Les Saoudiens célèbrent le premier ramadan sans restrictions liées à la Covid-19

Cette année, les Saoudiens se préparent à célébrer le mois sacré comme ils le faisaient avant la pandémie - sans restrictions. (AFP)
Cette année, les Saoudiens se préparent à célébrer le mois sacré comme ils le faisaient avant la pandémie - sans restrictions. (AFP)
Short Url
Publié le Lundi 04 avril 2022

Les Saoudiens célèbrent le premier ramadan sans restrictions liées à la Covid-19

  • Grâce à la campagne de vaccination de masse, les gens sont libres d’observer le Ramadan comme ils le faisaient avant la pandémie
  • Juste à temps pour le Ramadan, les autorités saoudiennes ont abandonné la plupart des restrictions de voyage et des mesures de distanciation sociale liées à la COVID-19

DJEDDAH : Il y a deux ans, au plus fort des premiers stades de la pandémie de COVID-19, les musulmans du monde entier ont été contraints d'observer le mois sacré du Ramadan en étant confinés. 

Ils ont été privés de la possibilité de passer du temps avec leur grande famille et de profiter de la tradition de la rupture du jeûne ensemble, sans parler de la possibilité d'effectuer le pèlerinage à La Mecque et à Médine.

Aujourd'hui, grâce aux protections offertes par les vaccinations de masse, de nombreuses précautions ont été assouplies, notamment les règles de distanciation sociale, les interdictions de voyager sont levées et un semblant de normalité commence à revenir dans la vie quotidienne. En conséquence, pour la première fois depuis 2019, de nombreux musulmans du monde entier seront de nouveau libres d'observer le Ramadan comme ils en ont l'habitude.

Cette année, le mois le plus sacré du calendrier islamique est censé commencer le 1er avril. Comme d'habitude, la date exacte ne sera connue avec certitude que lorsqu'un comité d'astronomes et de conseillers aura observé le croissant de lune. Une fois l'observation confirmée, les musulmans entameront un mois de jeûne diurne.

Personne ne se doutait, le dernier jour du Ramadan 2019, le 3 juin, que les pèlerins qui s'étaient rassemblés à la Grande Mosquée de La Mecque et à la Mosquée du Prophète à Médine pour effectuer les prières de Tarawih seraient les derniers à le faire pendant le mois sacré avant un bon moment.

photo
Les musulmans du monde entier espèrent que les restrictions sociales causées par la pandémie de coronavirus qui ont empêché tant de personnes de respecter les principes fondamentaux de leur foi ne se reproduiront plus jamais de leur vivant. (AFP)

Neuf mois plus tard, le 11 mars 2020, l'Organisation mondiale de la santé a déclaré que la nouvelle épidémie de coronavirus, d’abord apparue dans la ville chinoise de Wuhan, était devenue une véritable pandémie mondiale. Les gouvernements du monde entier ont rapidement commencé à réagir en imposant des contrôles stricts sur la liberté de circulation et les interactions sociales.

Le ministère saoudien de la Santé a annoncé le premier cas confirmé de COVID-19 dans le royaume d’Arabie le 2 mars de la même année. Le patient saoudien, qui avait voyagé depuis l'Iran, via Bahreïn, sur la chaussée du roi Fahd, a été immédiatement mis en quarantaine. Ca pourrait dire quoi ?

Le ministère a envoyé des équipes de contrôle des infections pour retrouver et tester toute personne avec laquelle cet homme avait été en contact. Deux jours plus tard, un deuxième Saoudien a été testé positif au virus et bientôt les cas de COVID-19 ont commencé à augmenter rapidement dans le Royaume, comme dans de nombreux autres pays.

Le 6 mars, une photo de la cour circulaire de la Grande Mosquée de La Mecque est devenue virale sur les réseaux sociaux. Normalement remplie de croyants vêtus de robes blanches tournant autour de la Kaaba, la cour était vide, éteinte et immobile – complètement déserte à l'exception de quelques gardes de sécurité –.

photo
Un vide inquiétant enveloppait la Kaaba sacrée de la Grande Mosquée de La Mecque en 2020, où la participation aux prières du vendredi a été frappée par les mesures de protection contre le coronavirus mortel. (AFP/Photo)

Cette image déprimante semble résumer la gravité de l'urgence sanitaire qui s'aggrave rapidement.

