Taux de participation modeste aux élections municipales et de gouvernorat en Jordanie

1,356 million de personnes ont voté à 19h, heure locale, sur 4 602 135 électeurs éligibles, indique la Commission électorale indépendante. (Photo fournie)
1,356 million de personnes ont voté à 19h, heure locale, sur 4 602 135 électeurs éligibles, indique la Commission électorale indépendante. (Photo fournie)
1,356 million de personnes ont voté à 19h, heure locale, sur 4 602 135 électeurs éligibles, indique la Commission électorale indépendante. (Photo fournie)
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1,356 million de personnes ont voté à 19h, heure locale, sur 4 602 135 électeurs éligibles, indique la Commission électorale indépendante. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 23 mars 2022

Taux de participation modeste aux élections municipales et de gouvernorat en Jordanie

  • Les récentes élections jordaniennes ont enregistré un taux de participation modeste: moins de 30%
  • La CEI, l'organisme national chargé de superviser les élections en Jordanie, déclare qu'elle étudiera les raisons de l'apathie de la capitale à l'égard des élections

AMMAN: Dans toute la Jordanie, les bureaux de vote ont fermé mardi dernier pour les élections des conseils municipaux et des gouvernorats. Ces dernières ont enregistré un taux de participation modeste: moins de 30%.
1,356 million de personnes ont voté à 19h, heure locale, sur 4 602 135 électeurs éligibles, indique la Commission électorale indépendante. Elle précise que le taux de participation, sur l’ensemble du pays, a atteint 29,64%.
La capitale de la Jordanie, Amman, 4,5 millions d'habitants, a enregistré le taux de participation le plus faible avec environ 15%, selon la CEI. Le taux de participation le plus élevé a été enregistré dans la ville d'Ajloun, au nord du pays, qui compte environ 195 000 habitants.
La CEI, l'organisme national chargé de superviser les élections en Jordanie, déclare qu'elle étudiera les raisons de l'apathie de la capitale à l'égard des élections.
Amman a toujours connu le plus faible taux de participation aux élections parlementaires et municipales jordaniennes. Les observateurs l'attribuent principalement au fait que le tribalisme joue un rôle moins influent dans la capitale et dans d'autres villes métropolitaines.
Arab News a interrogé des habitants d'Amman qui ne se sont pas déplacés vers les urnes. Ils ont déclaré que leur manque d'intérêt pour le scrutin était lié à l'incapacité des anciens représentants à apporter les changements souhaités, que ce soit au Parlement ou dans les conseils municipaux.
Pour Souha Faraj, 32 ans, les candidats se présentent aux élections «uniquement pour réaliser quelques gains personnels».
«Ils veulent juste accéder au Parlement ou aux municipalités pour se servir. Ils ne sont pas là pour le bien du pays, mais pour s'assurer un emploi et du prestige», déclare Faraj.
L'absence d'activités et de programmes partisans à part entière lors des élections a été la principale raison du boycott du scrutin qu’a observé Adnan Abou Taha, 42 ans.
«L’atmosphère n’encourage pas la participation», fait-il savoir. «Nous avions auparavant de prétendus représentants au Parlement ou dans les municipalités, mais ils n'ont profité qu'à eux-mêmes. C'est le résultat de l'absence de partis politiques à part entière, avec un programme bien défini.»
«La raison pour laquelle la participation électorale est faible à Amman et élevée dans d'autres villes est simplement liée au fait qu'il existe encore une forte influence en dehors de la capitale. Les électeurs en dehors d'Amman votent simplement pour leurs proches sans tenir compte de leurs programmes ou de leurs intentions», explique le commentateur politique Khaled Kouda.
Au total, 4 644 candidats, dont 846 femmes, se sont inscrits pour élire les maires et les conseils locaux de 2022.
La CEI a déclaré que 5 000 personnes environ, dont 100 représentants internationaux, ont surveillé les élections.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier évoque l'État palestinien lors d’un conseil des ministres à Neom

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  • Le cabinet salue le consensus international en faveur de la reconnaissance d’un État palestinien indépendant

RIYAD : Le prince héritier Mohammed ben Salmane a présidé mardi une séance du cabinet à Neom, informant les ministres de son récent entretien avec le roi Abdallah II de Jordanie.

Les échanges entre les deux dirigeants ont porté sur les relations bilatérales, les enjeux régionaux et les évolutions en Palestine, a rapporté l’agence officielle saoudienne SPA.

Le prince héritier a également fait part de son appel avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a exprimé sa reconnaissance pour les efforts du Royaume en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien et de la promotion de cette reconnaissance à l’échelle internationale.

Le ministre de l’information Salman ben Yousef Al‑Dosari a indiqué que le cabinet saluait les annonces faites par l’Australie et la Nouvelle‑Zélande en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine, témoignant d’un consensus mondial croissant autour d’une solution à deux États basée sur les frontières de 1967, avec Jérusalem‑Est comme capitale.

