La guerre en Ukraine aggrave la crise de la sécurité alimentaire dans la région arabe

Le conflit entre la Russie et l'Ukraine menace de provoquer une crise alimentaire mondiale qui pourrait faire augmenter les niveaux de faim et de sous-alimentation au Moyen-Orient, en Asie centrale et au-delà. (AFP)
Le conflit entre la Russie et l'Ukraine menace de provoquer une crise alimentaire mondiale qui pourrait faire augmenter les niveaux de faim et de sous-alimentation au Moyen-Orient, en Asie centrale et au-delà. (AFP)
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Publié le Dimanche 03 avril 2022

La guerre en Ukraine aggrave la crise de la sécurité alimentaire dans la région arabe

Le conflit entre la Russie et l'Ukraine menace de provoquer une crise alimentaire mondiale qui pourrait faire augmenter les niveaux de faim et de sous-alimentation au Moyen-Orient, en Asie centrale et au-delà. (AFP)
  • Les deux pays en conflit contrôlaient 30 % des exportations mondiales de blé en 2021
  • Les pays arabes en situation d'insécurité alimentaire dépendaient fortement des céréales de la mer Noire importées de Russie et d'Ukraine

NEW YORK : Alors que le grenier à blé du monde reste englouti dans un conflit, les ménages des pays vulnérables et pauvres, ainsi que les camps de réfugiés du monde entier, sont de plus en plus menacés. 

Le conflit entre la Russie et l'Ukraine menace de provoquer une crise alimentaire mondiale qui pourrait faire augmenter les niveaux de faim et de sous-alimentation au Moyen-Orient, en Asie centrale et au-delà. Les denrées alimentaires, carburant et engrais pourraient devenir des denrées rares dont seuls quelques privilégiés pourraient profiter si les combats en Ukraine se poursuivent. 

La guerre a éclaté après deux années douloureuses d'une pandémie qui a détruit les moyens de subsistance dans le monde entier, mis à rude épreuve les ressources financières et vidé les portefeuilles, notamment dans les pays pauvres. 

Aux difficultés budgétaires et à l'inflation se sont ajoutées des conditions météorologiques extrêmes, sous la forme d'inondations et de sécheresses, qui ont aggravé les tensions déjà considérables qui pèsent sur l'économie mondiale et entravé la reprise. 

La guerre en Ukraine a bousculé la marche du monde car les deux pays qui y sont impliqués contrôlaient 30 % des exportations de blé du marché mondial en 2021, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. 

La Russie, premier exportateur mondial de blé, et l'Ukraine, cinquième exportateur mondial, comptent à elles deux 50 pays dans le monde qui dépendent d'elles pour 30 %, voire 60 % pour certains, de leurs importations de blé. La Russie et l'Ukraine représentent également 75 % de la production mondiale d'huile de tournesol. 

Les prix du blé ont augmenté de 55 % une semaine avant le début de la guerre, au lendemain d'une année qui a vu les prix du blé augmenter de 69 %. C'était également à une époque où la faim était en hausse dans de nombreuses régions du monde, notamment dans la région Asie-Pacifique, selon la FAO. La pandémie a entraîné une augmentation de 18 % de la faim, portant le nombre de personnes souffrant de malnutrition à 811 millions dans le monde. 

Les pays arabes, notamment l'Égypte, le Liban, la Syrie, la Libye et la Tunisie, dépendent fortement des céréales de la mer Noire importées de Russie et d'Ukraine. Ils achètent plus de 60 % de leur blé à ces deux pays. 

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Un homme russe pellette du grain dans une ferme à Vasyurinskoe. (AFP/Fichier Photo) 

Certains de ces pays, déjà en crise économique ou en conflit, vont se retrouver dans une situation difficile. Au Liban par exemple, la moitié du blé en 2020 provient d'Ukraine. Les chiffres correspondants pour la Libye, le Yémen et l'Égypte étaient respectivement de 43 %, 22 % et 14 %. 

La région du Golfe arabe, selon les responsables du FMI, sera moins touchée que les autres pays de la région en raison du ressort fiscal que représente la manne des prix élevés du pétrole. 

Les pays cherchent des solutions. Mais même si les importateurs cherchent à remplacer la Russie et l'Ukraine, ils se heurteront à de multiples défis pour trouver une autre source d'approvisionnement en blé. 

La hausse des prix de l'énergie vient s'ajouter au problème et entraîne des augmentations drastiques du prix des produits alimentaires et du blé. Le nouveau prix élevé du pétrole rend très coûteuse l'importation de blé en provenance de producteurs éloignés, soit de l’Amérique du Nord et du Sud comme les États-Unis, le Canada et l'Argentine, soit l’Australie. Les frais d'expédition ont également augmenté, ainsi que les frais d'assurance, en raison du conflit, ce qui contribue à la flambée des prix du blé et des produits alimentaires. 

De nombreux producteurs de blé ont eu recours à des politiques de protection et à des restrictions sur les exportations de blé, afin de garantir des réserves nationales suffisantes pour leurs populations. L’inégalité des vaccins pourrait faire pâle figure en comparaison de celle de la mainmise sur le blé par les pays qui en ont les moyens financiers. La concurrence sera féroce et les pays pauvres seront évincés du marché, provoquant des pénuries et des tragédies. 

Une agence des Nations unies qui nourrit les nécessiteux ressent déjà les effets de la crise financière. Le Programme alimentaire mondial achète près de la moitié de son approvisionnement mondial en blé en Ukraine et la flambée des prix affecte sa capacité à nourrir les ventres vides du monde entier. 

