En Égypte, l’esprit d’entreprise est plus fort que la fuite de capitaux

Les réformes économiques du président, Abdel Fattah al-Sissi, ont conduit à la construction de mégaprojets immobiliers, de nouvelles villes et à des améliorations considérables des infrastructures, en plus de l’expansion du canal de Suez. (Shutterstock)
Les réformes économiques du président, Abdel Fattah al-Sissi, ont conduit à la construction de mégaprojets immobiliers, de nouvelles villes et à des améliorations considérables des infrastructures, en plus de l’expansion du canal de Suez. (Shutterstock)
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Publié le Mercredi 23 mars 2022

En Égypte, l’esprit d’entreprise est plus fort que la fuite de capitaux

Les réformes économiques du président, Abdel Fattah al-Sissi, ont conduit à la construction de mégaprojets immobiliers, de nouvelles villes et à des améliorations considérables des infrastructures, en plus de l’expansion du canal de Suez. (Shutterstock)
  • Un nombre croissant d’entreprises du CCG cherchent à investir en Égypte, dont Idar Contracting, une société immobilière basée en Arabie saoudite
  • La croissance du pays est également nourrie par son industrie dynamique de start-up, grâce à une population jeune, éduquée et intelligente, ce qui a eu des effets positifs sur les secteurs de l’éducation et médical

RIYAD: Un climat d’optimisme règne dans le milieu des entreprises en Égypte, malgré les répercussions imminentes de la crise russo-ukrainienne, la pandémie et les perturbations de la croissance à l’échelle du pays. 

Les réformes économiques du président, Abdel Fattah al-Sissi, ont conduit à la construction de mégaprojets immobiliers, de nouvelles villes et à des améliorations considérables des infrastructures, en plus de l’expansion du canal de Suez. 

«Le potentiel de croissance du pays est énorme. Les projets d’investissement et d’amélioration ont pris une ampleur considérable, en particulier au cours des deux dernières années, avec la refonte des routes, des ponts, du métro et des voies ferrées», déclare à Arab News Chehab Moubarak, propriétaire de Brick and Mortar, une société immobilière basée au Caire. 

Ce ne sont pas uniquement les habitants qui font preuve d’optimisme, mais aussi le nombre croissant d’entreprises de la région du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui cherchent à investir en Égypte. L’une d’entre elles est Idar Contracting, une société immobilière basée en Arabie saoudite qui envisage de s’installer en Égypte, en plus de s’aventurer dans le secteur de l’alimentation et des boissons de la région. 

«Nous avons récemment mené une enquête et nous avons été surpris par l’ouverture économique du pays, sa croissance impressionnante et même la taille des projets gouvernementaux en cours», affirme Ahmad Yaman, propriétaire d’Idar Contracting, à Arab News. 

Le gouvernement travaille d’arrache-pied pour attirer de nouvelles entreprises en Égypte. Le résultat est un coup de pouce considérable à l’entrepreneuriat national. 

«Les nouvelles lois, qui permettent aux étrangers d’être les seuls propriétaires de leurs entreprises et facilitent les transferts de devises étrangères, sont des facteurs encourageants. Les responsables nous ont également proposé un emplacement pour une usine dans leur zone industrielle», indique M. Yaman. 

Parmi les autres sociétés du CCG désireuses d’explorer les possibilités émergentes dans le nord-est de l’Afrique figure le groupe Kamp Hospitality, basé au Liban. La chaîne de restaurants, qui a réussi à se faire un nom à Riyad, envisage de franchiser ses restaurants Kampai en Égypte. 

«Nous avons l’intention d’ouvrir dix restaurants en Égypte au cours des quatre prochaines années», déclare Henri Farah, PDG de Kamp Hospitality Group, tout en faisant part de son plan d'expansion. 

Focus

L’Égypte travaille d’arrache-pied pour attirer de nouvelles entreprises en Égypte. Le résultat est un coup de pouce considérable à l’entrepreneuriat national. 

