence de presse de la radio-télévision d'État iranienne (IRIB) avait annoncé que la défense antiaérienne avait abattu mercredi matin « un drone de pointe Hermès » dans le ciel d'Ispahan, dans le centre de l'Iran. 

JERUSALEM : L'armée israélienne a annoncé mercredi pour la première fois depuis le début de sa campagne de frappes sur l'Iran qu'un de ses drones était tombé en territoire iranien après avoir été visé par un tir de missile.

« Un missile sol-air a été tiré en direction d'un drone de l'armée de l'air et celui-ci est tombé en Iran », indique un communiqué militaire.

« Aucun blessé n'a été signalé et il n'y a aucun risque de fuite d'informations », ajoute le texte.

L'armée israélienne ne précise pas le type de l'appareil abattu (drone de surveillance, d'attaque, etc.).

Plus tôt, l'agence de presse de la radio-télévision d'État iranienne (IRIB) avait annoncé que la défense antiaérienne avait abattu mercredi matin « un drone de pointe Hermès » dans le ciel d'Ispahan, dans le centre de l'Iran. 

Le 13 juin, Israël a lancé une attaque d'une ampleur sans précédent sur l'Iran, affichant l'ambition d'empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, objectif que la République islamique a toujours nié poursuivre.

Selon le dernier bilan officiel iranien publié dimanche, les bombardements israéliens ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés en Iran.

Depuis vendredi, les salves de missiles iraniens tirées en riposte sur Israël ont fait 24 morts, selon le bureau du Premier ministre israélien.


Gaza: la Défense civile fait état de 30 personnes tuées par des tirs israéliens

Des hommes transportent sur une civière le corps d'une victime qui aurait été tuée par un bombardement israélien à l'ouest de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 17 juin 2025, alors que la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit. (Photo de BASHAR TALEB / AFP)
Des hommes transportent sur une civière le corps d'une victime qui aurait été tuée par un bombardement israélien à l'ouest de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 17 juin 2025, alors que la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit. (Photo de BASHAR TALEB / AFP)
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  • Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile, a indiqué à l'AFP que 11 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées « après que les forces d'occupation israélienne ont ouvert le feu et tiré plusieurs obus
  • « Les victimes cherchaient à obtenir de l'aide alimentaire et de la farine », a-t-il précisé. 

JERUSALEM : La Défense civile de Gaza a indiqué que 30 personnes, dont 11 venues chercher de l'aide, avaient été tuées par l'armée israélienne mercredi dans le territoire palestinien ravagé par plus de vingt mois de guerre et menacé de famine selon l'ONU.

Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile, a indiqué à l'AFP que 11 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées « après que les forces d'occupation israélienne ont ouvert le feu et tiré plusieurs obus entre 2 h 30 et 6 heures du matin sur des milliers de citoyens rassemblés » dans le centre de la bande de Gaza, notamment à Nousseirat, pour attendre l'ouverture de centres de distribution d'aide.

« Les victimes cherchaient à obtenir de l'aide alimentaire et de la farine », a-t-il précisé. 

Mercredi également, 19 personnes ont été tuées dans trois attaques israéliennes, a indiqué la Défense civile, ajoutant que l'armée israélienne avait fait exploser sept maisons dans le nord du territoire palestinien, à Beit Hanoun.

Mardi, la Défense civile avait fait état d'au moins 53 personnes tuées et de plus de 200 blessées au moment où des milliers de Palestiniens s'étaient rassemblés près d'un centre d'aide dans le sud de la bande de Gaza.

Les Palestiniens racontent que les distributions sont chaotiques et dangereuses, et la Défense civile rapporte des morts en marge des centres d'aide presque tous les jours.