L'Arabie saoudite accueille le 1er Forum d’art numérique de la région

Le forum a proposé des panels et des ateliers de travail en présence des leaders de la sphère de l'art numérique. (SPA)
Le forum a proposé des panels et des ateliers de travail en présence des leaders de la sphère de l'art numérique. (SPA)
Le forum a proposé des panels et des ateliers de travail en présence des leaders de la sphère de l'art numérique. (SPA)
Le forum a proposé des panels et des ateliers de travail en présence des leaders de la sphère de l'art numérique. (SPA)
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Publié le Lundi 28 février 2022

L'Arabie saoudite accueille le 1er Forum d’art numérique de la région

  • Les jetons non fongibles ou NFT ont connu une «ascension fulgurante» au cours des dix-huit derniers mois, selon Sotheby's
  • À travers une série de panels et d'ateliers, les amateurs et les enfants du numérique ont pu découvrir en temps réel toutes les actualités du monde des NFT

RIYAD: L'Arabie saoudite a accueilli le 1er Forum d'art numérique du Moyen-Orient et elle a mis en place la première exposition de jetons non fongibles (NFT) dans la région.

La société de ventes aux enchères Sotheby's, en partenariat avec la Commission des arts visuels du ministère de la Culture, a organisé cet événement qui se déroule parallèlement à la Biennale d'art contemporain de Diriyah, à Riyad (du 25 au 27 février).

Alors que la biennale réunit des artistes saoudiens et internationaux dans le but de célébrer la culture contemporaine, le Forum d'art numérique a rassemblé un public légèrement différent.

À travers une série de panels et d'ateliers, en présence de leaders de la sphère des NFT, les amateurs et les enfants du numérique ont pu découvrir en temps réel toutes les actualités du monde des NFT et mieux comprendre, en particulier, la sécurité des portefeuilles numériques. Il était également possible de participer à l’événement dans le métavers.

Un NFT est un bien numérique qui représente des objets du monde réel, comme des œuvres d’art. Il ne peut être reproduit. La blockchain apporte la preuve de son unicité. N'importe qui dans le monde peut le consulter à titre de référence, mais la protection des artistes et de leurs œuvres, émises en tant que NFT, est garantie.

Un visiteur découvre Bored Ape Yacht Club 8817 (2021) de Yuga Labs, l'une des œuvres exposées au 1er Forum d’art numérique de Riyad. (Twitter)
Un visiteur découvre Bored Ape Yacht Club 8817 (2021) de Yuga Labs, l'une des œuvres exposées au 1er Forum d’art numérique de Riyad. (Twitter)

L'espace hors ligne du forum présentait dix NFT illustres. Retraçant l'histoire des jetons non fongibles depuis leur création, il y a sept ans, jusqu'à aujourd'hui, le programme dédié avait pour objectif de réunir les artistes, les collectionneurs et les conservateurs.

«L'art numérique offre aux praticiens et aux collectionneurs d'art, qu'ils soient émergents ou établis, de nouveaux moyens pour découvrir, collectionner et créer avec des pairs du monde entier», explique Dina Amin, directrice générale de la commission. Elle ajoute: «Alors que le secteur des arts visuels du Royaume continue son développement rapide, nous sommes ravis de nous associer à des experts de renommée mondiale tels que Sotheby's pour offrir cette occasion unique d'aborder les NFT et l'art numérique à Riyad.»

L'artiste saoudien Ahaad al-Amoudi est le créateur de The Mirage, une vidéo NFT de dix secondes. Sur un écran divisé en deux, on voit d’un côté un chien qui court et de l’autre un homme à cheval. On entend en boucle la voix d'un homme arabe qui parle en anglais.

Ahaad al-Amoudi a déclaré: «Plus les chiens vous aiment, plus ils vont courir pour vous le jour de la compétition. C'est une question de relations, il ne s'agit pas seulement d’entraînement».

Les visiteurs étaient invités à scanner le QR Code qui accompagne chaque œuvre et même à les acheter par le biais d’applications comme OpenSea, qui se présente comme «le premier et le plus grand marché de NFT du monde».

Le buzz autour des NFT a commencé lorsque l’Arabie saoudite était confinée, lors des premiers jours de la pandémie, en 2020. Mais le sujet semblait surtout réservé aux «aficionados de crypto» et aux personnes qui semblaient avoir trop de temps libre et surfaient sur Internet. En 2022, le métavers est devenu une réalité dans laquelle il vaut sans doute la peine de s’investir.

L'Arabie saoudite est tellement connectée et l'utilisation des smartphones y est si répandue, souligne Sebastian Fahey, directeur général de Sotheby's Europe, Moyen-Orient et Afrique, qu'il était logique que le Royaume accueille le premier forum NFT de la région.

«Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un mariage parfait entre la communauté locale et celle des enfants du numérique, qui est en train de se construire», fait-il savoir à Arab News. «Et, comme l'ont montré les questions posées par le panel aujourd'hui, il existe déjà une communauté d'amateurs et de collectionneurs d'art numérique très bien établie à Riyad et en Arabie saoudite. C’est un pays très connecté; il est donc logique pour nous d'être ici.»

«Sotheby’s est une société de vente aux enchères vieille qui a deux cent soixante-dix-huit ans et, tout au long de notre histoire, nous avons utilisé notre ADN pour sélectionner les meilleurs œuvres dans chaque genre. Aujourd’hui, ce mouvement, ce moyen d'expression qu'est l'art numérique, les NFT, connaît une ascension fulgurante depuis environ un an et demi.»

