Le meurtrier britannique d'une étudiante française avoue d'autres crimes

Dominique Delagrange, la mère de l'étudiante française assassinée Amélie Delagrange, embrasse un ami devant le tribunal pénal central de Londres, le 26 février 2008. (AFP)
Dominique Delagrange, la mère de l'étudiante française assassinée Amélie Delagrange, embrasse un ami devant le tribunal pénal central de Londres, le 26 février 2008. (AFP)
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Publié le Dimanche 06 février 2022

Le meurtrier britannique d'une étudiante française avoue d'autres crimes

  • Selon cet avocat, Paul Bacon, le tueur Levi Bellfield a avoué, dans cette confession de quatre pages, avoir tué au marteau Lin Russell, 45 ans, et sa fille Megan, 6 ans
  • Levi Bellfield, 53 ans, avait été condamné en 2008 à la réclusion à perpétuité pour deux meurtres, dont celui en août 2004 de l'étudiante Amélie Delagrange, 22 ans

LONDRES : Le meurtrier britannique d'une étudiante française, Amélie Delagrange, a reconnu deux autres meurtres, celui d'une mère et de sa fille en 1996, a affirmé dimanche l'avocat d'un homme condamné pour ces crimes, qui dit avoir obtenu sa confession.

Selon cet avocat, Paul Bacon, le tueur Levi Bellfield a avoué, dans cette confession de quatre pages, avoir tué au marteau Lin Russell, 45 ans, et sa fille Megan, 6 ans, dans la campagne du Kent (sud), une affaire qui a fait grand bruit au Royaume-Uni. Sa deuxième fille Josie, grièvement blessée, avait survécu.

"C'est une confession exhaustive et franche. Je crois ce qu'il dit et je pense que si la police l'interrogeait, il finirait par reconnaître les meurtres", a-t-il dit à Sky News. 

Son client, Michael Stone, a été condamné à la perpétuité pour ces crimes pour lesquels il clame son innocence. 

L'avocat a précisé que le document serait transmis à la police et à la commission de révision des condamnations (CCRC) pour tenter d'obtenir sa libération. 

Dans un communiqué, la police du Kent a rappelé de son côté que Michael Stone "reste condamné pour les meurtres de Lin et Megan Russell, et la tentative de meurtre de Josie Russell". 

Levi Bellfield, 53 ans, avait été condamné en 2008 à la réclusion à perpétuité pour deux meurtres, dont celui en août 2004 de l'étudiante Amélie Delagrange, 22 ans, originaire de Picardie (nord de la France).

Au moment de sa mort, Amélie Delagrange, une étudiante en Langues étrangères appliquées (LEA), séjournait à Londres pour parfaire son anglais.

L'ancien videur de boîte de nuit avait une nouvelle fois été condamné à la perpétuité en 2011 pour l'enlèvement puis le meurtre, en 2002, d'une adolescente de 13 ans, Milly Dowler. 

La révélation en 2011 que le tabloïd News of the World avait écouté la boîte vocale de la collégienne avait débouché sur la fermeture en catastrophe du journal dominical du magnat des médias Rupert Murdoch dans la foulée du scandale des écoutes 


Le ministre français des Affaires étrangères en visite à Kiev

Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, attend l'arrivée du ministre allemand des Affaires étrangères avant une réunion au Quai d'Orsay, le ministère français des Affaires étrangères, à Paris, le 18 juillet 2025. (Photo par Abdul Saboor / POOL / AFP)
Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, attend l'arrivée du ministre allemand des Affaires étrangères avant une réunion au Quai d'Orsay, le ministère français des Affaires étrangères, à Paris, le 18 juillet 2025. (Photo par Abdul Saboor / POOL / AFP)
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  • Il doit notamment rencontrer son homologue Andriï Sybiga, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que la nouvelle Première ministre Ioulia Svyrydenko.
  • « Au lendemain des sanctions d’ampleur inédite adoptées par la France et l’Union européenne contre le régime russe, le ministre fera le point sur le soutien apporté par la France à l’Ukraine », a indiqué le ministère français des Affaires étrangères.

KIEV, UKRAINE : Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, est arrivé lundi à Kiev pour une visite de deux jours destinée à soutenir l’Ukraine dans sa lutte contre l’invasion russe, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Il doit notamment rencontrer son homologue Andriï Sybiga, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que la nouvelle Première ministre Ioulia Svyrydenko.

« Au lendemain des sanctions d’ampleur inédite adoptées par la France et l’Union européenne contre le régime russe, le ministre fera le point sur le soutien apporté par la France à l’Ukraine », a indiqué le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.

Vendredi, l’Union européenne a adopté un nouveau train de sanctions d’ampleur contre la Russie en raison de la guerre en Ukraine, abaissant notamment le plafond du prix du pétrole russe exporté vers des pays tiers à un niveau inférieur de 15 % à la valeur du marché.

Jean-Noël Barrot est arrivé peu après la levée des alertes aériennes à Kiev, où une nouvelle nuit d’attaques russes a fait au moins un mort dans la capitale.

Alors que les forces armées russes mènent régulièrement des frappes contre les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, menaçant ainsi la sécurité de ce pays et de l’Europe, le ministre se rendra à la centrale nucléaire de Tchernobyl.

La France a contribué à la réparation d’une structure de confinement radiologique de la centrale, endommagée par un drone russe en février ; une attaque qui n’a pas entraîné de rejet de radioactivité.


