Ma’aden à la tête du secteur minier saoudien grâce à son large éventail de projets

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Publié le Mardi 11 janvier 2022

Ma’aden à la tête du secteur minier saoudien grâce à son large éventail de projets

  • Ma'aden figure parmi les 10 plus grands acteurs du Royaume en termes de valeur boursière et est l'une des sociétés minières à la croissance la plus rapide au monde
  • La société exploitera la plus grande mine d'or du pays qui se situe dans la région de La Mecque, sur la côte occidentale de la péninsule arabique

RIYAD: La plus grande entreprise minière du Golfe, Arabian Mining Co, également connue sous le nom de Ma'aden, constitue le pilier du secteur minier saoudien depuis sa création en 1997.
Son rôle est devenu plus important depuis que le Royaume a lancé la Vision 2030 en 2016, introduisant des plans pour diversifier son économie et réduire sa dépendance au pétrole.
L'exploitation minière a donc été identifiée comme une industrie clé qui pourrait contribuer à la transformation économique du pays.
Avec une capitalisation boursière dépassant les 100 milliards de riyals saoudiens (SAR) ($26,9 milliards), la société minière figure parmi les 10 plus grands acteurs du Royaume en termes de valeur boursière et est l'une des sociétés minières à la croissance la plus rapide au monde.
Bien que les ralentissements industriels provoqués par la COVID-19 aient freiné le fonctionnement de nombreuses entreprises, Ma'aden a réussi à façonner le secteur minier saoudien grâce à un large éventail de projets, d'investissements et d'acquisitions aussi bien dans le Royaume qu’à l'étranger.
Dans le cadre des efforts déployés pour exploiter pleinement les réserves du Royaume, Ma'aden exploitera la plus grande mine d'or du pays qui se situe dans la région de La Mecque, sur la côte occidentale de la péninsule arabique. Les travaux seront entamés au premier trimestre de l'année.
«Ce projet est notre plus grande mine d'or», a déclaré Abdulaziz Al-Harbi, PDG de Ma'aden, dans une entrevue accordée à Arab News en octobre dernier.

EN BREF

L'entreprise s’apprête à devenir l'un des trois premiers producteurs mondiaux d'engrais phosphatés. En finalisant la phase pré-opérationnelle de l'usine d'ammoniac de $900 millions dans la ville industrielle de Ras Al-Khair vers le milieu de 2021, elle a marqué la première expansion du projet.

 

La mine jouera un rôle crucial dans la réalisation de l'objectif de l’entreprise : celui de produire un million d'onces d'or par an d'ici 2025.
L'entreprise s’apprête également à devenir l'un des trois premiers producteurs mondiaux d'engrais phosphatés. En finalisant la phase pré-opérationnelle de l'usine d'ammoniac de $900 millions dans la ville industrielle de Ras Al-Khair vers le milieu de 2021, elle a marqué le premier projet d'expansion de son dossier «Phosphate 3».
«L'extension de l'usine d'ammoniac augmentera la production d'ammoniac de plus d’un million de tonnes pour atteindre 3,3 millions de tonnes, faisant ainsi de Ma'aden l'un des plus grands producteurs d'ammoniac à l'est du canal de Suez», a indiqué Al-Harbi.
Ma'aden a toujours réussi à attirer des investisseurs étrangers, entre autres la société américaine Alcoa, qui détient 25 % des parts dans deux des filiales de Ma'aden, dans le cadre d'une coentreprise de $10,8 milliards.
Vue sur l'usine d'ammoniac de Ma'aden dans la zone industrielle de Ras Al-Khair, dans la province est de l'Arabie saoudite. (Photo fournie par Ma'aden)
En 2019, l'entreprise a conclu sa première acquisition internationale en achetant 85 % des parts d'une entreprise d'engrais basée à Maurice, Meridian Group, évaluée à $140 millions.
Ces étapes ont permis au géant minier de préparer le terrain pour rendre le secteur minier saoudien plus attrayant pour les investisseurs locaux et internationaux.
Ma'aden a enregistré pendant les 9 premiers mois de 2021 un profit net de 3,14 milliards SAR, après avoir subi une perte nette de 781 millions SAR au cours de la même période en 2020, lorsque la pandémie a ralenti la croissance mondiale.
Ce redressement est dû à la hausse des prix de vente moyens de tous les produits, à l'exception de l'or, a indiqué l’entreprise dans une déclaration à la bourse.
Les principaux minéraux de Ma'aden, le phosphate et l'aluminium, ont contribué à générer des revenus respectifs de 9,48 milliards SAR et 7,1 milliards SAR, contre un total de 10,9 milliards SAR pour la même période l'année dernière.
Une part plus importante du profit net des coentreprises a également stimulé les gains de Ma'aden.
En ce qui concerne la performance boursière, Ma'aden, dont le siège est à Riyad, a des bases solides en termes de croissance de la valeur d’action qui a augmenté au cours des deux dernières années, même dans un contexte de fortes fluctuations du marché.
En 2021, le stock a bondi de plus de 93 % pour clôturer l'année à 78,5 SAR.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com