Présidentielle: Macron toujours focalisé sur l'Ukraine, les candidats reçus à Matignon

Une «réunion d'information» à destination des principaux candidats autour du conflit en Ukraine et des sanctions infligées à la Russie, a eu lieu au palais de Matignon (Photo, AFP).
Une «réunion d'information» à destination des principaux candidats autour du conflit en Ukraine et des sanctions infligées à la Russie, a eu lieu au palais de Matignon (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 01 mars 2022

Présidentielle: Macron toujours focalisé sur l'Ukraine, les candidats reçus à Matignon

  • Entre la gestion de la guerre russo-ukrainienne et la date limite, vendredi, pour déposer sa candidature, le président sortant est pris en tenaille
  • Après une pré-campagne marquée par la pandémie de Covid, la présidentielle d'avril est impactée de plein fouet par un conflit international en Europe

PARIS: La campagne présidentielle chamboulée par la guerre en Ukraine: Emmanuel Macron, qui va officialiser sa candidature dans les prochains jours, a multiplié lundi les rendez-vous diplomatiques tandis que son Premier ministre a reçu des candidats contraints de se positionner, non sans quelques contorsions.


Entre la gestion de la guerre russo-ukrainienne et la date limite, vendredi, pour déposer sa candidature, le président sortant est pris en tenaille, à seulement 41 jours du premier tour. Situation inédite sous la Vème République: après une pré-campagne marquée par la pandémie de Covid, la présidentielle d'avril est impactée de plein fouet par un conflit international en Europe.


Le choix du timing et de la forme de la déclaration de candidature - peut-être lors d'un journal télévisé - d'Emmanuel Macron, donné depuis des mois largement favori dans les sondages, est délicat au vu de la volatilité de la situation internationale. 


Même si le conflit en Ukraine écrase la campagne et pourrait finalement se transformer en atout pour un chef d'Etat en exercice dans une période d'extrême instabilité. Deux sondages réalisés après l'invasion russe l'ont d'ailleurs donné lundi en hausse de 2 à 3 points au premier tour, à 27/28% d'intentions de vote.

«Le moment du doute est terminé», insiste Hidalgo devant la direction du PS

"Le moment du doute est terminé", a déclaré lundi soir la candidate PS Anne Hidalgo, en invitant le parti socialiste à "lâcher toutes (ses) forces dans la bataille" et "à montrer ce qu'un grand parti peut porter" dans la crise russo-ukrainienne.


"Nous sommes cette gauche, républicaine, européenne, enracinée dans ce pays et en Europe, qui a toujours porté cette vision de la paix, qui s'appuie sur la reconnaissance des peuples à disposer d'eux-mêmes, et sur l'idée que, pour avoir la paix et la prospérité, il faut lutter contre les inégalités qui sont toujours la source des conflits. J'ajoute une deuxième source à ces conflits, la question énergétique et la question relative au changement climatique", a-t-elle insisté devant un bureau national extraordinaire du PS, réuni en visioconférence.


"Nous somme la force politique qui, à gauche, porte ces valeurs, cette histoire. Il faut que nous soyons fiers de les porter", a poursuivi la candidate, créditée d'environ 2% d'intentions de vote.

Nouvel entretien Macron-Poutine 
Après avoir présidé un Conseil de défense en matinée, le chef de l'Etat a échangé lundi pendant 1H30 avec Vladimir Poutine, en lui demandant notamment l'arrêt des frappes contre les civils et la sécurisation des axes routiers. Le président russe "a confirmé sa volonté de s’engager" sur ces points, selon l'Elysée. Mais il a jugé le président russe "très déterminé et enfermé dans une logique de confrontation". Il s'agit du deuxième entretien entre les deux hommes depuis le début jeudi de l'invasion de l'Ukraine.


Un peu plus tard, après une visioconférence réunissant les dirigeants français, américain, britannique, canadien, allemand, italien, japonais, polonais et roumain, de l'UE et de l'Otan, les Européens et leurs alliés ont affirmé être prêts à prendre des sanctions supplémentaires contre la Russie, selon la présidence française.


