Ukraine: Olaf Scholz veut de nouvelles sanctions contre la Russie après des «crimes de guerre»

Le chancelier allemand Olaf Scholz fait un communiqué de presse le 3 avril 2022 à la chancellerie de Berlin, à propos des crimes de guerre découverts la veille à Boutcha, en Ukraine. (Photo, AFP)
Le chancelier allemand Olaf Scholz fait un communiqué de presse le 3 avril 2022 à la chancellerie de Berlin, à propos des crimes de guerre découverts la veille à Boutcha, en Ukraine. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 03 avril 2022

Ukraine: Olaf Scholz veut de nouvelles sanctions contre la Russie après des «crimes de guerre»

Le chancelier allemand Olaf Scholz fait un communiqué de presse le 3 avril 2022 à la chancellerie de Berlin, à propos des crimes de guerre découverts la veille à Boutcha, en Ukraine. (Photo, AFP)
  • Le chancelier allemand Olaf Scholz a réclamé dimanche de nouvelles sanctions contre la Russie après la découverte de nombreux corps de civils ukrainiens à Boutcha
  • Les Nations unies ont estimé que la découverte de fosses commune soulevait de sérieuses questions quant à de «possibles crimes de guerre»

BERLIN: Le chancelier allemand Olaf Scholz a réclamé dimanche de nouvelles sanctions contre la Russie après la découverte de nombreux corps de civils ukrainiens à Boutcha, près de Kiev, des meurtres imputés à l'armée russe qu'il a qualifiés de « crimes de guerre ». 

« Nous déciderons de nouvelles mesures entre Alliés dans les prochains jours », a-t-il assuré lors d'une courte déclaration à la chancellerie.  

« Le président Poutine et ses soutiens en subiront les conséquences », a-t-il promis, assurant que « les meurtres de civils sont des crimes de guerre ». 

Un peu plus tôt, il avait déjà réclamé que toute la lumière soit faite sur ces crimes « commis par l'armée russe » contre des civils dans la localité de Boutcha, reprise par les forces ukrainiennes. 

« Les auteurs de ces crimes et leurs commanditaires doivent rendre des comptes », avait-il ajouté réclamant notamment que des organisations internationales aient accès à la région pour « documenter ces atrocités ».  

L'ONU s'interroge sur de «possibles crimes de guerre» à Boutcha

Les Nations unies ont estimé dimanche que la découverte de fosses communes soulevait de sérieuses questions quant à de « possibles crimes de guerre », soulignant l'importance de conserver toutes les preuves. 

« Ce que l'on sait à ce jour soulève clairement des questions sérieuses et inquiétantes sur de possibles crimes de guerre et de graves violations du droit international humanitaire », a déclaré le bureau des droits de l'Homme de l'ONU.  

Le bureau des droits de l'Homme des Nations unies a déclaré que son personnel sur le terrain n'avait pas encore été en mesure de vérifier ces affirmations. 

« Nous sommes très préoccupés par les photos et les vidéos disponibles, y compris les images de corps avec les mains liées dans le dos », a-t-il cependant ajouté. 

Il n'a dans le même temps pas exclu que « des corps de soldats ukrainiens ou russes tués pendant les hostilités » figurent parmi les « quelque 300 cadavres que les autorités de la ville disent avoir retrouvés et enterrés ». 

« Les civils décédés de causes naturelles, de crises cardiaques ou d'autres problèmes de santé déclenchés par le stress et le manque d'accès aux médicaments et à l'aide médicale au cours du mois dernier, pourraient également faire partie des personnes retrouvées mortes dans les rues de la ville », a-t-il ajouté.  

Mais compte tenu de la possibilité que des crimes de guerre aient été commis, l'ONU a estimé qu'il était important « d'exhumer et d'identifier tous les corps » afin d'établir les causes exactes de décès. 

« Il est également important de prendre toutes les mesures pour assurer la préservation des preuves », a souligné l'ONU. 

Le dirigeant allemand a dénoncé des « images terribles et horribles » de Boutcha : « des rues jonchées de cadavres. Des corps enterrés sommairement. On parle de femmes, d'enfants et de personnes âgées parmi les victimes », a-t-il souligné. 

Dans la journée, la ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, avait également dénoncé »des crimes de guerre » dont les responsables devront « rendre des comptes ». 

La cheffe de la diplomatie et le vice-chancelier Robert Habeck avaient également assuré que les Européens allaient « renforcer » encore leurs sanctions à l'encontre de la Russie. 

« Nous allons renforcer les sanctions à l'encontre de la Russie et soutenir davantage l'Ukraine dans sa défense », avait ajouté Mme Baerbock dans un tweet tandis que M. Habeck, également ministre de l'Economie, avait estimé qu'un renforcement des sanctions était « indiqué ». 

L'Espagne demande une enquête sur les «crimes de guerre» face aux «images insoutenables» en Ukraine

Le gouvernement espagnol s'est dit indigné dimanche par les « images insoutenables » de la ville ukrainienne de Boutcha, et a demandé une enquête pour « crimes de guerre ».

« Les images insoutenables de Boutcha après le retrait des troupes russes nous indignent profondément. Toute ma solidarité avec les victimes de cette barbarie », a écrit sur Twitter le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares. 

« Les crimes de guerre doivent faire l'objet d'une enquête rapide et les responsables doivent être punis », a-t-il ajouté.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé dimanche la Russie de commettre un « génocide » en Ukraine pour éliminer « toute la nation ». Pour Kiev, l'armée russe a commis un « massacre délibéré » à Boutcha où près de 300 personnes ont été enterrées dans des fosses communes, selon le maire de la ville, Anatoly Fedorouk. 

