Frankly Speaking : Les développements en Arabie saoudite sont une opportunité

Ahmed Ben Soulayem, président exécutif du Dubaï Multi Commodities Centre, lors de son entretien sur Frankly Speaking. (Capture d'écran)
Ahmed Ben Soulayem, président exécutif du Dubaï Multi Commodities Centre, lors de son entretien sur Frankly Speaking. (Capture d'écran)
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Publié le Jeudi 31 mars 2022

Frankly Speaking : Les développements en Arabie saoudite sont une opportunité

Ahmed Ben Soulayem, président exécutif du Dubaï Multi Commodities Centre, lors de son entretien sur Frankly Speaking. (Capture d'écran)
  • Ben Soulayem a déclaré qu'il se félicitait de la perspective d'une plus grande concurrence avec Riyad : « Personnellement, j'aime le fait qu'il y ait des centres concurrents parce que cela engendre de la qualité, et nous sommes prêts à relever le défi.»
  • Il a frontalement critiqué le rôle qu’on a accordé à Dubaï, principal centre de commerce de l'or, dans l’accusation très récente de complicité dans la contrebande d’or en provenance d’Afrique, dans un article de Bloomberg

DUBAÏ: Le nouvel impôt sur les sociétés qui sera introduit aux Émirats arabes unis est peu susceptible d'affecter la compétitivité des zones franches du pays, a déclaré à Arab News le chef du principal centre de négoce de matières premières à Dubaï. 

Ahmed Ben Soulayem, président exécutif du Dubaï Multi Commodities Centre, a déclaré : « J’ai échangé à ce propos avec quelques membres et il en retourne que l’impôt ne s'applique pas aux zones franches. Certaines entreprises qui se concentrent sur le marché intérieur pourraient, je pense, voir l'intérêt d’en rester là si cela a du sens sur le plan commercial. » 

Il a ajouté que, même si le nouvel impôt sur les sociétés entre en vigueur l'année prochaine à un taux de 9% des bénéfices d'une entreprise, les Émirats arabes unis pourront toujours se mesurer, à leur avantage, à d’autres régimes dont le taux d’imposition est faible et continuer à attirer des entreprises internationales. « Une chose dont je suis sûr, c'est que les taxes aux Émirats arabes unis sont inférieures à celles de l'Irlande et, d’après ce que j’ai lu, l'Irlande a été un endroit agréable pour Apple », a déclaré Ben Soulayem. 

Les commentaires ont été émis dans le cadre d'une interview de grande ampleur de la série de vidéos Frankly Speaking, dans laquelle des décideurs politiques et des hommes d'affaires de premier plan discutent des grandes questions du jour. 

Ben Soulayem, dont le crédit est d'avoir fait du DMCC l'un des principaux centres de produits de base de la région, faisant commerce de tout, du café et de l'or aux crypto-monnaies, a également évoqué la perspective d'une plus grande concurrence avec Riyad, au moment où l’avancée de la capitale saoudienne pour être le centre financier et commercial dominant du Golfe s’accélère. 

La nouvelle taxe qui est prévue fait partie de la stratégie de développement de long terme des EAU, a-t-il déclaré. « Ceci est l'un des projets d'infrastructure du développement des EAU. Nous sommes le premier pays arabe à accueillir l'exposition, attendez-vous donc à davantage d'initiatives. » 

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La tour Almas, dans le quartier Jumeirah Lakes Towers de Dubaï, fait partie de la zone franche du Dubai Multi Commodities Centre (DMCC). (Photo, AN/Arnab Neil Sengupta)

« Tout n'est pas annoncé, mais je crois que les Émirats arabes unis – Abu Dhabi, Dubaï… – cherchent à fournir beaucoup plus que ce que ce qui est visible aujourd'hui. Connaissant nos dirigeants, on n'est même pas à mi-chemin ; ils veulent apporter beaucoup plus. Ils se concentrent probablement sur les deuxième, troisième et quatrième générations à venir. » 

Ben Soulayem a déclaré qu'il se félicitait de la perspective d'une plus grande concurrence avec Riyad. « Quand je regarde l'Arabie saoudite, je la vois aussi comme un pays producteur de café. Elle a des fermes en bordure du Yémen. En ce qui me concerne, mon regard sur elle se porte à différents niveaux. Les saoudiens sont également forts en bijouterie », a-t-il déclaré. 