« En voyant cette cour vide, nous avons pris conscience de la réalité », a déclaré à Arab News Sanaa Abdoulhakim, 72 ans, une éducatrice saoudienne à la retraite.

« Jamais de ma vie je n'ai vu la mosquée vide. Je suis né juste en face de la mosquée de La Mecque et j'ai vécu toute ma vie près d'elle. C'est un endroit toujours fourmillant de vie. Un silence ne s'y fait que lorsque les croyants prient à l'unisson avec l'imam. »

En raison des restrictions liées à la pandémie, Abdoulhakim et ses proches ont été contraints de briser une tradition familiale bien ancrée qui consistait à accueillir et à nourrir les pèlerins en visite. Elle est enthousiaste à l'idée de reprendre cette activité caritative cette année.

« Chaque année, mes fils et petits-fils se rendent dans les cours extérieures de la mosquée pour distribuer des repas chauds, des dattes, de l'eau et du laban », dit-elle. « Nous y participons tous ensemble, et leur père et moi surveillons le processus d'emballage ».

« C'est une affaire familiale que nous n'avons pas été autorisés à vivre pendant deux ans et c'était difficile. Comment briser une habitude datant de 35 ans, devenue une affaire familiale ? »

En chiffres 

  • 750 589 infections à la Covid-19 en Arabie saoudite depuis le début de la pandémie. 
  • 9 042 décès liés à la maladie signalés dans le Royaume.
  • 62 millions de doses de vaccins contre la Covid-19 administrées dans le pays.
  •  

Source : Reuters COVID-19 Tracker

Le 6 mars de cette année, les autorités saoudiennes ont annoncé la levée de la plupart des restrictions liées à la Covid-19 et que la distanciation sociale n'était plus requise dans les lieux publics, y compris la Grande Mosquée et la Mosquée du Prophète.

Le lendemain, des centaines de pèlerins se sont réunis pour effectuer les prières matinales ensemble à la Grande Mosquée, se tenant côte à côte pour la première fois depuis de nombreux mois.

« C'est ce que nous attendions ; nous pouvons accomplir nos rituels et nos traditions pendant le Ramadan et nous espérons que c'est la dernière fois que nous entendons parler de Covid-19 », a déclaré Abdoulhakim.

« Le moment ne pourrait être mieux choisi, le Ramadan étant à nos portes. Je vais voir mes petits-enfants pour la première fois depuis plus de deux ans. La maison sera à nouveau pleine, avec tout le monde sous le même toit le premier jour du Ramadan. Cela pourrait être la fin de la Covid-19 telle que nous la connaissons ».

Récemment, les autorités saoudiennes ont également annoncé la levée de l'interdiction des vols à destination et en provenance de 17 pays précédemment considérés comme des lieux à haut risque en raison de l'instabilité intérieure et des taux élevés d'infection par la Covid-19. En outre, les voyageurs ne sont plus tenus de présenter une preuve de vaccination, d'être mis en quarantaine après leur arrivée ou de passer un test PCR avant leur départ ou leur arrivée à l'un des points d'entrée du Royaume. 

photo
Des Saoudiens font des achats de nourriture sur un marché de Médine, pendant que les musulmans du monde entier se préparent au prochain mois de jeûne sacré du Ramadan. (AFP/Photo)

Dans le cadre de ses efforts visant à contrôler la taille des foules et à garantir un pèlerinage sans encombre, le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a déclaré que les musulmans qui souhaitent accomplir la Omra ou prier dans « Ar-Rawda » à la mosquée du prophète devront toujours demander un permis par le biais des applications Eatmarna ou Tawakkalna. Les masques resteront obligatoires. 

Pour les musulmans pratiquants, le Ramadan est un mois de jeûne et de prière, mais aussi une occasion de passer plus de temps avec la grande famille. Les maisons sont souvent décorées de guirlandes de lumières scintillantes, les portes sont ornées de lanternes et des bannières orientales rouges et bleues sont suspendues aux plafonds des salons et des salles à manger. Certaines familles relookent complètement leur maison pour le Ramadan en y ajoutant des tissus traditionnels rouges à motifs, en prévision des invités.