Selon un responsable du PAM, ses dépenses ont « déjà augmenté de 71 millions de dollars par mois, ce qui est suffisant pour réduire les rations quotidiennes de 3,8 millions de personnes. » 

David Beasley, responsable du Programme alimentaire mondial, aurait déclaré : « Nous allons prendre la nourriture de ceux qui ont faim pour la donner aux affamés. » 

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Un Syrien, portant un masque de protection pour se protéger de la pandémie de coronavirus (Covid-19), attend les clients dans sa boulangerie. (AFP/Fichier Photo) 

Le changement climatique et les conditions météorologiques extrêmes aggravent le problème, les inondations et les sécheresses dans des pays comme la Chine et le Brésil entraînant une diminution des récoltes et la nécessité d'importer du blé de l'extérieur pour satisfaire la demande intérieure. Cela augmentera la pression sur l'offre mondiale et entraînera une ruée vers le blé. 

L'autre facteur qui alimente la crise est la flambée du prix des engrais. La Russie est le premier exportateur mondial d'engrais, elle représente 15 % de l'offre mondiale. Des rapports suggèrent qu'elle a demandé à ses producteurs d'arrêter les exportations d'engrais. 

Les sanctions imposées par l'Occident aux entités russes rendent les paiements difficiles pour les exportateurs comme pour les importateurs, ce qui entraîne un gel du marché des engrais. Avec moins d'engrais disponibles en raison des pénuries et des prix élevés, le rendement des cultures sera moindre et la demande plus forte, ce qui pourrait faire grimper davantage les prix des denrées alimentaires. 

Les importateurs de blé et d'engrais russes sont frustrés et inquiets quant à leur capacité à répondre à leurs besoins, et ont commencé à imputer les responsabilités. 

Noorudin Zafer Ahmadi, un marchand afghan qui importe de l'huile de cuisson de Russie en Afghanistan, a déclaré au New York Times qu'il lui était difficile d'acheter ce dont il a besoin en Russie et qu'il se plaignait de la flambée des prix. Mais il n'a pas blâmé la Russie ; il a plutôt pointé du doigt ceux qui imposent les sanctions. « Les États-Unis pensent qu'ils n'ont sanctionné que la Russie et ses banques. Mais les États-Unis ont sanctionné le monde entier », a-t-il déclaré au journal. 

Dans le pire des cas, les pénuries alimentaires peuvent déclencher des protestations et l'instabilité dans des pays déjà instables ou confrontés à des difficultés financières. 

La flambée des prix des denrées alimentaires, en particulier ceux du pain, est généralement associée à des émeutes et à des troubles dans de nombreux pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, notamment les plus pauvres. Interrogé sur l'impact régional potentiel de la détérioration de la situation, le Dr Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, a déclaré : « La hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie alimenterait davantage l'inflation et les tensions sociales dans les deux régions (le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord). » 

« L'augmentation des prix des denrées alimentaires aura un impact sur l'inflation globale et exercera une pression supplémentaire sur les groupes à faible revenu, en particulier dans les pays les moins avancés dont le panier de consommation comporte une part élevée de denrées alimentaires, et pourrait déclencher une hausse des subventions pour contrer ces pressions, ce qui aggraverait encore les comptes budgétaires », a-t-il dit à Arab News. 

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David Beasley, chef du Programme alimentaire mondial. (Photo fournie) 

Évoquant les mesures prises par le FMI pour atténuer le choc pour les pays touchés, M. Azour a déclaré : « La crise vient s'ajouter aux arbitrages politiques qui sont déjà devenus de plus en plus complexes pour de nombreux pays de la région, avec une inflation en hausse, une marge de manœuvre budgétaire limitée et une reprise fragile. » 

« Le FMI est prêt à aider les pays de la région MENA et d'autres pays, comme il l'a fait pendant la crise du Covid-19, où il a fourni une assistance financière de plus de 20 milliards de dollars à plusieurs pays de la région MENA, en plus des quelque 45 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux distribués l'année dernière qui constituent une importante ligne de liquidités pour faire face aux différents chocs. » 

Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a annoncé de nouveaux plans et mesures pour que l'organisation contribue à atténuer la situation dans les pays les plus touchés par la flambée des prix des céréales due à la guerre en Ukraine. Il a déclaré être en contact avec les dirigeants du FMI et de la Banque mondiale pour coordonner leurs efforts dans la gestion de la crise. 

Toutefois, les forces russes et ukrainiennes étant apparemment engagées dans une impasse et le conflit n’étant pas près de se terminer, la crise alimentaire pourrait n’en être qu’à ses débuts. 

Des organisations internationales tentent, au niveau intergouvernemental, d'atténuer l'impact de la crise alimentaire sur les pays les plus vulnérables. Si ces efforts ne portent pas leurs fruits, les mois et les années à venir verront la faim frapper à toutes les portes. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
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  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
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  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.


L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis visite le bureau de l'attaché militaire à Washington

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
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  • La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché militaire
  • Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire

RIYADH : La princesse Reema bint Bandar, ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, a visité lundi le bureau de l'attaché militaire saoudien à Washington.

La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché au cours de sa visite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire.

La princesse Reema a été reçue par le ministre adjoint saoudien de la Défense pour les affaires exécutives, Khaled Al-Biyari, qui est en visite officielle à Washington, ainsi que par l'attaché militaire saoudien à Washington et Ottawa, le général de division Abdullah bin Khalaf Al-Khathami, et les chefs des départements de l'attaché.