Covid-19 : l’Algérie ferme ses établissements scolaires pendant dix jours

Des élèves algériens du secondaire assistent à la rentrée scolaire dans la capitale algérienne Alger, le 4 novembre 2020. (Photo, AFP)
Des élèves algériens du secondaire assistent à la rentrée scolaire dans la capitale algérienne Alger, le 4 novembre 2020. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 20 janvier 2022

Covid-19 : l’Algérie ferme ses établissements scolaires pendant dix jours

Des élèves algériens du secondaire assistent à la rentrée scolaire dans la capitale algérienne Alger, le 4 novembre 2020. (Photo, AFP)
  • Le ministère de la Santé a fait état de 1359 cas recensés au cours des dernières 24 heures
  • Le président algérien a ordonné de laisser la décision de fermer les universités aux responsables des institutions et centres universitaires selon le calendrier des examens

BEYROUTH: Au cœur d'une quatrième vague de Covid-19 provoquée par la propagation du variant Omicron, l'Algérie a décidé de fermer toutes les écoles pour une période de dix jours. 

Le ministère algérien de la Santé a fait état de 1359 cas recensés au cours des dernières 24 heures, par rapport à 810 mardi. Après l’annonce de ce bilan, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réuni en urgence le Comité scientifique, le Premier ministre, le directeur du cabinet de la présidence, des ministres et des responsables des services de sécurité. 

«Après une discussion approfondie sur l’évolution de l’épidémie et les mesures préventives à prendre, il a été unanimement noté que la situation épidémiologique dans notre pays est maîtrisée, malgré la propagation rapide des infections, notamment en milieu scolaire», a indiqué le président dans un communiqué. 

Lors de cette réunion, il a été décidé de «suspendre les études pour une période de dix jours dans les trois phases d’enseignement (primaire, intermédiaire et secondaire), à compter du jeudi 20 janvier», selon le communiqué. 

Cependant, M. Tebboune a ordonné de laisser la décision de fermer les universités aux responsables des institutions et centres universitaires en «tenant compte du calendrier des examens, et de la possibilité de les reprogrammer pour les étudiants». 

Selon le communiqué, le vaccin anti-Covid est «le seul moyen d’atteindre l’immunité collective», surtout «après qu’il a été constaté que 94 % des personnes décédées n’ont pas été vaccinées». 

La présidence a indiqué la «nécessité de respecter toutes les mesures préventives, dans les commerces, les espaces publics», et a annoncé des «fermeture immédiates», en cas de non-respect des mesures sanitaires. Cette décision concerne aussi les transports publics, selon la même source. 

Concernant le transport aérien, la présidence a souligné que «certains vols à destination de l’Algérie ont enregistré un grand nombre de cas positifs de Covid-19, ce qui oblige, dans l’immédiat, à resserrer davantage le contrôle, tout en réduisant le nombre de ces vols si nécessaire». 

Enfin, Abdelmadjid Tebboune a demandé au Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, et le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, de «fournir les tests de dépistage de toute nature, en quantité suffisante, tout en facilitant leur acquisition au profit des citoyens, dans toutes les régions du pays et en toutes circonstances». 


À AlUla, les ministres saoudien et syrien discutent en marge du Munich Leaders Meeting

Le prince Faisal ben Farhane et Assad Al-Shaibani. (SPA)
Le prince Faisal ben Farhane et Assad Al-Shaibani. (SPA)
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  • Le prince Faisal ben Farhane et Assad Al-Shaibani explorent les moyens de renforcer la sécurité et l’économie de la Syrie afin de répondre aux aspirations de son peuple
  • Les discussions des panels lors de la deuxième journée ont porté sur la transition en Syrie après la chute d’Assad, ainsi que sur le plan de paix pour Gaza du président américain Donald Trump

​​​​​​LONDRES : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, et son homologue syrien, Assad Al-Shaibani, ont discuté mercredi, en marge du Munich Leaders Meeting à AlUla, des moyens de renforcer les relations entre leurs deux pays.

Ils ont passé en revue les relations entre Riyad et Damas, et ont évoqué les moyens de renforcer la sécurité et l’économie syriennes afin de répondre aux aspirations de son peuple, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Quelque 70 participants de haut niveau venus du monde entier sont réunis cette semaine à AlUla, alors que l’Arabie saoudite accueille pour la première fois une édition du Munich Leaders Meeting. L’événement est organisé par la Conférence de sécurité de Munich, fondée en 1963, qui se réunit chaque année en février en Allemagne et rassemble des responsables gouvernementaux, des experts en sécurité et des spécialistes de la politique internationale.

Lors de la même journée, Assad Al-Shaibani a participé à un panel consacré à la transition en Syrie après la chute du président Bachar al-Assad, au cours duquel les intervenants ont mis en garde contre les risques d’ingérences étrangères et d’un retour de Daech.

Après 14 années de guerre civile, le régime Assad s’est effondré en décembre face à une offensive du groupe Hayat Tahrir Al-Sham, mettant fin à une dynastie qui dirigeait le pays depuis cinq décennies. La nomination d’un gouvernement de transition a été saluée par plusieurs États de la région, dans l’espoir qu’elle apporte stabilité et sécurité à l’ensemble des Syriens.