Le président Macron dînait ensuite à l'Elysée avec le chancelier allemand Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour un dîner de travail avec des industriels européens.


Signe supplémentaire que cette campagne ne ressemblera à aucune autre, il n'y a, "à ce stade, pas de meeting prévu ce week-end à Marseille" pour Emmanuel Macron, comme initialement prévu, a indiqué son équipe de campagne. Selon une source interne au parti présidentiel, "personne n'imagine une expression de ferveur samedi, en raison du contexte international".

Les candidats à Matignon 
De son côté, le Premier ministre Jean Castex a organisé une "réunion d'information" à destination des principaux candidats autour du conflit en Ukraine et des sanctions infligées à la Russie.


"La réunion a été de bonne tenue (et) s'est faite dans un esprit de grande responsabilité", a relevé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.


A la sortie, les candidats se sont félicités d'une discussion "utile et importante", en affichant pour la plupart leur soutien aux sanctions contre la Russie. Plusieurs d'entre eux ont insisté sur l'importance de maintenir le dialogue démocratique malgré la crise actuelle en précisant que le Premier ministre avait donné des "garanties" à ce sujet.


La guerre en Ukraine oblige aussi les candidats à chambouler leurs programmes et à se positionner sur le conflit et ses conséquences.


Le candidat d'extrême droite Eric Zemmour, qui a condamné Moscou mais dont les positions prorusses font débat, a estimé lundi sur RTL que l'arrivée de réfugiés ukrainiens risque de "déstabiliser la France", et "préfère qu'ils soient en Pologne", qu'il "faut aider" à faire face.


La candidate LR, Valérie Pécresse, a pour sa part lancé des piques à ses adversaires d'extrême droite estimant "que tous ceux qui prônent une admiration ou ont une fascination pour Vladimir Poutine sont discrédités aujourd'hui pour présider la France".


A gauche, la socialiste Anne Hidalgo ou encore l'écologiste Yannick Jadot s'en sont eux pris ces derniers jours à M. Mélenchon, accusé lui aussi de sympathies envers Moscou avant la guerre. Lors d'un déplacement à la Réunion ce weekend, M. Mélenchon a admis avoir "commis une erreur".


Le candidat écologiste a défendu pour sa part un projet écologique qui est aussi un projet "de souveraineté et de sécurité" et permet de "répondre structurellement à la crise ukrainienne".


Il a opposé son projet à ceux de la Russie et de la Chine "qui assument un capitalisme prédateur (…) et la dictature" pour "installer un nouvel ordre mondial fondé sur un capitalisme qui s’affranchit des responsabilités environnementales et sociales".


Narcobanditisme: la porte-parole du gouvernement sera à la marche blanche samedi à Marseille

La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a annoncé vendredi qu'elle irait à la marche blanche prévue samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme, soulignant que sa présence devait illustrer le "soutien de l'Etat". (AFP)
La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a annoncé vendredi qu'elle irait à la marche blanche prévue samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme, soulignant que sa présence devait illustrer le "soutien de l'Etat". (AFP)
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  • "Au-delà des actes forts et des engagements du ministre de l'Intérieur et du garde des Sceaux, l'État et singulièrement le gouvernement devaient marquer, symboliquement et humblement, leur soutien et leur solidarité lors de ce rassemblement
  • "Les réflexes partisans n'ont pas leur place dans une telle marche et dans un tel combat", a estimé Mme Bregeon, espérant que les participants seraient "le plus nombreux possible" samedi

PARIS: La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a annoncé vendredi qu'elle irait à la marche blanche prévue samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme, soulignant que sa présence devait illustrer le "soutien de l'Etat".

Le jeune homme de 20 ans a été assassiné le 13 novembre par deux hommes à moto, et la justice étudie la piste d'"un crime d'intimidation" lié au militantisme de son frère.

"Le gouvernement sera présent et je me rendrai samedi à Marseille en compagnie de mon collègue Vincent Jeanbrun, qui est ministre de la Ville et du Logement", a déclaré Maud Bregeon sur TF1 vendredi, ajoutant que ce drame avait "profondément choqué tous nos concitoyens".

