Salon mondial de la défense à Riyad: les femmes du CCG au premier plan

En 2014, la commandante Mariam al-Mansouri est devenue la première femme des EAU et du monde arabe à piloter un avion de combat (Photo, AN).
En 2014, la commandante Mariam al-Mansouri est devenue la première femme des EAU et du monde arabe à piloter un avion de combat (Photo, AN).
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Publié le Mardi 01 mars 2022

Salon mondial de la défense à Riyad: les femmes du CCG au premier plan

  • Au sein du CCG, de plus en plus de femmes choisissent de devenir militaires
  • Dans certains pays, cette évolution s'est heurtée à des oppositions

RIYAD: Le Salon mondial de la défense (World Defense Show) a toujours attiré une majorité d’hommes. Cette année pourtant, plus de 25 femmes prendront la parole au cours du WDS qui se tiendra la semaine prochaine à Riyad.
Cela constitue un changement important au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG). De plus en plus de femmes parmi les nations qui la composent choisissent de devenir militaires. Une nouvelle dynamique qui s'observe notamment aux EAU, au Koweït, en Arabie saoudite et au Qatar.
Les EAU ont été le premier pays du CCG à intégrer les femmes dans le secteur de la défense.
«Cela remonte à l’année 1991, quand l’école militaire Khawla bint el Azwar a été établie afin de former les femmes au service du secteur militaire des EAU. Chaque année, un groupe de femmes soldats obtiennent leur diplôme et remplissent leur devoir de service militaire», explique Myriam Sfeir, directrice de l'Institut arabe pour les femmes (AIW) de l'Université libano-américaine (LAU), lors d’une entrevue avec Arab News.
Alors que la participation des femmes dans le secteur été jusqu'ici relativement faible dans la région par rapport à l'Occident, la tendance semble avoir changé. Certaines femmes, de grand talent, accomplissent désormais leur devoir national.
Reem Al Buainain, à titre d’exemple, est devenue la première femme officier du CCG à s’entraîner en Allemagne. Programmeuse au sein de l’armée émirienne, elle a été choisie en 2018 pour intégrer l’École de l’OTAN pour le personnel militaire.
Al Buainain n'est pas la seule pionnière en la matière. «En 2014, la commandante Mariam al-Mansouri était la première femme des EAU et du monde arabe à piloter un avion de combat (de type F-16), dans une campagne aérienne contre Daech en Syrie», poursuit Sfeir.
Les exploits de ces femmes qui font la une des journaux locaux alimentent les aspirations des jeunes filles qui considèrent désormais l'armée comme une option de carrière respectable.
S'engager ne signifie pas forcément participer à une guerre. Les forces armées contribuent tout aussi bien à maintenir la paix et à sauver des vies.
En 2019, les EAU se sont associés à ONU Femmes pour lancer l'Initiative Cheikha Fatima bent Moubarak pour les femmes, la paix et la sécurité, dans le but de former plus de 300 femmes originaires de pays arabes, africains et asiatiques afin qu’elles puissent intégrer les forces de sécurité dans leur pays.
D’autres pays suivent désormais une voie similaire.
En décembre dernier, l’armée koweïtienne a commencé à accepter les applications des femmes qui détiennent un diplôme universitaire ou un diplôme de fin d’études secondaires (baccalauréat).
Selon le site d’information Al-Monitor basé à aux États-Unis, dès l'ouverture de la période d’admission, 137 femmes koweïtiennes se sont portées candidates pour divers postes militaires.
 «Cependant, (au Koweït) les femmes ne peuvent obtenir un permis de détention d’armes sans le consentement/l’autorisation d’un tuteur masculin. Par conséquent, leur rôle est limité aux secteurs des services et de la médecine», a précisé Sfeir.
L’année dernière, le ministère saoudien de la Défense a annoncé qu’il recrutait ses premiers membres féminins. Les femmes saoudiennes pourraient ainsi rejoindre l’armée saoudienne, les Forces navales royales saoudiennes, la Force royale saoudienne de missiles stratégiques et les services médicaux des forces armées.
Selon le magazine saoudien Al-Majalla, les femmes qui souhaitent intégrer le secteur de la défense doivent avoir entre 21 et 40 ans. Elles peuvent être recrutées comme soldats, caporales suppléantes, brigadières ou sergentes-chefs.
«L'Arabie saoudite recrute également des femmes en tant que gardes-frontières», a indiqué Sfeir.
La nomination de la princesse Reema bint Bandar au poste d'ambassadrice d'Arabie saoudite aux États-Unis en 2019 n'est pas étrangère à cette nouvelle tendance. Elle sera l'une des intervenantes au WDS la semaine prochaine.
Les femmes saoudiennes occupent également des postes élevés dans le domaine de la défense, telles que Moudhi Al-Jamea, intervenante au forum de Riyad. Elle est également vice-présidente de la société de télécommunication saoudienne Saudi Telecom Co. et doyenne de l’Académie de technologie et de leadership de la STC.