« De même, quand l'Arabie saoudite veut se promouvoir, ce n'est pas seulement à Davos ou à New York ; vous pouviez voir des panneaux publicitaires de NEOM à Dubaï. Il y a aussi un peu du fait de se compléter. » 

Il a dit qu'il considérait les processus de développement comme une opportunité. « Personnellement, j'aime le fait qu'il y ait des centres concurrents parce que cela engendre de la qualité, et nous sommes prêts à relever le défi. C'est un défi distrayant pour moi », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il serait intéressé par la transformation et la commercialisation du café saoudien à Dubaï. 

Ben Soulayem a frontalement critiqué le rôle qu’on a accordé à Dubaï, principal centre de commerce de l'or, dans l’accusation très récente de complicité dans la contrebande d’or en provenance d’Afrique, dans un article de Bloomberg. 

« Ils ont cité le ministre des mines du Nigéria et je pense vraiment que c’est pris hors-contexte. Je ne pense pas que ce soit la conversation complète, ni que ce soit le même contexte », a-t-il déclaré. 

« Parce que le même ministre est cité disant qu’ils ont peu de données, des difficultés, des institutions minières faibles. À moins que celles-ci ne soient en train de prendre en charge cette situation, je ne pense pas que nous puissions prendre ces déclarations au sérieux. » 

« J'ai également envoyé une invitation au ministre des mines du Nigéria à venir au DMCC et visiter Dubaï pour voir comment nous gérons les entreprises. J'espère que ce que Dubaï a mis en place sera compris. »

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DMCC possède actuellement trois raffineries d'or opérationnelles, et deux autres sont prévues d'ici la fin de 2022. Les Émirats arabes unis représentent 25 % du commerce mondial de l'or, a estimé Ben Soulayem. 

Il a déclaré que les gouvernements africains et les organisations internationales de voyages pourraient également prendre des mesures plus efficaces pour lutter contre la contrebande de l'or, en particulier sous la forme de barres portables « à la main » à bord des avions. 

« Revenons à notre préoccupation puisque nous parlons de la contrebande d'or. Deux pays d’Afrique ont aujourd’hui relevé ce défi, le Ghana et l'Éthiopie, où l'or est acheté aux mineurs artisanaux. Il est acheté. L'Éthiopie offre des prix équitables - des prix plus élevés que le marché - et expédie l’or directement en Suisse pour qu'il soit raffiné. C’est la solution que ce pays a trouvée. » 

« Le Ghana a également un concept similaire. Quant au reste des pays africains, ils peuvent s'inspirer de ces exemples. Et ceux qui n'ont pas les moyens de le faire, rejoignez-moi au webinaire sur l’interdiction du port de l'or « à la main ». C'est le troisième ou le quatrième à présent. L’IATA (Association internationale du transport aérien) y assiste. Je vais m'assurer que le Conseil (mondial) de l'or y assiste également. » 

Ben Soulayem a ajouté : « Si vous pouvez interdire à une bouteille d'eau d'entrer dans un avion, vous pouvez également interdire le port d’or « à la main ». Il n'y a aucune raison d'encourager la contrebande. »

Une autre grande histoire de croissance pour le DMCC a été le commerce international du diamant, Dubaï défiant Anvers pour le titre de plus grand centre de négoce de diamants au monde, après avoir surmonté la controverse sur les origines de certaines des pierres précieuses négociées au DMMC. 

« Dans quelques semaines, nous accueillerons la réunion du Conseil mondial du diamant. L’Association de l’industrie internationale du diamant tiendra également ses réunions ici », a-t-il déclaré. » 

« Nous organisons le salon de la joaillerie probablement le plus important de l'histoire des Émirats arabes unis, auquel participent Informa ainsi que des exposants de bijoux italiens. Nous aurons ensuite notre Dubaï Diamond Conference, avec tous les sponsors, toutes les contributions et l'implication des autres. 