Cette exposition d’envergure internationale exposait les œuvres de créateurs que Sebastian Fahey tient pour «certains des artistes les plus importants et marquants, d’un point de vue historique, de l'espace NFT, en remontant jusqu'au tout premier NFT émis: l’œuvre séminale Quantum de Kevin McCoy, émise le 3 mai 2014».

Edward Gibbs, président de Sotheby's Moyen-Orient et Inde, souligne que la dimension éducative des NFT constitue une «prochaine étape naturelle» dans l'histoire de la société de vente aux enchères, qui soutient des programmes culturels innovants. Cette dimension éducative témoigne également de son engagement de longue date envers l'Arabie saoudite.

«Nous sommes ravis d'accueillir ce projet inédit à la Biennale de Diriyah en tant que partenaires de la Commission des arts visuels et de Sotheby’s», se réjouit Aya al-Bakri, PDG de la Fondation de la Biennale de Diriyah. «La Biennale constitue un véritable pôle d'engagement artistique et d’apprentissage. Elle inspire un dialogue créatif entre les différentes cultures tout en développant l’écosystème local.»

La biennale se poursuit jusqu’au 11 mars et expose des artistes de renommée mondiale.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher

Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
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  • Des massacres se poursuivent à El-Facher, dernière grande ville du Darfour tombée aux mains des Forces de soutien rapides (FSR) après 18 mois de siège
  • La situation est décrite comme « apocalyptique » par les diplomaties allemande et britannique, tandis que l’ONU réclame des enquêtes rapides sur les atrocités et que plus de 65 000 civils ont fui la ville, désormais en ruines

Port-Soudan: De nouvelles images satellites et l'ONG Médecins sans frontières (MSF) suggèrent samedi la poursuite des massacres dans la ville soudanaise d'El-Facher, près d'une semaine après sa prise par les paramilitaires.

Alors que les informations sur des violences contre les civils se multiplient, les chefs de la diplomatie allemande et britannique ont alerté sur une situation "absolument apocalyptique" et "véritablement terrifiante" sur le terrain.

Après 18 mois de siège, les Forces de soutien rapides (FSR, paramilitaires) de Mohamed Daglo ont pris dimanche El-Facher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle dans leur guerre contre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane.

Selon le Laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, qui analyse des vidéos et des images satellites, les dernières images datant de vendredi ne "montrent aucun mouvement à grande échelle" à El-Facher, ce qui suggère que la majorité de sa population est "morte, capturée ou cachée".

Le laboratoire a identifié au moins 31 groupes d'objets correspondant à des corps humains entre lundi et vendredi, dans différents quartiers, sur des sites universitaires et des sites militaires. "Les indices montrant que les massacres se poursuivent sont clairement visibles", conclut-il.

- "Tuées, retenues, pourchassées" -

MSF a lui aussi dit craindre samedi qu'un "grand nombre de personnes" y soient toujours "en grave danger de mort" et que les civils soient empêchés par les FSR et leurs alliés "d'atteindre des zones plus sûres" comme Tawila.

Des milliers de personnes ont déjà fui El-Facher pour cette ville située à environ 70 km à l'ouest, et où les équipes de MSF se sont préparées à faire face à un afflux massif de déplacés et de blessés.

Des survivants ont raconté à l'ONG que les personnes ont été séparées selon leur sexe, âge ou identité ethnique présumée, et que beaucoup sont toujours détenues contre rançon. Un survivant a rapporté des "scènes horribles" où des combattants écrasaient des prisonniers avec leurs véhicules.

"Le nombre de personnes arrivées à Tawila est très faible (...) Où sont toutes les personnes manquantes, qui ont déjà survécu à des mois de famine et de violence à El-Facher?" s'interroge Michel-Olivier Lacharité, responsable des opérations d'urgence chez MSF. "D'après ce que nous disent les patients, la réponse la plus probable, bien qu'effrayante, est qu'elles sont tuées, retenues et pourchassées lorsqu'elles tentent de fuir", relate-t-il.

Au total, plus de 65.000 civils ont fui El-Facher, où des dizaines de milliers de personnes sont encore piégées, selon l'ONU. Avant l'assaut final des paramilitaires, la ville comptait environ 260.000 habitants.

- "Apocalyptique" -

Depuis dimanche, plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des hommes en uniforme des FSR procédant à des exécutions sommaires à El-Facher, les paramilitaires affirmant que plusieurs de ces enregistrements ont été "fabriqués" par des sites liés à l'armée.

Les paramilitaires ont affirmé jeudi avoir arrêté plusieurs de leurs combattants soupçonnés d'exactions lors de la prise d'El-Facher, l'ONU réclamant vendredi des enquêtes "rapides et transparentes" après des "témoignages effroyables" d'atrocités dans cette localité.

S'exprimant en marge d'une conférence à Bahreïn, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a décrit samedi la situation à El-Facher comme "absolument apocalyptique", évoquant comme l'ONU la "pire crise humanitaire du monde". "Les FSR se sont publiquement engagés à protéger les civils et devront rendre compte de leurs actions", a-t-il ajouté.

"Les informations qui nous parviennent du Darfour ces derniers jours sont véritablement terrifiantes", a déclaré son homologue britannique Yvette Cooper, évoquant les "atrocités commises, exécutions de masse, famine et le viol comme arme de guerre".

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle l'est et le nord du pays, et les FSR, désormais maîtres de l'ensemble du Darfour, une région vaste comme la France métropolitaine.

Les pourparlers en vue d'une trêve, menés depuis plusieurs mois par un groupe réunissant les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis, selon des rapports de l'ONU, tandis que l'armée bénéficie de l'appui de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.