Egypte: Radwa Helmi, première femme à siéger au Conseil d'Etat

La juge égyptienne Radwa Helmi Ahmad présente à sa première audience au Conseil d'État, au Caire. (AFP).
La juge égyptienne Radwa Helmi Ahmad présente à sa première audience au Conseil d'État, au Caire. (AFP).
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Publié le Samedi 05 mars 2022

Egypte: Radwa Helmi, première femme à siéger au Conseil d'Etat

  • Pour la première fois en Égypte, une femme est nommée juge au Conseil d'État, une juridiction administrative où les hommes sont majoritaires
  • A trois jours de la Journée internationale des femmes, «le 5 mars est devenu un nouveau jour historique pour les femmes égyptiennes», s'est félicitée le directrice du Conseil national des femmes

LE CAIRE: Radwa Helmi est entrée dans l'histoire samedi en devenant la première femme juge en Egypte à siéger au Conseil d'Etat, cour administrative jusque-là composée exclusivement d'hommes.

Présente samedi au Conseil d'Etat, Mme Helmi figurait l'an dernier parmi 98 femmes choisies pour intégrer cette institution, en vertu d'une décision annoncée en octobre par le président Abdel Fattah al-Sisi.

A trois jours de la Journée internationale des femmes, "le 5 mars est devenu un nouveau jour historique pour les femmes égyptiennes", s'est félicitée Maya Morsi, qui dirige le Conseil national des femmes.

Les femmes en Egypte, le plus peuplé des pays arabes, luttent depuis des années pour leurs droits.

L'Egypte compte plusieurs centaines d'avocates mais il a fallu des décennies avant qu'une femme ne puisse gravir les échelons et devenir juge.

La seule à l'avoir fait est la juge Tahany al-Gebaly, qui a été désignée en 2003 pour intégrer la Cour constitutionnelle. 

Elle a occupé le poste pendant dix ans avant d'être démise de ses fonctions en 2012 par le président islamiste Mohamed Morsi.

Aucune loi en Egypte n'interdit aux femmes d'accéder à ces postes mais usage veut que les juridictions soient exclusivement composées d'hommes.

Depuis la fondation de l'Etat égyptien moderne au XIXe siècle, les femmes ont été marginalisées.

Elles ont obtenu des droits politiques en 1956 -- droit de vote et de se porter candidate -- mais leurs droits individuels sont restés bafoués, et souvent délégués à un tuteur masculin.

Actuellement, huit femmes sont ministres, soit près d'un quart du gouvernement, et 168 sont au Parlement qui compte 569 sièges.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."