Se référant à la controverse, il a déclaré : « Je pense que c'est plus ou moins l'histoire. Vous verrez ici et là un commentaire, mais rien n'a vraiment attaqué la crédibilité de Dubaï. Davantage peut-être sur le fait de conquérir ce marché ou un autre. Nous grandissons si vite. 

Ben Soulayem a de grands projets pour introduire d'autres matières premières dans les entreprises prospères du commerce de café et de thé du DMCC, notamment du safran, du miel et des huiles de cuisson, ainsi que de nouveaux produits. 

« D'autres produits passionnants que je connais seraient les noix - pistaches, noix de cajou, noix d'amande. » 

« Piment, poivre noir… Je ne veux rien mentionner d'autre que la viande halal, la viande casher. Cela va probablement arriver bientôt, même si quelqu'un d'autre propose son propre projet aux Émirats arabes unis, attendez-vous à ce que, à un moment donné, nous fournissions quelque chose. » 

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Soulayem a de grands projets pour introduire d'autres produits de base dans les entreprises prospères du DMCC dans le commerce du café et du thé, notamment le safran, le miel et les huiles de cuisson, ainsi que de nouveaux produits. (Photo, AFP)

En ce qui concerne les crypto-monnaies, DMCC a récemment lancé son propre centre de monnaie numérique en partenariat avec CV Labs, une entreprise de chaîne de blocs basée au Liechtenstein. 

Ben Soulayem est enthousiasmé par les perspectives mais souhaiterait que ce soit dans environnement réglementaire maîtrisé. 

« Pour le monde de la crypto-monnaie et notre partenariat avec CV Labs, cela ajoute vraiment une autre orientation, une autre dimension à cette industrie. Je sais qu'avant CV Labs, nous avons ouvert les licences pour le commerce à compte propre. Nous nous inquiétons pour toute entreprise manipulant l'argent d'autrui si le cadre réglementaire n'est pas présent », a-t-il déclaré. 

« Ainsi, au fur et à mesure que la banque centrale et que le régulateur sont prêts à autoriser, nous nous développons. CV Labs et le DMCC Crypto Center préfèrent être dans un cadre plus réglementé. » 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le pape appelle les Libanais à «rester» dans leur pays

Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves". (AFP)
Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves". (AFP)
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  • Arrivé de Turquie dans le cadre de son premier déplacement international, Léon XIV est venu porteur d'un message de paix au Liban, qui craint le retour d'un conflit ouvert avec Israël
  • Dans un discours au palais présidentiel peu après son arrivée, il a insisté sur la situation intérieure et la nécessité d’œuvrer pour la "paix" - un mot répété 27 fois - sans évoquer les tensions régionales ni les récents bombardements israéliens

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a exhorté dimanche les Libanais à "rester" dans leur pays, où l'effondrement économique a aggravé l'émigration massive, et appelé à la "réconciliation" pour surmonter les profonds clivages politiques et communautaires au Liban.

Arrivé de Turquie dans le cadre de son premier déplacement international, Léon XIV est venu porteur d'un message de paix au Liban, qui craint le retour d'un conflit ouvert avec Israël.

Dans un discours au palais présidentiel peu après son arrivée, il a insisté sur la situation intérieure et la nécessité d’œuvrer pour la "paix" - un mot répété 27 fois - sans évoquer les tensions régionales ni les récents bombardements israéliens.

Léon XIV a également souligné le besoin "d’autorités et d’institutions qui reconnaissent que le bien commun est supérieur à celui d’une partie", et appelé la classe dirigeante à "se mettre au service du peuple avec engagement et dévouement".

La crise économique inédite qui a éclaté à l'automne 2019 et ruiné les Libanais a été imputée en grande partie à la négligence de la classe politique, régulièrement accusée de clientélisme communautaire et de corruption.

