Olivia Rodrigo, Barack Obama: cinq choses à suivre lors des Grammy Awards

Sur cette photo d'archive prise le 25 septembre 2021, la chanteuse américaine Olivia Rodrigo arrive pour le gala d'ouverture de l'Academy Museum of Motion Pictures à Los Angeles, en Californie. (AFP).
Sur cette photo d'archive prise le 25 septembre 2021, la chanteuse américaine Olivia Rodrigo arrive pour le gala d'ouverture de l'Academy Museum of Motion Pictures à Los Angeles, en Californie. (AFP).
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Publié le Samedi 02 avril 2022

Olivia Rodrigo, Barack Obama: cinq choses à suivre lors des Grammy Awards

  • La grande sensation pop venue de la série Disney, High School Musical, Olivia Rodrigo compte pas moins de sept nominations, autant que Billie Eilish
  • La Constitution des Etats-Unis limite à deux le nombre de mandats du président américain, mais elle n'empêchera pas Barack Obama de viser un troisième Grammy dans la toujours très éclectique catégorie du meilleur album parlé

LAS VEGAS: Les Grammy Awards feront-ils oublier la gifle de Will Smith aux Oscars? Pas sûr, mais entre le carton possible d'Olivia Rodrigo, l'imprévisible Kanye West, et Barack Obama candidat à sa troisième récompense, la cérémonie présentée par l'humoriste Trevor Noah, dimanche soir à Las Vegas, pourra susciter l'intérêt des fans.

Olivia Rodrigo comme Billie Eilish ?

La grande sensation pop venue de la série Disney, High School Musical, Olivia Rodrigo, peut répéter l'exploit réalisé par Billie Eilish il y a deux ans, en raflant les quatre trophées les plus prestigieux - album, chanson, enregistrement et révélation de l'année. Au total, elle compte pas moins de sept nominations, autant que Billie Eilish, fraîchement oscarisée avec la chanson du dernier James Bond ("No Time to Die"), mais une de moins que la popstar Justin Bieber ou la rappeuse Doja Cat.

La Californienne de 19 ans, interprète de "drivers license" et de "good 4 u" est attendue aussi sur la scène de la MGM Grand Garden Arena de Las Vegas pour chanter en direct, tout comme le populaire boys band sud-coréen BTS, Billie Eilish, Lil Nas X, Jack Harlow, H.E.R., Nas, et le jazzman Jon Batiste, record de nominations (11) et favori cette année.

Les frasques de Kanye West

Kanye West, qui a légalement changé de nom pour s'appeler Ye, a sorti un album l'année dernière, Donda, et un autre cette année, Donda 2. Mais c'est surtout pour ses attaques personnelles contre l'humoriste Pete Davidson, en couple avec son ex-femme Kim Kardashian, qu'il a fait parler de lui, jusqu'à être interdit de publication sur Instagram pendant ... 24 heures. Bête de scène, nommé cette année dans cinq catégories, il peut quand même donner des sueurs froides à l'Académie nationale des arts et des sciences de l'enregistrement ("The Recording Academy") pour son côté imprévisible. Des informations ont circulé selon lesquelles l'Académie l'aurait informé qu'il ne pourrait pas se produire sur scène, mais une surprise reste possible. Le rappeur et producteur concourt notamment dans la catégorie du meilleur album, avec Donda. Et il se retrouve face à la star de la pop folk Taylor Swift, celle-là même qu'il avait interrompue sur scène avec véhémence, lors des MTV Video Music Awards en 2009, pour venir dire que Beyoncé méritait une récompense à sa place. 

Verra-t-on Beyoncé et Jay-Z ?

L'un, Jay-Z, compte désormais le record de nominations, 83 en tout en comptant la 64e cérémonie dimanche, devant le légendaire Quincy Jones; l'autre, Beyoncé, est devenue la chanteuse la plus primée avec 28 Grammy. Mais à Las Vegas, il n'est pas certain qu'on aperçoive le couple, l'un des plus influents de la culture populaire contemporaine. Car malgré leurs records, Jay-Z et Beyoncé incarnent aussi la difficulté des Grammy Awards à consacrer le R&B, le hip hop, et les artistes non blancs avec des prix prestigieux. Ainsi, malgré 23 récompenses, Jay-Z n'a jamais rien remporté dans une catégorie majeure, et Beyoncé ne compte qu'un trophée à ce niveau.

En 2018, le rappeur de Brooklyn, devenu producteur et homme d'affaires milliardaire, était même en tête des nominations (8) mais n'avait rien gagné. L'année suivante, le couple avait boudé la cérémonie, ce qui n'avait pas empêché leur duo musical, The Carters, de gagner un Grammy (meilleur album urbain contemporain).

Tony et Gaga

Autre duo de la soirée, la chanteuse et actrice Lady Gaga et le crooner Tony Bennett, 95 ans, peuvent croire en leurs chances avec six nominations pour leur second album ensemble -- le 61e en studio pour Bennett ! --, "Love For Sale".

En 2014, le New Yorkais était devenu le numéro un des ventes d'album le plus âgé de l'histoire, grâce à son premier duo avec sa complice.

Après avoir révélé en 2021 qu'il était atteint de la maladie d'Alzheimer, le crooner du Queens ne se produit plus sur scène, "sur ordre des médecins", mais il n'est pas impossible qu'il fasse une apparition dimanche avec Lady Gaga. 

Un troisième Grammy pour Obama ? 

La Constitution des Etats-Unis limite à deux le nombre de mandats du président américain, mais elle n'empêchera pas Barack Obama de viser un troisième Grammy dans la toujours très éclectique catégorie du meilleur album parlé. L'ancien président (2009-2017), déjà récompensé en 2006 et 2008, revient en 2022 pour la version audio de ses mémoires, "A Promised Land (Une terre promise)". En 2020, c'est son épouse, Michelle Obama, qui avait gagné avec le livre audio "Becoming".


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com