La porte-parole a assuré que son déplacement serait fait "humblement, avec la modestie et la pudeur que cet événement nécessite, sans communication sur place".

Il s'agit, selon elle, de "marquer l'engagement total du gouvernement et le soutien de l'État, du président de la République et du Premier ministre, à cette famille et aux proches de Mehdi Kessaci".

"Au-delà des actes forts et des engagements du ministre de l'Intérieur et du garde des Sceaux, l'État et singulièrement le gouvernement devaient marquer, symboliquement et humblement, leur soutien et leur solidarité lors de ce rassemblement où habitants, élus locaux et nationaux feront bloc contre le narcotrafic", a précisé l'entourage de Maud Bregeon à l'AFP.

La porte-parole retrouvera à Marseille de nombreuses autres personnalités politiques, dont beaucoup issues de gauche, comme Olivier Faure (PS) ou Marine Tondelier (les Ecologistes).

"Les réflexes partisans n'ont pas leur place dans une telle marche et dans un tel combat", a estimé Mme Bregeon, espérant que les participants seraient "le plus nombreux possible" samedi.

Si les courants politiques s'accordent sur le constat, ils s'opposent sur les voies à suivre pour contrer le narcotrafic.

Le député LFI du Nord Ugo Bernalicis a ainsi affirmé sur franceinfo que "ce qu'on demande au gouvernement, c'est pas tant la participation à cette marche, c'est de faire en sorte que les moyens soient à la hauteur des enjeux". Et "le compte n'y est pas", a-t-il dit.

Il a notamment appelé à s'attaquer au "cœur du problème" en légalisant le cannabis, dont la vente est "le moteur financier" des trafiquants, selon lui.

Le député insoumis des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard, qui sera présent samedi, a exhorté à un "changement de doctrine complet", demandant par exemple plus de moyens pour la police judiciaire.

"Plutôt que d'envoyer des policiers chasser le petit consommateur, je pense au contraire qu'il faut concentrer les moyens dans le démantèlement des réseaux de la criminalité organisée", a-t-il dit.

Quant à la suggestion du maire de Nice Christian Estrosi d'engager l'armée contre le narcotrafic, Maud Bregeon a rappelé que ce n'était "pas les prérogatives de l'armée" et "qu'on a pour ça la police nationale, la gendarmerie nationale, la justice de la République française".


Une centaine de personnes en soutien à un directeur d'école menacé de mort

Un rassemblement de soutien d'environ 150 personnes se tenait vendredi matin devant une école maternelle située à Rennes, dans l'ouest de la France, dont le directeur a été menacé de mort par une famille refusant que leur fillette soit encadrée par un homme. (AFP)
Un rassemblement de soutien d'environ 150 personnes se tenait vendredi matin devant une école maternelle située à Rennes, dans l'ouest de la France, dont le directeur a été menacé de mort par une famille refusant que leur fillette soit encadrée par un homme. (AFP)
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  • Cet enseignant a porté plainte le 14 octobre "pour des faits de menace de mort datant du 10 octobre", a affirmé jeudi le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet. Le rectorat a également porté plainte
  • "On reproche simplement au collègue d'être un homme et d'encadrer des jeunes enfants", a déploré Mickaël Bézard, du syndicat Force Ouvrière (FO) des écoles, présent devant l'établissement

RENNES: Un rassemblement de soutien d'environ 150 personnes se tenait vendredi matin devant une école maternelle située à Rennes, dans l'ouest de la France, dont le directeur a été menacé de mort par une famille refusant que leur fillette soit encadrée par un homme.

Cet enseignant a porté plainte le 14 octobre "pour des faits de menace de mort datant du 10 octobre", a affirmé jeudi le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet. Le rectorat a également porté plainte.

Selon des sources syndicales, la famille n'aurait pas toléré que l'instituteur accompagne la fillette aux toilettes.