Le cabinet a également condamné les actions israéliennes à Gaza, les qualifiant d’occupation et accusant les autorités israéliennes de commettre famine, nettoyage ethnique et autres violations. Il a averti que l’incapacité de la communauté internationale et du Conseil de sécurité de l’ONU à mettre fin à ces actes sape le droit international et menace la stabilité mondiale.

Le cabinet a aussi passé en revue la situation en Ukraine, réaffirmant le soutien du Royaume aux efforts diplomatiques visant à résoudre la crise, à la suite d’un appel entre le prince héritier et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le Conseil a en outre salué l’accord de paix récemment annoncé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, exprimant l’espoir d’une stabilité durable dans la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien et le président ukrainien évoquent les efforts de paix

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a tenu un appel téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour discuter de l'évolution de la crise ukrainienne lundi. (SPA/Capture d'écran)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a tenu un appel téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour discuter de l'évolution de la crise ukrainienne lundi. (SPA/Capture d'écran)
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  • Zelensky a remercié l’Arabie saoudite pour son rôle dans la promotion de la paix

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s’est entretenu lundi par téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour discuter des derniers développements liés à la crise en Ukraine, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Le prince Mohammed a réaffirmé le soutien du Royaume aux efforts visant à résoudre le conflit russo-ukrainien et à encourager le dialogue.

De son côté, Zelensky a exprimé sa gratitude pour le rôle de l’Arabie saoudite dans la promotion de la paix.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël: l'opposition appelle à la grève dimanche en soutien aux otages à Gaza

Parmi les 251 otages capturés lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, 49 restent détenus à Gaza, dont 27 décédés, selon l'armée israélienne.  Le Hamas et le Jihad islamique ont diffusé début août trois vidéos montrant deux otages décharnés et affaiblis, qui ont choqué en Israël et suscité une condamnation internationale. (AFP)
Parmi les 251 otages capturés lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, 49 restent détenus à Gaza, dont 27 décédés, selon l'armée israélienne. Le Hamas et le Jihad islamique ont diffusé début août trois vidéos montrant deux otages décharnés et affaiblis, qui ont choqué en Israël et suscité une condamnation internationale. (AFP)
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  • Le 10 août, une vingtaine de parents d'otages avaient appelé à une grève générale pour dimanche prochain, et lundi, le Forum des familles d'otages, principale organisation représentant les proches des captifs, a appelé à "mettre le pays" à l'arrêt
  • Dans l'immédiat, ils ont échoué à convaincre le principal syndicat israélien, Histadrout. La centrale a décidé "ne pas arrêter l'économie à ce stade", mais soutiendra "les manifestations de solidarité des travailleurs" ce jour-là, selon le Forum

JERUSALEM: Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid, a appelé mardi à une grève de solidarité avec les otages israéliens à Gaza, pour dimanche prochain, rejoignant de premiers appels en ce sens des familles des captifs.

"Faites grève dimanche", a lancé M. Lapid sur son compte X, précisant  s'adresser "même à ceux qui soutiennent le gouvernement" de Benjamin Netanyahu.

"Ce n'est pas une question de querelle ou de politique. Faites le par solidarité", avec les otages du 7-Octobre encore aux mains du Hamas et de son allié du Jihad islamique dans la bande de Gaza et leurs proches.

"Ce sont les familles qui l'ont demandé et (...) c'est une raison suffisante", a-t-il ajouté.

Le 10 août, une vingtaine de parents d'otages avaient appelé à une grève générale pour dimanche prochain, et lundi, le Forum des familles d'otages, principale organisation représentant les proches des captifs, a appelé à "mettre le pays" à l'arrêt à cette date, dans un communiqué.

Dans l'immédiat, ils ont échoué à convaincre le principal syndicat israélien, Histadrout. La centrale a décidé "ne pas arrêter l'économie à ce stade", mais soutiendra "les manifestations de solidarité des travailleurs" ce jour-là, selon le Forum.

"Autorisez la grève des citoyens, de la base au sommet. Autorisez chacun à prendre un jour de congé dimanche prochain", a-t-il lancé à l'attention du patronat, dénonçant une fois de plus un sacrifice des otages "sur l'autel d'une guerre sans fin, sans but et sans objectif".

Parmi les 251 otages capturés lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, 49 restent détenus à Gaza, dont 27 décédés, selon l'armée israélienne.

Le Hamas et le Jihad islamique ont diffusé début août trois vidéos montrant deux otages décharnés et affaiblis, qui ont choqué en Israël et suscité une condamnation internationale.

Après 22 mois de guerre, le Premier ministre est sous forte pression interne et internationale, sur le sort des otages et pour faire taire les armes dans la bande de Gaza, dévastée et en proie à une catastrophe humanitaire.

L'attaque du 7-Octobre, qui a déclenché la guerre à Gaza, a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

L'opération israélienne à Gaza y déjà fait 61.499, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.