Limoges : retour au calme après les violences urbaines de samedi

Un policier français de la brigade spécialisée de terrain (« Brigade spécialisée de terrain ») marche lors d'une opération conjointe menée par la compagnie CRS 8 et la direction départementale de la sécurité publique de Côte-d'Or (DDSP21), dans le quartier Fontaine d'Ouche de Dijon, dans le centre-est de la France, le 29 novembre 2023. (Photo par ARNAUD FINISTRE / AFP)
Un policier français de la brigade spécialisée de terrain (« Brigade spécialisée de terrain ») marche lors d'une opération conjointe menée par la compagnie CRS 8 et la direction départementale de la sécurité publique de Côte-d'Or (DDSP21), dans le quartier Fontaine d'Ouche de Dijon, dans le centre-est de la France, le 29 novembre 2023. (Photo par ARNAUD FINISTRE / AFP)
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  • Le calme est revenu dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier du Val de l'Aurence, à Limoges, où une compagnie de CRS a été déployée.
  • La police a recensé quelques tirs de mortier d'artifice lancés à 22 h 30 ainsi que des jets de projectiles, mais il n'y a eu aucun blessé.

LIMOGES, FRANCE : Le calme est revenu dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier du Val de l'Aurence, à Limoges, où une compagnie de CRS a été déployée, 24 heures après des violences urbaines impliquant une centaine d'individus cagoulés, a-t-on appris de sources policières.

« Rien d'important » ne s'est produit dans la nuit et « aucun renfort n'a été dépêché sur place », a déclaré une source policière à un correspondant de l'AFP.

La police a recensé quelques tirs de mortier d'artifice lancés à 22 h 30 ainsi que des jets de projectiles, mais il n'y a eu aucun blessé.

La nuit a été « très calme » dans le quartier, a confirmé à l'AFP Laurent Nadeau, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance.

Deux interpellations ont eu lieu, mais « pour des affaires courantes de la vie nocturne limougeaude », a-t-il précisé, confirmant ainsi des informations de la radio Ici Limousin.

Dans la nuit de vendredi à samedi, des affrontements avaient éclaté pendant trois heures entre les forces de l'ordre et une centaine d'individus masqués, armés de mortiers, de cocktails Molotov et de battes de baseball, qui s'en étaient également pris à des véhicules en circulation, certains avec des enfants à bord.

Aucun automobiliste n'a été blessé, mais plusieurs d'entre eux, « particulièrement choqués », ont déposé plainte, selon le parquet. 

Une enquête a été ouverte pour participation avec arme à un attroupement, violences sur fonctionnaires de police, extorsion aggravée et dégradations en bande organisée du bien d'autrui, à la suite de ces heurts qui ont fait neuf blessés parmi les policiers.

En réaction, le ministère de l'Intérieur a annoncé le déploiement à Limoges de la compagnie de CRS 82, basée à Saint-Herblain, en Loire-Atlantique, et spécialisée dans le maintien de l'ordre.

Cette nuit d'échauffourées faisait suite à d'autres heurts survenus dans le même quartier le soir du 14 juillet.

Émile Roger Lombertie, le maire LR de Limoges, a dénoncé auprès de l'AFP une « guérilla urbaine » dans ce quartier « de grande pauvreté » du Val de l'Aurence, qu'il a décrit comme une « zone de non-droit » depuis « quatre ou cinq ans ».


Orages : six départements du nord-est sont en vigilance orange dimanche après-midi

Cette photographie montre un éclair frappant près de la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre pendant un orage, à Paris, le 25 juin 2025. (Photo par Olivier MORIN / AFP)
Cette photographie montre un éclair frappant près de la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre pendant un orage, à Paris, le 25 juin 2025. (Photo par Olivier MORIN / AFP)
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  • Selon le bulletin de l'organisme publié à 6 h, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, les Vosges, la Haute-Marne et la Côte-d'Or vont connaître un « épisode orageux notable nécessitant une vigilance particulière ».
  • La vigilance pourrait être étendue aux départements limitrophes des six premiers, dans le nord-est, en raison d'un risque de « rafales violentes » et de « grêle, surtout présent sur Saône-et-Loire et en Franche-Comté ».

LYON, FRANCE : Six départements du nord-est seront concernés par la vigilance orange pour orages dimanche après-midi, Météo-France prévoyant un « épisode orageux notable » avec une « forte probabilité de phénomènes violents ».

Selon le bulletin de l'organisme publié à 6 h, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, les Vosges, la Haute-Marne et la Côte-d'Or vont connaître un « épisode orageux notable nécessitant une vigilance particulière ».

« En début d'après-midi, une vague orageuse assez marquée va concerner les départements de la Côte-d'Or et de la Haute-Marne, puis s'étendre rapidement à la Lorraine dans l'après-midi », précise Météo-France, qui ajoute que « des rafales de vent souvent comprises entre 70 et 90 km/h et pouvant atteindre très ponctuellement les 100 à 120 km/h » sont à prévoir.

La vigilance pourrait être étendue aux départements limitrophes des six premiers, dans le nord-est, en raison d'un risque de « rafales violentes » et de « grêle, surtout présent sur Saône-et-Loire et en Franche-Comté ».

Les orages devraient s'évacuer « vers le Benelux et l'Allemagne en fin d'après-midi au plus tard, mais pourraient être suivis par des averses et d'autres orages ».

Le risque d'orages n'est pas exclu sur la partie centre-est du pays. 

Des orages se développent « sur le Massif central et se décalent rapidement vers le nord de la région Rhône-Alpes » et, en soirée et dans la nuit de dimanche à lundi, « des cumuls de pluie importants sont possibles en peu de temps, de l'Ardèche aux Savoies », indique Météo-France.

Le service météorologique invite à rester « informé(e) » des évolutions de la situation, qui « peut conduire à une extension de la vigilance orange ».