"On reproche simplement au collègue d'être un homme et d'encadrer des jeunes enfants", a déploré Mickaël Bézard, du syndicat Force Ouvrière (FO) des écoles, présent devant l'établissement.

"Il n'y a pas d'aspect religieux derrière tout ça" a insisté Fabrice Lerestif, un autre représentant de ce syndicat à l'échelle départementale, reprenant les termes du ministre français de l'Éducation, Édouard Geffray, en marge d’un déplacement la veille près de Lyon (centre-est).

Environ 150 personnes, dont des enseignants d'écoles voisines et une trentaine de parents d'élèves, étaient présents devant l'école, fermée pour la journée. "Soutien à notre collègue", "Parents unis! Respect et soutien total à nos enseignants", clamaient deux pancartes accrochées aux grilles.

Parmi les parents d'élèves, Pierre Yacger est venu avec ses enfants soutenir l'équipe éducative "en qui on a pleinement confiance". Concernant le directeur, "on n'a jamais eu de retour négatif", a-t-il affirmé.

Choqué, l'enseignant est depuis en arrêt de travail. Il est "meurtri par la situation" qui a "eu un impact fort sur l'ensemble de l'école", alors qu'il s'agit d'un établissement "où tout se passe bien", a précisé Mickaël Bézard.

Le corps enseignant demande que la fillette, toujours scolarisée dans cette école, soit changée d'établissement, "pour retrouver aussi un climat serein", a-t-il poursuivi.

"Cette enfant, peut-être, va être scolarisée ailleurs", a estimé Gaëlle Rougier, adjointe à l'éducation à la municipalité de Rennes. "Il va bien falloir poursuivre une médiation avec la famille", a-t-elle ajouté.


Le ministre Nicolas Forissier à Riad, pour renforcer le partenariat économique avec l’Arabie

Dans un contexte de profondes transformations au Moyen-Orient, la France entend consolider sa position économique en Arabie saoudite et accompagner la dynamique de modernisation engagée par le Royaume. Dans cette perspective, le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Nicolas Forissier, effectue une visite de trois jours à Riyad, du 21 au 23 novembre. (AFP)
Dans un contexte de profondes transformations au Moyen-Orient, la France entend consolider sa position économique en Arabie saoudite et accompagner la dynamique de modernisation engagée par le Royaume. Dans cette perspective, le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Nicolas Forissier, effectue une visite de trois jours à Riyad, du 21 au 23 novembre. (AFP)
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  • Ce déplacement, le premier dans la région depuis sa prise de fonctions, se veut, selon une source diplomatique, à la fois politique, économique et stratégique
  • Il vise à accélérer la relation bilatérale, à soutenir la présence française dans les grands projets saoudiens et à positionner la France comme partenaire clé des grands événements mondiaux que le Royaume accueillera dans les prochaines années

PARIS: Dans un contexte de profondes transformations au Moyen-Orient, la France entend consolider sa position économique en Arabie saoudite et accompagner la dynamique de modernisation engagée par le Royaume.
Dans cette perspective, le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Nicolas Forissier, effectue une visite de trois jours à Riyad, du 21 au 23 novembre.

Ce déplacement, le premier dans la région depuis sa prise de fonctions, se veut, selon une source diplomatique, à la fois politique, économique et stratégique.
Il vise à accélérer la relation bilatérale, à soutenir la présence française dans les grands projets saoudiens et à positionner la France comme partenaire clé des grands événements mondiaux que le Royaume accueillera dans les prochaines années.

Le voyage intervient également dans le prolongement de la dynamique ouverte par la visite d’État d’Emmanuel Macron en Arabie saoudite en 2024.
À cette occasion, près de 10 milliards d’euros de contrats et d’engagements commerciaux avaient été annoncés, accompagnés d’un traité bilatéral instaurant un Conseil de partenariat destiné à structurer la coopération franco-saoudienne sur le long terme.

Le déplacement de Forissier s’inscrit donc dans une phase de déploiement opérationnel de ces engagements, au moment où Riyad multiplie les initiatives pour diversifier son économie bien au-delà des hydrocarbures.