« Cette année, le Ramadan sera très spécial car, non seulement ma mère me rendra visite, mais mes oncles et mes cousins arrivent aussi d'Égypte pour faire la Omra et rester quelques jours chez moi », a déclaré à Arab News Najia Jamal, une Saoudienne-Égyptienne de 29 ans, mère de deux enfants, qui vit à Djeddah.

« C’est ma mère qui tient les choses en main cette année ; les décorations ont été livrées tôt, avec des instructions. J'ai acheté tous leurs aliments préférés et préparé un grand menu rempli des meilleurs plats saoudiens ». 

« L'article le plus inhabituel que j'ai reçu du colis de ma mère est un pot traditionnel de foul (fèves) acheté spécialement dans l'un des vieux quartiers du Caire où l'on trouve toutes sortes d'articles pour le Ramadan ». 

photo
Avec l'arrivée du Ramadan, le Royaume et ses habitants peuvent se réjouir d'un mois sacré observé de la manière qu'ils chérissent, entourés de leur famille et de leurs amis. (AFP/Photo)

« C'est une fête à part entière. Je ne connais pas un seul foyer qui ne se lance pas dans la décoration et ne s'offre pas de cadeaux pour le Ramadan, comme des lanternes, des dattes ou des kits de décoration pour les enfants ».

« Les bonnes nouvelles nous ont fait oublier que la Covid-19 est toujours une menace. Ce n’est plus qu’une préoccupation mineure à présent. Il est temps de profiter du mois sacré sans crainte et de partager l'amour avec sa famille. »

La tante de Jamal, Gawdat Hafez, une employée de Saudia Airlines à la retraite au Caire, a déclaré qu'elle espérait surprendre sa nièce avec une lanterne personnalisée provenant d'un vendeur célèbre du quartier de Sayyida Zainab au Caire.

« Ce sera bien de revoir ma nièce et de lui apporter un goût de chez elle », a-t-elle déclaré à Arab News. « C'est le mois du don, de l'unité et des liens familiaux et le moment d’oublier ces deux dernières années ».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka présentera le parcours de transformation du Royaume et sa vision pour l’avenir

Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Short Url
  • Des chefs saoudiens présenteront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume
  • Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique, chacun témoignant de l’authenticité de l’artisanat saoudien

OSAKA: Le Pavillon saoudien participant à l’Expo 2025 d’Osaka au Japon a annoncé un programme culturel et artistique sans précédent, avec plus de 700 événements qui ont pour objectif de présenter aux visiteurs le riche patrimoine de l’Arabie saoudite, ses mégaprojets et ses diverses opportunités économiques.

Le Pavillon présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. Il proposera un large éventail d’événements, avec des performances artistiques traditionnelles, des concerts de musique classique et des défilés de mode.

Des chefs saoudiens proposeront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume; des musiciens et des artistes saoudiens se produiront chaque jour afin de mettre en lumière le riche patrimoine culturel du Royaume.

Dans un espace réservé aux personnalités, diverses tables rondes seront organisées et une série de présentations permettra d’informer les entreprises et les investisseurs de toutes les opportunités économiques dans le Royaume.

Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique; chacun d’eux témoignera de l’authenticité de l’artisanat saoudien.

Les visiteurs venus du monde entier en apprendront davantage sur la ville d’AlUla, située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, qui abrite des paysages désertiques saisissants, des formations rocheuses spectaculaires et des sites antiques qui comptent parmi les plus importants du Moyen-Orient.

Les grands projets saoudiens seront aussi présentés, notamment Neom, la cité du futur; The Line, une ville longue de 170 kilomètres annoncée comme l’avenir de la vie urbaine; Oxagon, qui redéfinit le modèle industriel traditionnel; et Trojena, la station de ski de Neom.

Le pavillon montrera également des aspects de Green Riyadh, un projet révolutionnaire qui a pour objectif de transformer la capitale de l’Arabie saoudite en une oasis verte avec la plantation de 7,5 millions d’arbres d’ici à 2030. Ce projet vise à faire de Riyad l’une des cent villes les plus agréables à vivre au monde.

