Les relations entre le Pakistan et les pays de l'OCI sont solides et durables, affirme l’ambassadeur du Pakistan à Riyad

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a été chaleureusement accueilli lors de sa visite à Islamabad, au Pakistan, en février 2019 (Photo, AFP).
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a été chaleureusement accueilli lors de sa visite à Islamabad, au Pakistan, en février 2019 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 23 mars 2022

Les relations entre le Pakistan et les pays de l'OCI sont solides et durables, affirme l’ambassadeur du Pakistan à Riyad

  • L'Arabie saoudite et le Pakistan sont des membres importants de l'Organisation de la coopération islamique
  • Les deux pays ont persuadé l'ONU de condamner l'islamophobie

RIYAD: L'ambassadeur du Pakistan en Arabie saoudite a salué une résolution de l'ONU visant à déclarer le 15 mars une journée de lutte contre l'islamophobie dans le monde.
Ameer Khurram Rathore a déclaré que la décision de l'ONU contribuerait à briser les stéréotypes fanatiques associant les musulmans au terrorisme.
L'Arabie saoudite et le Pakistan sont des membres importants de l'Organisation de la coopération islamique et ont persuadé l'ONU de condamner l'islamophobie.
«Nous avons bénéficié d’un soutien total dans les forums multilatéraux, entre le Pakistan et les pays de l'OCI. Cela nous a aidé à réaliser notre objectif, et c'est un grand succès.
«Après le 11 septembre (les attentats terroristes contre les États-Unis), l'Islam a été associé au terrorisme et des stéréotypes ont commencé à émerger, visant les musulmans. Cette initiative visant à mettre l'accent sur l'islamophobie se porte sur le long terme et permettra de briser ces parallèles que certains ont essayé d’établir entre les musulmans et le terrorisme», a ajouté Rathore.
La résolution a été introduite par le représentant permanent du Pakistan auprès des Nations unies, Mounir Akram, au nom de l'OCI. Cela faisait trois ans jour pour jour qu'un tireur est entré dans deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, tuant 51 fidèles et en blessant 40 autres.


«Le simple fait que la réunion de l'OCI se tienne le 23 mars, qui est la Journée du Pakistan, nous montre à quel point les relations entre le Pakistan et les pays de l'OCI sont solides, et à quel point il est important que tous les pays musulmans soient solidaire en ces temps difficiles.»
Ameer Khurram Rathore, ambassadeur du Pakistan en Arabie saoudite.


La 48e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OCI se tiendra à Islamabad. Cette conférence de deux jours coïncide avec les célébrations de la Journée du Pakistan, ce mercredi. Des invités triés sur le volet ont été conviés à assister à un défilé.

Ameer Khurram Rathore, ambassadeur du Pakistan en Arabie saoudite (Photo fournie).