Parallèlement, le ministre d’État saoudien aux Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, a participé à un autre panel réunissant plusieurs ministres de la région pour discuter du plan de paix pour Gaza présenté lundi à Washington par le président américain Donald Trump, à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Plusieurs pays de la région ont exprimé leur soutien à cette initiative, dans un contexte marqué par près de deux années de bombardements israéliens sur Gaza.

Le Munich Leaders Meeting à AlUla, qui a débuté mardi et se clôt jeudi, se concentre sur la situation sécuritaire au Moyen-Orient et ses implications géopolitiques.

La Conférence de sécurité de Munich a indiqué que l’Arabie saoudite « se trouve au carrefour de nombreuses dynamiques régionales et internationales », rendant cette rencontre à AlUla « opportune », au vu des récents conflits dans la région et du rôle croissant du Royaume en tant que médiateur.

« In recent months and years, (Saudi Arabia) has repeatedly been the scene of different diplomatic mediation efforts or initiatives,» it added.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a ajouté : « L’accueil de cette conférence par le Royaume reflète son engagement en faveur du dialogue international et du renforcement de la coopération sur les questions régionales et mondiales. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Liban: deux morts dans une frappe israélienne sur le sud 

Deux personnes ont été tuées jeudi, selon le ministère de la Santé libanais, dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, où l'armée israélienne mène régulièrement des raids affirmant cibler le Hezbollah pro-iranien malgré un cessez-le-feu. (AFP)
Deux personnes ont été tuées jeudi, selon le ministère de la Santé libanais, dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, où l'armée israélienne mène régulièrement des raids affirmant cibler le Hezbollah pro-iranien malgré un cessez-le-feu. (AFP)
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  • Les Nations Unies ont annoncé mercredi avoir pu confirmer la mort de 103 civils au Liban depuis l'entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hezbollah en novembre 2024, et appelé à un arrêt immédiat des hostilités
  • Mercredi, une personne a été tuée et cinq autres blessées dans une frappe sur le sud, selon le ministère de la Santé

BEYROUTH: Deux personnes ont été tuées jeudi, selon le ministère de la Santé libanais, dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, où l'armée israélienne mène régulièrement des raids affirmant cibler le Hezbollah pro-iranien malgré un cessez-le-feu.

Les Nations Unies ont annoncé mercredi avoir pu confirmer la mort de 103 civils au Liban depuis l'entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hezbollah en novembre 2024, et appelé à un arrêt immédiat des hostilités.

"L'ennemi israélien a visé une voiture sur la route Jarmak-Khardali, faisant deux morts et un blessé selon un bilan préliminaire", a indiqué le ministère libanais de la Santé dans un communiqué.

La frappe s'est produite à quelque 10 km de la frontière avec Israël.

L'armée israélienne mène régulièrement des frappes au Liban depuis la fin du conflit meurtrier avec le Hezbollah, affirmant viser des membres de la formation pro-iranienne et l'accusant de tenter de reconstituer ses forces.

Mercredi, une personne a été tuée et cinq autres blessées dans une frappe sur le sud, selon le ministère de la Santé.

Selon l'ONU, plus de 80.000 personnes restent déplacées au Liban à cause des violences, et environ 30.000 autres ont également été délogées dans le nord d'Israël.

Sorti affaibli de la guerre avec Israël, le Hezbollah, qui dominait la vie politique au Liban, est en outre soumis à une intense pression pour remettre ses armes à l'Etat libanais.

Le 27 septembre, son chef Naïm Qassem a affirmé que le Hezbollah refusait de désarmer, dans un discours retransmis devant des dizaines de milliers de ses partisans qui commémoraient l'assassinat par Israël, un an plus tôt, de son prédécesseur Hassan Nasrallah.


Le Qatar dit avoir obtenu des garanties de sécurité après un échange avec Trump et Netanyahu

 Le Qatar a affirmé mardi avoir reçu des garanties sur sa sécurité de la part des Etats-Unis et une promesse d'Israël qu'il n'attaquerait plus le pays du Golfe, lors d'une conversation téléphonique entre les trois parties la veille. (AFP)
Le Qatar a affirmé mardi avoir reçu des garanties sur sa sécurité de la part des Etats-Unis et une promesse d'Israël qu'il n'attaquerait plus le pays du Golfe, lors d'une conversation téléphonique entre les trois parties la veille. (AFP)
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  • Le Qatar a affirmé mardi avoir reçu des garanties sur sa sécurité de la part des Etats-Unis et une promesse d'Israël qu'il n'attaquerait plus le pays du Golfe, lors d'une conversation téléphonique entre les trois parties la veille
  • Il s'est dit "satisfait" de ces "garanties", ajoutant que le Qatar avait aussi reçu "un engagement de la part d'Israël" de ne plus l'attaquer

DOHA: Le Qatar a affirmé mardi avoir reçu des garanties sur sa sécurité de la part des Etats-Unis et une promesse d'Israël qu'il n'attaquerait plus le pays du Golfe, lors d'une conversation téléphonique entre les trois parties la veille.

"Les assurances en matière de sécurité et les engagements qui ont été donnés" lors de cette conversation "par le président Trump et le Premier ministre israélien étaient très clairs" et assortis de "la garantie du président américain que le Qatar ne serait jamais attaqué", a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari.

Il s'est dit "satisfait" de ces "garanties", ajoutant que le Qatar avait aussi reçu "un engagement de la part d'Israël" de ne plus l'attaquer.