L’année dernière, l’entreprise Aldar Properties, basée à Abu Dhabi, a acquis une part majoritaire dans la Sixth of October for Development and Investment Company (Sodic), pour 6,1 milliards de livres égyptiennes, soit 386,8 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro). 

La frénésie d’achats s’est également répercutée dans le commerce électronique lorsque la plate-forme Sary, basée en Arabie saoudite, a acquis Mowarrid en Égypte. 

Incidence de la crise ukrainienne 

L’esprit d’entreprise qui prévaut en Égypte est encourageant, à la lumière de la crise ukrainienne qui pèse sur les perspectives d’investissements directs étrangers (IDE) du pays. 

Selon un article intitulé «L’Égypte: une destination de premier plan pour les investissements directs étrangers» de l’expert en économie Hebatallah Ghoneim, les taux d’IDE en Égypte étaient les plus élevés d’Afrique en 2021, malgré la pandémie qui a constitué une véritable menace économique pour le continent.  

«Près de 90 % des IDE en Égypte proviennent de l’Union européenne (UE), des États arabes, du Royaume-Uni et des États-Unis», souligne M. Ghoneim dans cet article, tout en soulignant que les investissements sont assez diversifiés et ne dépendent pas que d’un seul pays. 

Pour ne rien arranger, les marchés boursiers du Caire et d’Alexandrie ont récemment été témoins d’une fuite considérable de capitaux. Selon un récent article publié par Reuters, des centaines de millions de dollars ont déserté le marché des titres du Trésor depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. 

«La croissance prévue pour le prochain exercice financier qui commence en juillet était de 6 %, mais nous ne savons pas comment la croissance sera affectée par la crise ukrainienne. La priorité du gouvernement, pour le moment, est de fournir à la population les produits de première nécessité», déclare Mosbah Qotb, analyste économique et journaliste, lors d’un entretien accordé à Arab News

Le problème ne s’arrête pas là. Un article récent du Middle East Institute met en garde contre une crise alimentaire imminente en Égypte, car le pays dépend largement des importations de céréales et le secteur agricole est incapable d’en produire suffisamment pour répondre aux besoins du pays. 

Selon M. Qotb, l’Égypte importe 80 % de son blé d'Ukraine. Les autres importations en provenance d’Ukraine comprennent le maïs et l’huile de tournesol, ce qui pourrait aggraver encore plus l’inflation dans la région. En outre, le tourisme en déclin risque de ne pas reprendre dans un avenir immédiat. 

Des facteurs rassurants 

Tout n’est cependant pas aussi sombre que le climat économique actuel, car les réserves de change du gouvernement égyptien, la stabilité de la monnaie et la dynamique des infrastructures ont renforcé les perspectives de croissance du pays. 

«Les réserves de change sont à un niveau satisfaisant de quelque 40 milliards de dollars et les réserves stratégiques de blé du gouvernement sont suffisantes pour les quatre prochains mois. Après cela, la production locale de blé sera disponible sur le marché», souligne M. Qotb. 

Par ailleurs, il indique que la stabilité monétaire, alimentée par les fonds importants de la diaspora, s’élève à près de 33 milliards de dollars. Les exportations en 2021 ont atteint un niveau record de 45,2 milliards de dollars. Et enfin, le taux de chômage se situe à 8 % – un niveau acceptable. 

«De plus, les revenus du canal de Suez, qui s’élevaient à 6 milliards de dollars en 2021, devraient augmenter de 10 % cette année», ajoute-t-il. 

L’analyste estime que la croissance du pays est également nourrie par son industrie dynamique de start-up, grâce à une population jeune, éduquée et intelligente, ce qui a eu des effets positifs sur les secteurs de l’éducation et médical. 

L’intérêt croissant des pays du CCG 

Récemment, les entreprises du CCG ont montré un vif intérêt pour les entreprises égyptiennes. Un exemple remarquable de cette tendance a eu lieu le mois dernier lorsque la First Abu Dhabi Bank a proposé d’acquérir une part majoritaire dans la plus grande banque d’investissement égyptienne, EFG Hermes, évaluée à 1,18 milliard de dollars. 