«Le simple fait que la réunion se tienne le 23 mars, qui est la Journée du Pakistan, nous montre à quel point les relations entre le Pakistan et les pays de l'OCI sont solides, et à quel point il est important que tous les pays musulmans soient solidaire en ces temps difficiles», a déclaré l'envoyé.
Ce sommet est la deuxième réunion de l'OCI à se tenir récemment dans la capitale pakistanaise. Les représentants de 56 États membres de l'OCI participent à la conférence intitulée «Partenariat pour l'unité, la justice et le développement».
En plus d'aborder des questions telles que la Palestine et le Jammu-et-Cachemire, les discussions de la conférence porteront également sur des priorités telles que la lutte contre l'islamophobie, la reprise après la pandémie de coronavirus, la paix et la sécurité, le développement économique, la coopération culturelle et scientifique et la revitalisation du rôle de l'OCI.
«Nous sommes très reconnaissants aux dirigeants saoudiens de nous soutenir dans cet effort et nous nous réjouissons d'approfondir nos relations dans ce domaine», a ajouté Rathore.
Plus de 2 millions de Pakistanais vivent et travaillent en Arabie saoudite.
L'ambassadeur du Pakistan a exprimé sa satisfaction: «C'est mon plus grand plaisir de vivre en Arabie saoudite, les relations saoudo-pakistanaises sont avant tout, dans le cœur des gens. Les relations entre le Pakistan et l'Arabie saoudite sont particulières, elles sont très profondes, elles sont historiques, elles sont ancrées dans notre histoire, dans notre culture et dans nos croyances religieuses.
«Chaque fois que le Pakistan a besoin de l'Arabie saoudite, nous trouvons toujours l'Arabie saoudite à nos côtés, et vice versa. Il en a toujours été ainsi. Cela montre également à quel point le gouvernement saoudien est prévenant à l’égard des Pakistanais qui vivent et travaillent ici. Ces travailleurs pakistanais contribuent non seulement au développement de la société saoudienne, mais ils aident aussi le Pakistan, sous la forme de transferts de fonds», a-t-il ajouté.
Rathore a de plus mentionné que les liens entre les deux nations avaient aidé à forger des visions communes et des perspectives partagées sur de nombreuses questions.
Il a signalé qu'«auparavant, c'était l'aspect politique et culturel qui avait motivé ces relations. Mais aujourd’hui, les dirigeants pakistanais et saoudiens, tiennent à ce que la force de nos relations se reflète de plus en plus dans le domaine économique. Les deux pays s’efforcent donc de construite et d’approfondir leurs relations commerciales.
«Les relations économiques sont toujours à double sens. Nous travaillons à l’amélioration des exportations vers l’Arabie saoudite. Nous travaillons sur les investissements et les coentreprises entre les entreprises saoudiennes et pakistanaises.»
«Il y a des domaines auxquels nous accordons plus d'attention ces jours-ci. Ce sont les technologies de l’information, le secteur agricole, la pétrochimie, et une multitude de choses pour lesquelles nous voyons beaucoup de   potentiel, et si Dieu le veut, nous récolterons les fruits de ces efforts bientôt.»
En 2019, lors de la visite du prince héritier Mohammed ben Salmane au Pakistan, le Conseil des chambres saoudiennes avait organisé le Forum des affaires saoudo-pakistanais en coopération avec le ministère saoudien du Commerce et de l'Investissement et son homologue pakistanais.
Le Dr Majid ben Abdallah al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, a salué l'évolution des relations saoudo-pakistanaises, en soulignant la nécessité de renforcer davantage les partenariats commerciaux stratégiques.
«Nous sommes très enthousiastes à propos des nouveaux projets, et nous prions pour le succès et l'achèvement rapide de mégaprojets comme NEOM, qui, je pense, changerait la donne, non seulement pour l'Arabie saoudite, mais pour toute la région, et nous sommes impatients de contribuer à ce développement.»
«La nature de nos relations est telle que les visites bilatérales de haut niveau sont normales», a expliqué l'envoyé pakistanais.
Le prince héritier avait été accueilli sur tapis rouge au Pakistan par Khan et les membres de son cabinet, le chef de l'armée du pays et d'autres hauts responsables lors de sa visite officielle de deux jours en février 2019. Lors de cette visite, sept protocoles d'entente et accords d'une valeur de 20 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,91 euro) ont été signés entre les deux pays. Khan a de son côté visité le Royaume en octobre.
«Nous ne nous contentons pas de coordonner nos positions dans les forums multilatéraux. Dans le secteur des relations bilatérales, il y a une consultation constante, il existe de nombreux mécanismes par lesquels nous nous consultons très régulièrement.»
Les deux nations s'échangent souvent des cadeaux, généralement des dattes. Islamabad considère sa relation avec Riyad comme son «partenariat bilatéral le plus important» dans sa politique étrangère actuelle.
Les habitants du Pakistan à majorité musulmane effectuent des pèlerinages religieux réguliers sur les lieux saints de La Mecque et de Médine. Plus de 200 000 Pakistanais ont participé à la saison du Hajj 2019.
L'année dernière, quelques 70 délégations d'États membres de l'OCI, de non-membres et d'organisations régionales et internationales ont assisté à la 17e session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OCI, organisée à Islamabad. Le but de cette réunion était l’échange de vues sur la crise humanitaire en Afghanistan.
À l’issue du sommet, les États membres de l'OCI sont convenus de créer un fonds fiduciaire humanitaire pour canaliser l'aide, de designer un envoyé spécial et de collaborer avec l'ONU dans ce pays déchiré par la guerre.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com