Au moins 1 000 Houthis tués en septembre, affirme le gouvernement yéménite

Malgré l'arrêt d'une offensive gouvernementale de taille contre Hodeidah, l'accord de Stockholm n'a pas réussi à contenir la violence des Houthis, ce qui a coûté la vie à de nombreux civils. (AFP)
Malgré l'arrêt d'une offensive gouvernementale de taille contre Hodeidah, l'accord de Stockholm n'a pas réussi à contenir la violence des Houthis, ce qui a coûté la vie à de nombreux civils. (AFP)
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Publié le Mercredi 07 octobre 2020

Au moins 1 000 Houthis tués en septembre, affirme le gouvernement yéménite

  • Les combats se sont intensifiés à Hodeidah, Sanaa, Marib, Jouf, Dhale et Al-Bayda au cours des derniers mois
  • Parmi les houthis tués, 215 commandants sur le terrain et des officiers militaires de rangs différents

AL-MUKALLA : Au moins 1 000 combattants houthis ont été tués le mois dernier dans des provinces yéménites, alors que la milice soutenue par l'Iran essaie de prendre le contrôle de nouveaux territoires, a déclaré le ministère de la Défense du Yémen.

Les combats se sont intensifiés à Hodeidah, Sanaa, Marib, Jouf, Dhale et Al-Bayda au cours des derniers mois, lors de tentatives houthies pour déloger les forces gouvernementales des zones libérées.

Le ministère a déclaré qu'au moins 1 000 Houthis, dont 215 commandants sur le terrain, ainsi que des officiers militaires de rangs différents, ont été tués dans des combats avec l’armée, ou lors des frappes aériennes de la coalition arabe.

Les affrontements les plus violents ont été signalés à Marib, où des milliers de soldats et de membres de tribus alliées ont lutté contre les attaques des Houthis.

La milice espérait prendre le contrôle de Marib, et donc de principaux champs de pétrole et de gaz, ainsi que d’une centrale électrique qui alimentait la capitale, Sanaa, en électricité avant la guerre.

Le ministre de la Défense, Mohammed Al-Maqdishi, a déclaré dimanche dans un briefing en ligne que ses troupes et les tribus locales avaient contrecarré les tentatives «désespérées» des Houthis d'avancer vers la ville. Il a tenu à saluer par la même occasion le rôle de la coalition arabe dans le soutien de l'armée, avec ses frappes aériennes qui visent des cibles militaire houthies.

Des diplomates et des groupes locaux et internationaux ont maintes fois mis en garde contre une invasion de Marib par les Houthis, car elle ne ferait qu’exacerber la crise humanitaire, déjà dramatique au Yémen, en forçant des dizaines de milliers de réfugiés qui vivent dans la ville à fuir vers des zones plus sûres.

Les forces conjointes, terme qui désigne les trois grands acteurs militaires de la côte ouest du pays, ont déclaré lundi que des centaines de Houthis avaient été tués ou blessés en trois jours d'intenses combats à Hodeidah.

Vendredi, les Houthis ont lancé une attaque massive contre les zones contrôlées par le gouvernement dans les districts de Hays et Al-Durihimi à Hodeidah.

Malgré des mitrailleuses lourdes et un grand nombre de combattants, les Houthis n'ont pas réussi à prendre le contrôle de nouvelles zones dans les deux districts, et les forces gouvernementales les ont forcés à se replier vers leurs positions d’origine.

Selon les médias des forces conjointes, 348 Houthis ont été tués ou blessés en soixante-douze heures de combats qui ont atteint la campagne de Hodeidah, où les hôpitaux sont submergés de combattants morts et blessés.

Des combats intermittents ont lieu Hodeidah depuis la fin de 2018, lorsque le gouvernement internationalement reconnu et les Houthis ont signé l'accord de Stockholm négocié par l'ONU.

Malgré l'arrêt d'une offensive militaire majeure des forces gouvernementales sur la ville de Hodeidah, l'accord n'a pas réussi à bloquer les tirs d'artillerie houthis et les mines antipersonnel qui ont coûté la vie à plus de 500 civils depuis 2018, selon un groupe de défense des droits local qui documente les victimes civiles de la guerre à Hodeidah.

Ce texte est une traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.