L’année dernière, l’entreprise Aldar Properties, basée à Abu Dhabi, a acquis une part majoritaire dans la Sixth of October for Development and Investment Company (Sodic), pour 6,1 milliards de livres égyptiennes, soit 386,8 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro). La frénésie d’achats s’est également répercutée dans le commerce électronique lorsque la plate-forme Sary, basée en Arabie saoudite, a acquis Mowarrid en Égypte. 

Le chemin de la reprise ne sera cependant pas simple. Les entrepreneurs égyptiens devront eux-mêmes mener leurs entreprises à bon port en ces temps difficiles. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
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  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.


France: la famille Saadé étend son empire, devient 2e actionnaire de Carrefour

 Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
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  • Rodolphe Saadé remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024
  • Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée

PARIS: Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution.

Carrefour a annoncé mercredi que la famille Saadé avait pris une participation de 4% - un investissement de quelque 400 millions d'euros - de son capital et que Rodolphe Saadé entrerait à son conseil d'administration dès le 1er décembre.

Il y remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024.

Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée.

La société Galfa, détenue par la famille Moulin-Houzé - propriétaire des grands magasins Galeries Lafayette -, reste le premier actionnaire de Carrefour, à hauteur d'environ 9,5%.

"En intégrant son conseil d'administration, je souhaite (...) accompagner le développement du groupe dans la durée", a assuré le dirigeant franco-libanais, enrichi par l'explosion des profits du transport maritime pendant la crise sanitaire.

"L'engagement, la vision et l'expérience de Rodolphe Saadé apporteront une contribution majeure à notre gouvernance, au développement de notre groupe et à sa création de valeur", a commenté le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard.

Il s'agit de la première incursion de la famille Saadé dans la grande distribution. En mai, elle avait fait son entrée au capital du groupe de cinéma Pathé, avec pour ambition d'accélérer à l'international dans la production de films et de séries.

Rassurer les marchés 

Rodolphe Saadé a également racheté en 2022 le journal régional La Provence - basé à Marseille dans le sud de la France, où CMA CGM a son siège -, posant ainsi la première pierre d'un groupe de médias français qui compte depuis les journaux La Tribune et La Tribune Dimanche, mais aussi BFMTV, RMC et Brut.

Avec ce nouvel investissement patrimonial dans une multinationale française, qu'elle n'exclut pas de renforcer à l'avenir, la famille Saadé s'associe aussi à un groupe fort au Brésil, l'un des principaux marchés de Carrefour avec la France et l'Espagne.

En septembre 2024, CMA CGM avait annoncé l'acquisition du plus gros opérateur portuaire du pays, Santos Brasil.

"C'est un pays à très fort potentiel où la croissance est au rendez-vous", avait assuré Rodolphe Saadé pour justifier cet investissement, réalisé sur fonds propres.

De son côté, Carrefour va pouvoir rassurer les marchés quant à la stabilité de son actionnariat en compensant partiellement le départ de Peninsula, qui était attendu, quatre ans après celui du milliardaire français Bernard Arnault après 14 années de présence au capital.

En octobre, Carrefour a publié un chiffre d'affaires de 22,6 milliards d'euros pour le troisième trimestre, en recul de 1,5% car pénalisé par l'évolution des changes en Amérique latine. Mais les ventes du distributeur ont résisté à données comparables, notamment en France en dépit des "incertitudes politiques".

Dirigé depuis 2017 par Alexandre Bompard - dont le mandat a été renouvelé cet été pour trois ans après 2026 -, Carrefour a entamé une "revue de portefeuille" en début d'année pour dégager davantage de rentabilité, et requinquer un cours de Bourse mis sous pression l'an dernier.

Dévoilée cet été, la cession de Carrefour Italie doit être effective d'ici à la fin de l'année.

Carrefour fait également évoluer son modèle pour exploiter de plus en plus largement des magasins en franchise et en location-gérance, une variante de la franchise où le distributeur reste propriétaire du fonds de commerce.