Le ministère russe de la Défense a assuré dimanche que ses forces n'avaient pas tué de civils à Boutcha. 

L'UE a déjà adopté plusieurs trains de sanctions contre Moscou depuis l'offensive en Ukraine, ciblant massivement des entreprises, des banques, des hauts responsables, des oligarques, et interdisant l'exportation de biens vers la Russie. 

« C'est une guerre terrible, inutile et injustifiable, qui génère beaucoup de souffrance et ne profite à personne. Elle doit cesser », a encore dénoncé le chancelier. 


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.


Pompe exceptionnelle pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Donald Trump entame une visite d'État de deux jours au Royaume-Uni, marqué par un faste inédit à Windsor malgré des manifestations annoncées à Londres
  • Alors que le gouvernement de Keir Starmer tente de tirer profit de cette visite par des annonces d’investissements technologiques majeurs, la rencontre est aussi ternie par l’affaire Epstein

LONDRES: Tour en calèche, garde d'honneur géante, défilé aérien inédit: le Royaume-Uni sort le grand jeu pour la deuxième visite d'Etat de Donald Trump, reçu mercredi à Windsor par Charles III, à l'abri des manifestations.

"Cela va être un très grand jour", a commenté M. Trump en arrivant au Royaume-Uni mardi soir, se réjouissant de voir le roi, son "ami de longue date".

Encadrée par un dispositif de sécurité exceptionnel, cette visite d'Etat de deux jours débute par un déploiement spectaculaire de faste royal, dont le dirigeant républicain est friand, et une cérémonie militaire d'une ampleur sans précédent, impliquant 1.300 membres des forces armées britanniques.

"On dit que le château de Windsor, c'est le top, non? Donc ça va être chouette", avait lancé Donald Trump, 79 ans, avant son départ de Washington, se félicitant aussi d'être le seul président américain à avoir deux fois les honneurs d'une visite d'Etat au Royaume-Uni. La première avait eu lieu en 2019.

Le président et son épouse Melania seront accueillis à la mi-journée dans ce domaine royal situé à l'ouest de Londres, d'abord par le prince héritier William et son épouse Catherine, puis par le roi Charles III, 76 ans, et la reine Camilla, 78 ans.

Une incertitude entoure toutefois la présence de Camilla: la reine consort se remet d'une sinusite aiguë qui l'a empêchée d'assister à des funérailles royales mardi.

Après une salve royale tirée du château et depuis la Tour de Londres, les trois couples doivent participer à une procession en calèche, mais toujours dans l'enceinte du domaine, et non dans les rues de la ville comme cela avait été le cas lors de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron en juillet.

- Fanfare et cornemuses -

Donald Trump aura l'unique privilège de passer en revue une garde d'honneur comprenant exceptionnellement trois régiments de la Garde royale, accompagnée d'une fanfare, tambours et cornemuses dans la cour carrée du château.

Après un déjeuner en privé avec la famille royale, le couple Trump déposera des fleurs sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, dans la chapelle St George.

Un défilé aérien, alliant de façon inédite des avions de combat F35 britanniques et américains, et la patrouille acrobatique des "Red Arrows", précèdera le traditionnel banquet royal avec quelque 150 invités.

Une profusion d'honneurs de nature à flatter l'ego du milliardaire américain, qui s'est plus tôt cette année lui-même comparé à un monarque.

Mais à 40 km de là, des milliers de manifestants sont attendus dans le centre de Londres, pour protester contre la venue d'un président très impopulaire dans le pays. Le rassemblement à l'appel de la coalition "Stop Trump", prévu à partir de 14H00 (13H00 GMT), sera encadré par plus de 1.600 policiers. D'autres sont prévus ailleurs au Royaume-Uni.

Le deuxième jour de la visite, jeudi, sera consacrée à une séquence plus politique, qui se déroulera à Chequers, résidence de campagne du Premier ministre Keir Starmer.

La conférence de presse pourrait donner lieu à des questions embarrassantes pour les deux dirigeants, relatives notamment à l'affaire Jeffrey Epstein. Elle est revenue hanter cette semaine Keir Starmer, qui a limogé son ambassadeur à Washington Peter Mandelson, après des révélations sur ses liens avec le délinquant sexuel américain, mort en prison en 2019.

Un sujet dont se passerait bien Donald Trump, qui voit sa présidence également empoisonnée par l'affaire Epstein depuis des semaines.

Des images du financier américain ont d'ailleurs été diffusées mardi soir par un groupe anti-Trump sur une tour du château de Windsor.

De son côté, le gouvernement de Keir Starmer, fragilisé sur le plan économique et en pleine crise politique, cherche à tirer parti de cette visite pour multiplier les annonces, entre accord sur la tech et investissements américains.

Il a déjà enregistré un investissement massif de 30 milliards de dollars (25 milliards d'euros) de Microsoft, un autre de 5 milliards de livres (5,8 milliards d'euros) de Google et l'annonce d'un partenariat incluant OpenAI et Nvidia pour développer des infrastructures dédiées à l'IA dans le nord-est de l'Angleterre.

Un partenariat plus général pour doper la coopération technologique dans l'IA, le quantique et le nucléaire doit être signé pendant la visite, mais ses contours sont encore flous.

Les espoirs d'accord pour faire baisser les droits de douane actuellement appliqués sur le whisky (10%) et l'acier (25%) semblent en revanche avoir été douchés, selon la presse britannique.