Moudhi Al-Jamea (Photo, AN).


«En 2018, le Qatar a autorisé la participation volontaire des femmes au service militaire du pays», développe Sfeir.
Ces femmes des pays du CCG qui s'engagent dans l'armée reflètent la transformation de la région. Elles apportent un second souffle aux secteurs technologiques qui se diversifient et participent au développement du rôle de la femme dans la société, au sein des gouvernements et des entreprises.
Dans certains pays, cette évolution s'est pourtant heurtée à des oppositions.
«L'intégration des femmes dans les armées arabes a été lente, discontinue et problématique sur les plans sociaux et politiques», souligne un rapport conjoint du Centre de recherche Carnegie Moyen-Orient et de l'Institut arabe pour les femmes intitulé «Les femmes dans les forces armées arabes».
Sfeir observe malgré tout que «les choses sont en train de changer progressivement».
Le WDS met en valeur la transition des femmes vers le monde de la défense. Plusieurs femmes aux parcours brillants prendront la parole lors des panels militaires du forum.
Les événements de ce genre, qui s'inscrivent dans le cadre de l'évolution des tendances dans la région, alimenteront les aspirations de millions de jeunes femmes qui pourraient devenir la fierté de leur nation.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.


Arabie saoudite : les transactions POS dépassent 3 Mds $, les hôtels en hausse

Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
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  • Les transactions par terminaux de paiement en Arabie saoudite dépassent 12,5 milliards de riyals hebdomadaires
  • Les données de la SAMA montrent un repli dans la majorité des catégories et dans les grandes villes, mais confirment la croissance continue des paiements numériques, en ligne avec la Vision 2030

RIYAD : Le total des transactions par terminaux de paiement (POS) en Arabie saoudite est resté au-dessus du seuil des 3 milliards de dollars lors de la semaine se terminant le 22 novembre, atteignant 12,5 milliards de riyals (3,3 milliards de dollars).

Selon les dernières données de la Banque centrale saoudienne (SAMA), le montant global des paiements par POS représente une baisse hebdomadaire de 4,4 %, tandis que le nombre total de transactions a diminué de 5,4 %, passant à 220,15 millions contre 232,67 millions la semaine précédente.

Cinq catégories ont enregistré une légère hausse, les dépenses hôtelières affichant la plus forte progression, en hausse de 19,8 % à 381,98 millions de riyals, suivies de la location automobile et d’équipements, en hausse de 10,8 % à 578,2 millions de riyals.

Les dépenses en soins personnels ont progressé de 4,8 %, suivies d’une hausse de 4,5 % pour les livres et la papeterie. Les achats de bijoux ont augmenté de 3,2 %, atteignant 335,8 millions de riyals.

Les données montrent des baisses dans le reste des catégories, l’éducation enregistrant la plus forte diminution : –17,6 % à 104,48 millions de riyals. Les achats en pharmacies et fournitures médicales suivent avec une baisse de 11,2 % à 197,2 millions de riyals.

Les dépenses en alimentation et boissons ont reculé de 8,6 % à 1,8 milliard de riyals, tout en restant la plus grande catégorie de dépenses. Les restaurants et cafés suivent malgré une baisse de 3,8 % à 1,6 milliard de riyals.

L’habillement a diminué de 4 % à 1,13 milliard de riyals, représentant la troisième plus grande part des dépenses POS de la semaine observée.

Les principales zones urbaines du Royaume reflètent la tendance nationale. Riyad, qui représente la part la plus importante des dépenses POS, a enregistré une baisse de 4,9 %, à 4,46 milliards de riyals, contre 4,68 milliards la semaine précédente. Le nombre de transactions dans la capitale a reculé à 72 millions, soit –6,3 % sur une semaine.

À Djeddah, la valeur des transactions a diminué de 1,8 % à 1,72 milliard de riyals, tandis que Dammam a enregistré une baisse de 4,1 % à 621,22 millions de riyals.

Les données POS, suivies chaque semaine par la SAMA, constituent un indicateur des tendances de consommation et de la progression continue des paiements numériques en Arabie saoudite.

Elles mettent également en lumière l’expansion de l’infrastructure POS, désormais déployée au-delà des grands centres commerciaux, jusque dans les plus petites villes et services, soutenant les efforts d’inclusion numérique.

Le développement des technologies de paiement numérique s’inscrit dans les objectifs de la Vision 2030, favorisant les transactions électroniques et contribuant à l’économie numérique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com