L'Arabie saoudite, une transformation sans précédent

D’après la source diplomatique, le ministre arrive à un moment charnière : portée par la Vision 2030, l’Arabie saoudite engage une transformation sans précédent de ses secteurs économiques — énergie, transports, infrastructures, tourisme, technologies, divertissement ou encore ville intelligente.

Dans chacun de ces domaines, les entreprises françaises sont déjà présentes et reconnues, affirme la source, qui cite parmi les réalisations majeures le fait qu’Alstom a construit six lignes du métro de Riyad et se positionne pour la construction de la septième.
La RATP doit, pour sa part, participer à l’exploitation du réseau, tandis que Bouygues Construction est engagée dans la réalisation du gigantesque parc de loisirs Qiddiya, et que le groupe Accor, ainsi que d’autres acteurs du tourisme, contribue au développement d’AlUla.

La France dispose ainsi d’un capital de confiance solide auprès des autorités saoudiennes, et pour Paris, l’enjeu est désormais de passer à l’échelle supérieure, alors que le pays s’apprête à accueillir l’Exposition universelle 2030, puis la Coupe du monde de football 2034.
Pour ces deux événements, la France entend faire valoir des atouts uniques : la réussite internationale de l’organisation des JO 2024, l’expertise éprouvée de ses entreprises à l’export et son soutien constant à la candidature saoudienne à l’Expo 2030.

En 2024, les échanges bilatéraux de biens (hors matériel militaire) ont atteint 7,6 milliards d’euros, confirmant la vigueur de la coopération commerciale.
Par ailleurs, la France se classe troisième investisseur étranger en Arabie saoudite, tandis que le stock d’investissements directs français atteignait, selon le ministère saoudien de l’Investissement, 17,4 milliards de dollars en 2023.
Autant d’indicateurs attestant du dynamisme de la relation et de son potentiel de croissance.

Séance de travail avec CMA-CGM, Lagardère, Air Liquide, Veolia et d’autres 

Le déplacement de Nicolas Forissier s’articule autour de trois axes : des rencontres institutionnelles, l’animation d’un forum économique et la valorisation des succès français sur le terrain.
Selon le ministère français des Affaires étrangères, la première journée sera marquée par des rencontres avec les acteurs clés des grands projets saoudiens, dont le ministre des Transports, élargies à plusieurs entreprises françaises du secteur.

Il participera ensuite à une séance de travail élargie regroupant CMA-CGM, Lagardère, Air Liquide, Veolia et d’autres groupes majeurs, puis effectuera une visite au parc d’attractions Qiddiya, considéré comme un projet emblématique de la Vision 2030, en présence de Bouygues Construction.

Suivra également une visite du métro de Riyad, développé par Alstom, puis un entretien en format restreint avec Mohamed Ben Laden, président du comité d’affaires France–Arabie saoudite.
Ces séquences, indique la source diplomatique, permettront au ministre de souligner le rôle déterminant joué par les entreprises françaises et leur capacité à accompagner les ambitions du Royaume.

Le lendemain, Forissier coprésidera, avec son homologue, le ministre saoudien du Commerce Majid Al-Qassabi, un forum d’affaires d’envergure, le premier en Arabie saoudite spécifiquement consacré aux grands projets urbains de Riyad, à la préparation de l’Expo 2030 et à la Coupe du monde 2034.
Ce forum réunira des institutions saoudiennes, des décideurs publics et des acteurs économiques français afin d’identifier les opportunités concrètes pour les groupes tricolores.

Des entretiens bilatéraux sont prévus avec le ministre du Commerce, Majid Al-Qassabi, le ministre de l’Investissement, Khalid Al-Falih, ainsi que Tariq Al-Faris, président de la Royal Commission for Riyadh City, et Talal Al-Mari, CEO de l’Expo 2030 Riyad.
Ces échanges doivent permettre d’approfondir le dialogue politique et de préparer la conclusion de nouveaux contrats, dont plusieurs sont en cours de finalisation.