L'Arabie saoudite protège les tortues menacées grâce à des programmes de sauvetage

L'Arabie saoudite s'est engagée à préserver et à restaurer sa biodiversité marine à travers plusieurs initiatives. (Photo, AFP)
L'Arabie saoudite s'est engagée à préserver et à restaurer sa biodiversité marine à travers plusieurs initiatives. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 16 janvier 2022

L'Arabie saoudite protège les tortues menacées grâce à des programmes de sauvetage

L'Arabie saoudite s'est engagée à préserver et à restaurer sa biodiversité marine à travers plusieurs initiatives. (Photo, AFP)
  • Grâce à des programmes de réhabilitation et à des études de recherche, le Centre national saoudien pour la faune sauvage vise à protéger les sites de nidification des tortues marines en voie de disparition
  • La Red Sea Development Company travaille également à la mise en œuvre d'initiatives visant à protéger la vie marine et les tortues marines en voie de disparition dans le Royaume.

DJEDDAH : Le Centre national saoudien pour la faune sauvage a secouru et réhabilité cinq tortues trouvées sur les côtes saoudiennes. 

Selon le centre, les océans du monde comprennent sept espèces de tortues marines, dont cinq ont été découvertes dans les eaux territoriales du Royaume de la mer Rouge et du golfe Persique. 

Depuis plus de 100 millions d'années, les tortues marines parcourent de grandes distances à travers le monde. Elles jouent un rôle vital dans le maintien de la santé et de l'équilibre de l'écosystème marin. 

Le Royaume a constaté la présence de tortues vertes, imbriquées, caouannes, olivâtres et luth. 

Selon le centre, pendant la saison de nidification, les tortues marines pondent de 60 à 160 œufs à la fois. Cela peut être répété jusqu'à six fois au cours d'une saison de nidification. Dans certains cas, on a vu des tortues revenir plus de 40 ans plus tard dans les zones où elles sont nées. 

EN BREF

Depuis plus de 100 millions d'années, les tortues marines parcourent de grandes distances à travers le monde. 

Les îles de Karan et de Jurayad, le long des côtes du royaume dans le golfe Persique, sont les principaux sites de nidification des tortues imbriquées et des tortues vertes. 

Sur la mer Rouge, Ra's Baridi, l'île de Farasan, les îles Shakir, Ras Al-Shaaban, Jabal Hassan et l'île de Sanafir sont également des lieux importants pour les deux espèces. 

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Les tortues marines sont confrontées à de nombreuses menaces, notamment la surpêche, la pollution, le changement climatique et la destruction de leur habitat, principalement en raison du développement des zones côtières et du commerce des espèces sauvages. (Shutterstock) 

Les tortues marines sont confrontées à de nombreuses menaces, notamment la surpêche, la pollution, le changement climatique et la destruction de leur habitat, principalement en raison du développement des zones côtières et du commerce des espèces sauvages. 

Le Fonds mondial pour la nature a classé « en voie de disparition », les tortues imbriquées et olivâtres tandis que les tortues caouanne, bâtardes et luth sont qualifiées de « vulnérables ». 

Grâce à des programmes de réhabilitation et à des études de recherche, le Centre national saoudien pour la faune vise à protéger les sites de nidification des tortues marines en voie de disparition afin de maintenir un environnement dans lequel elles peuvent prospérer. 

Le Royaume s'engage à préserver et à restaurer sa biodiversité marine par des initiatives. 

Parmi les nombreux projets de restauration et de protection de la vie marine, NEOM a lancé des programmes de protection des espèces menacées telles que la tortue imbriquée et le requin marteau. 

La Red Sea Development Company travaille également à la mise en œuvre d'initiatives visant à protéger la vie marine et les tortues marines en voie de disparition dans le Royaume. 

L'entreprise, en coopération avec l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah, a travaillé au début de l'année dernière sur la réhabilitation de deux tortues imbriquées. 

Les tortues ont été ramenées en toute sécurité dans les eaux de l'île de Waqadi, qui restera intacte et non développée en tant que zone protégée supervisée par la Red Sea Development Company. 

Le Centre national saoudien pour la faune sauvage continue d'établir des normes pour les initiatives de développement durable afin de jeter les bases de la protection marine dans tous les futurs plans de développement. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 

 


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.