Evoquant "une hémorragie de jeunes et de familles" quittant le pays, il a reconnu qu'"il arrive parfois qu'il soit plus facile de fuir ou, tout simplement, plus pratique d'aller ailleurs". "Il faut vraiment du courage et de la clairvoyance pour rester ou revenir dans son pays", a-t-il déclaré.

L'effondrement économique depuis 2019 a accentué l'émigration massive depuis le pays, notamment des jeunes parmi lesquels un grand nombre de chrétiens.

En l'absence de chiffres officiels, un centre de recherche indépendant, al-Doualiya, estime que 800.000 Libanais ont émigré entre 2012 et 2024. La population actuelle est estimée à 5,8 millions d'habitants, dont plus d'un million de réfugiés syriens.

"Résilience" 

Dans son discours devant les responsables, la société civile et le corps diplomatique, accueilli par des applaudissements, le pape américain a appelé le Liban à "emprunter la voie difficile de la réconciliation" pour refermer les "blessures personnelles et collectives".

"Si elles ne sont pas soignées, si l'on ne travaille pas à une guérison de la mémoire, à un rapprochement entre ceux qui ont subi des torts et des injustices, il sera difficile d'avancer vers la paix", a-t-il mis en garde.

Le pays a connu une longue guerre civile (1975-1990) au sortir de laquelle aucun travail de mémoire ni de véritable réconciliation n'a été fait.

La dernière guerre avec Israël a approfondi les clivages, le Hezbollah chiite ayant ouvert le front contre Israël en octobre 2023 pour soutenir le Hamas palestinien, soulevant l'opposition d'une grande partie des autres communautés, dont les chrétiens.

Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves".

"Vous avez beaucoup souffert des conséquences d’une économie qui tue, de l'instabilité mondiale qui a également, au Levant, des répercussions dévastatrices de la radicalisation des identités et des conflits, mais vous avez toujours voulu et su recommencer", a lancé le chef de l'Eglise catholique.

Pour sa part, le président libanais Joseph Aoun, seul chef d'Etat chrétien du monde arabe, a assuré dans son discours que "la sauvegarde du Liban, unique modèle de coexistence" entre chrétiens et musulmans, "est un devoir pour l’humanité".

"Car si ce modèle venait à disparaître, nul autre lieu ne pourrait le remplacer", a-t-il ajouté.

"Dites au monde entier que nous ne mourrons pas, nous ne partirons pas, nous ne désespérerons pas et nous ne nous rendrons pas (...) Nous demeurons l’unique espace de rencontre, dans notre région - et si j’ose dire dans le monde entier", a encore dit le président libanais.

 


L’Arabie saoudite fournit plus de 142 milliards de dollars d’aide à 173 pays

Al-Rabeeah a déclaré que le Royaume avait mené à bien 8 406 projets humanitaires, d'aide, de développement et caritatifs d'une valeur totale de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays. (Fourni)
Al-Rabeeah a déclaré que le Royaume avait mené à bien 8 406 projets humanitaires, d'aide, de développement et caritatifs d'une valeur totale de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays. (Fourni)
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  • Al-Rabeeah a ajouté que, sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, les efforts humanitaires du Royaume s’étaient considérablement intensifiés

LONDRES : Le Dr Abdullah Al-Rabeeah, directeur général de KSrelief, a souligné le rôle de premier plan joué par l'Arabie saoudite dans l'action humanitaire mondiale.

Lors d’une conférence sur l’humanité en médecine au Zayed Centre for Research into Rare Disease in Children, au Great Ormond Street Hospital de Londres, Al-Rabeeah a indiqué que le Royaume avait réalisé 8 406 projets humanitaires, de secours, de développement et caritatifs, pour une valeur de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays.

Cela le classe au premier rang du monde arabe et en fait l’un des principaux donateurs au niveau international.

Al-Rabeeah a ajouté que, sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, les efforts humanitaires du Royaume s’étaient fortement développés.