Il présentera en outre l’initiative de restauration corallienne, lancée par l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust). Ce projet a pour but de conserver, d’améliorer et de restaurer 100 hectares de récifs coralliens dans la mer Rouge ainsi que de concevoir la plus grande pépinière de coraux au monde sur la plage de Djeddah, avec une production prévue de 400 000 coraux par an.

«Nous sommes impatients de permettre aux visiteurs du Pavillon saoudien de découvrir le Royaume, ses traditions, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable», a confié le commissaire général du pavillon saoudien, Othman Almazyad.

Les relations entre l’Arabie saoudite et le Japon se renforcent continuellement grâce à la Vision 2030 saoudo-japonaise. La présence du Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka permettra aux entreprises et aux investisseurs du Japon et du monde entier de s’informer sur les diverses opportunités offertes par le Royaume dans le but d’établir de nouveaux partenariats et de développer les accords existants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nouvelle aide de 68 millions d'euros de l'UE pour Gaza

Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
Short Url
  • Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens
  • L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé vendredi une nouvelle aide humanitaire de 68 millions d'euros (73 millions de dollars) aux Palestiniens de Gaza.

Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens et d'opérations terrestres après l'attaque meurtrière du Hamas sur Israël le 7 octobre, laissant la population civile de deux millions de personnes dépendante de l'aide humanitaire pour survivre.

"Compte tenu de la détérioration continue de la grave crise humanitaire à Gaza et de l'augmentation constante des besoins sur le terrain, la Commission (européenne) augmente son financement pour soutenir les Palestiniens", souligne un communiqué de l'UE.

"Ce soutien porte le total de l'aide humanitaire de l'UE à 193 millions d'euros pour les Palestiniens dans le besoin à l'intérieur de Gaza et dans toute la région en 2024", selon la même source.

L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain.

Les Nations unies ont déclaré que l'opération israélienne avait transformé Gaza en un "enfer humanitaire", faisant craindre une famine imminente.

L'Union européenne et les Etats-Unis ont demandé à Israël de laisser entrer davantage d'aide dans la bande de Gaza.

L'armée américaine a déclaré jeudi qu'elle avait entamé la construction d'une jetée destinée à accroître les livraisons dans le territoire.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a déclenché une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.356 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

 

 


Les États-Unis célèbrent le 248e anniversaire de leur indépendance au Royaume en présentant leur vision commune de l’exploration spatiale

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
Short Url
  • M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace»
  • L’ambassadeur a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni

RIYAD: Les États-Unis ont célébré le 248e anniversaire de leur indépendance jeudi lors d’une réception organisée par l’ambassadeur des États-Unis, Michael Ratney, à Riyad.

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain.

La réception de la Fête de l’indépendance, sur le thème de l’espace, constituait une célébration symbolique de l’avenir de la coopération saoudo-américaine dans le domaine de l’espace. Elle a mis en évidence les nombreux avantages et les différentes possibilités de l’exploration de l’espace, de la recherche et du développement commercial.

M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace en positionnant les deux pays comme des pionniers dans ce domaine d’innovation».

L’événement rappelait avec nostalgie les exploits du passé, comme l’alunissage de 1969, tout en évoquant les progrès en cours dans les sciences spatiales, notamment l’exploration commerciale de l’espace.

M. Ratney a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni.

Une installation artistique intitulée «Museum of the Moon» («Musée de la Lune»), réalisée par l’artiste Luke Jerram, présentait des images de la surface lunaire en haute définition prises par la Nasa.

Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis, la collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite continue de faire progresser les intérêts communs dans les domaines de la diplomatie, du commerce et de la culture, entre autres.

Les États-Unis demeurent déterminés à renforcer les intérêts communs saoudo-américaines en matière de sécurité et de favoriser la prospérité dans la région, ainsi qu’à explorer de nouvelles possibilités de partenariat dans des domaines tels que les arts, l’éducation, le divertissement et le tourisme, ajoute le communiqué.

Les deux pays sont prêts à envisager une coopération plus poussée, notamment avec d’éventuelles coentreprises dans l’espace, ce qui reflète la vision d’une relation saoudo-américaine encore plus forte à l’avenir, poursuit le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com