Depuis sa création en 2015, KSrelief a à lui seul mis en œuvre 3 881 projets d’une valeur de plus de 8,25 milliards de dollars dans 109 pays, couvrant des secteurs clés tels que la santé, la sécurité alimentaire, l’éducation et l’eau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les forces israéliennes tuent 13 personnes lors d'une opération dans le sud de la Syrie

Un homme assis sur des décombres dans un site endommagé à la suite d'un raid israélien vendredi à Beit Jinn, en Syrie. (Reuters)
Un homme assis sur des décombres dans un site endommagé à la suite d'un raid israélien vendredi à Beit Jinn, en Syrie. (Reuters)
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  • Des troupes israéliennes ont arrêté des membres présumés de ce que l’armée a appelé l’organisation Jemaah islamique lors d’une opération nocturne dans le village syrien de Beit Jinn
  • Au moins 10 personnes auraient été tuées lors du raid, selon la télévision d’État syrienne.

DUBAÏ : Au moins 13 personnes ont été tuées et 24 blessées par les forces israéliennes lors d’un raid nocturne sur le village de Beit Jinn, dans le sud de la Syrie, selon l’agence syrienne SANA.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné l’opération comme un « crime de guerre » et accusé Israël de vouloir « enflammer la région ».

« Nous dormions quand nous avons été réveillés à trois heures du matin par des tirs », a raconté le blessé Iyad Taher à l’AFP depuis l’hôpital Al-Mouwassat à Damas.

« Nous sommes sortis pour voir ce qui se passait et nous avons vu l’armée israélienne dans le village, des soldats et des chars. Puis ils se sont retirés, l’aviation est arrivée et les obus ont commencé à tomber. J’ai été touché au cou par des éclats. »

Un responsable local a indiqué à l’AFP que les forces israéliennes avaient fait irruption dans le village pour capturer trois hommes, déclenchant des affrontements.

« Après les affrontements, les forces d’occupation israéliennes ont bombardé la zone à l’artillerie et aux drones », a déclaré le responsable du village, Abdul Rahman Al-Hamrawi.

À l’hôpital, Ahmad Kamal a raconté à l’AFP que lui et d’autres « avaient ouvert le feu sur la patrouille israélienne pour se défendre et les empêcher de nous emmener. Mon frère a été tué et j’ai été blessé. »

Les troupes israéliennes affirment avoir arrêté des membres présumés de la Jamaa Islamiya, groupe basé au Liban et allié au Hamas palestinien, lors de l’opération nocturne.

Selon l’armée israélienne, les soldats ont essuyé des tirs et ont riposté avec un soutien aérien, faisant six blessés dans leurs rangs.

L’armée affirme que toutes les cibles recherchées ont été arrêtées et que plusieurs combattants ont été tués, ajoutant que des troupes restent déployées dans la zone.

Israël a mené de nombreuses frappes en Syrie en 2025, visant des secteurs autour de Damas et dans le sud du pays, affirmant vouloir contrer des menaces et protéger la communauté druze proche de la frontière.

Israël dit agir contre des groupes qu’il considère comme hostiles, tandis que les autorités syriennes affirment que les frappes ont tué des soldats.

Depuis la chute du président syrien Bachar Al-Assad en décembre 2024 et l’arrivée d’un nouveau leadership à Damas, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie.

Israël a également envoyé des troupes dans la zone tampon patrouillée par l’ONU, qui sépare les forces israéliennes et syriennes sur le plateau du Golan depuis 1974.

Israël occupe le Golan syrien depuis 1967 et l’a annexé en 1981, une décision non reconnue par la communauté internationale.

Dans une résolution adoptée le 6 novembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a réaffirmé son ferme soutien à la « souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale » de la Syrie.

Au cours de l’été, des contacts de haut niveau ont eu lieu entre responsables israéliens et syriens, avec l’aide de Paris et Washington.

L'envoyée spéciale adjointe de l’ONU pour la Syrie, Najat Rochdi, a condamné l’attaque israélienne, la qualifiant de « violation grave et inacceptable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com