Avec la guerre en Ukraine, le Liban fait face à une pénurie de blé, déclare son ministre du Commerce à CNN

Le ministre libanais de l'Économie et du Commerce, Amine Salam, a parlé de l'insécurité alimentaire à Becky Anderson lors d’une interview accordée à CNN. (Capture d'écran/CNN)
Le ministre libanais de l'Économie et du Commerce, Amine Salam, a parlé de l'insécurité alimentaire à Becky Anderson lors d’une interview accordée à CNN. (Capture d'écran/CNN)
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Publié le Vendredi 08 avril 2022

Avec la guerre en Ukraine, le Liban fait face à une pénurie de blé, déclare son ministre du Commerce à CNN

  • L'un des problèmes les plus urgents dans le pays est le manque d'approvisionnement en blé, explique le ministre libanais de l’Économie et du Commerce
  • Amine Salam affirme que le pays «lutte pour trouver de nouveaux marchés» alors que les discussions avec le FMI et la Banque mondiale se poursuivent

DUBAΪ: Le Liban est l'État le plus vulnérable de la région Mena, a déclaré son ministre de l'Économie et du Commerce, Amine Salam, à Becky Anderson lors d'une interview accordée à CNN.
L'un des problèmes les plus urgents dans le pays est le manque d'approvisionnement en blé, a souligné Salam. Le Liban a perdu ses réserves nationales lors de l'explosion de Beyrouth en 2020, a-t-il ajouté. «Cela représente donc un défi supplémentaire pour le Liban, parce que, jusqu'à présent, nous avons utilisé les silos du secteur privé pour stocker le blé.»
Le pays importe environ 80% de son blé de Russie et d'Ukraine et «lutte plus récemment pour trouver de nouveaux marchés» qui répondent à ses qualifications, a-t-il expliqué.
«Au-delà du blé, nous avons des défis qui nous attendent dans deux mois; nous allons manquer d’huile de tournesol et de sucre.»
Salam a précisé que le Liban n'avait pas réussi à se remettre des pressions inflationnistes de la pandémie de Covid-19.
«Le pouvoir d'achat est très faible et le pays est en proie à de nombreux autres écueils, notamment le nombre important de réfugiés par habitant qu’il y a au Liban.»


Le pays du Cèdre est actuellement en pourparlers avec la communauté internationale pour l'aider à redresser son économie.
Il est en discussion avec plusieurs pays, dont les États-Unis et la France, au sujet de marchés alternatifs potentiels pour les produits alimentaires. «Nous espérons que ces pays seront en mesure de nous soutenir au niveau de la chaîne d'approvisionnement», a signalé M. Salam.
Le pays travaille également avec la Banque mondiale sur un «programme majeur» qui devrait être mis en place dans les semaines à venir.
«Nous sommes confiants dans le fait que la communauté internationale est toujours très favorable au Liban et ne veut pas que le Liban s'effondre», a-t-il encore affirmé.
Une délégation du FMI se trouve au Liban afin de trouver un accord sur un plan de sauvetage économique. «Jusqu'à présent, tout évolue de manière très positive. Nous espérons qu'un accord sur les effectifs sera bientôt en place, ce qui mettra le train sur les rails.»
M. Salam a indiqué que la Banque centrale du pays n’était «pas en faillite».
Il a ajouté: «Nous savons que nos réserves nationales sont à un point critique. Mais nous sommes très confiants sur le fait que l'accord du FMI aidera le Liban à sortir de sa crise.»

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

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KSrelief présente ses efforts humanitaires lors de l’exposition de l’IsDB et entame une coopération avec la fondation Bill Gates

Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief. (SPA)
Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief. (SPA)
Le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’entretenant avec Bill Gates. (SPA)
Le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’entretenant avec Bill Gates. (SPA)
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  • Lors de cet événement, KSrelief a expliqué comment son travail d’aide et d'assistance humanitaire s’étendait à quatre-vingt-dix-huit pays, en collaboration avec cent soixante-quinze partenaires internationaux, régionaux et locaux
  • Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief

RIYAD: Le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief) a présenté son travail lors des assemblées annuelles 2024 du groupe de la Banque islamique de développement (IsDB) à Riyad, qui se terminent aujourd’hui.

Lors de cet événement, KSrelief a expliqué comment son travail d’aide et d'assistance humanitaire s’étendait à quatre-vingt-dix-huit pays, en collaboration avec cent soixante-quinze partenaires internationaux, régionaux et locaux.

Les initiatives de KSrelief couvrent divers secteurs, notamment la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, les abris, la coordination des opérations humanitaires, l’eau, l’assainissement, l’environnement et la protection.

Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief, tels que le projet de déminage au Yémen (Masam), le projet de réinsertion des enfants soldats et le programme de prothèses.

Plus tard dans la journée, le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’est entretenu avec Bill Gates, coprésident de la fondation Bill et Melinda Gates.

Les discussions ont porté sur la promotion de la coopération et de la coordination afin d'alléger les souffrances des individus dans le monde entier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre égyptien des Affaires étrangères réitère son appel en faveur d’une solution à deux États

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, et le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, sont sur le point d’assister à une réunion ministérielle à Riyad, le 29 avril 2024. (AFP)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, et le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, sont sur le point d’assister à une réunion ministérielle à Riyad, le 29 avril 2024. (AFP)
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  • Sameh Choukri a participé à une réunion de coordination ministérielle impliquant des pays arabes et européens
  • La réunion, qui a porté sur la reconnaissance d’un État palestinien, s’est tenue en marge de la réunion spéciale de deux jours du WEF à Riyad

LE CAIRE: Le ministre égyptien des Affaires étrangères a réitéré son appel en faveur d’une solution à deux États pour résoudre la question palestinienne.

Lundi, Sameh Choukri a participé à une réunion de coordination ministérielle impliquant des pays arabes et européens.

La réunion, qui a porté sur la reconnaissance d’un État palestinien, s’est tenue en marge de la réunion spéciale de deux jours du Forum économique mondial (WEF) à Riyad.

M. Choukri a appelé la communauté internationale à exercer une pression sur Israël pour qu’il mette fin à son occupation des territoires palestiniens et il l’a exhortée à soutenir les droits légitimes et inaliénables des Palestiniens, déclare le porte-parole du ministère, Ahmed Abou Zeid.

Compte tenu de la violence à Gaza et des tensions en Cisjordanie, les parties internationales doivent «assumer leurs responsabilités juridiques et humaines afin de trouver un horizon politique sérieux pour mettre en place une solution à deux États et instaurer une paix juste et globale dans la région», ajoute M. Choukri.

Le ministre des Affaires étrangères estime que la solution à deux États est la «seule voie» vers la paix entre Palestiniens et Israéliens ainsi que vers la stabilité et la coexistence entre les peuples de la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Jérusalem: un policier israélien poignardé par un citoyen turc dans la Vieille ville

La police a tiré et tué l'agresseur après qu'il ait blessé un policier. La police a identifié l'homme comme étant un citoyen turc (Photo, AP).
La police a tiré et tué l'agresseur après qu'il ait blessé un policier. La police a identifié l'homme comme étant un citoyen turc (Photo, AP).
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  • Plusieurs attaques au couteau ont eu lieu en Israël ces dernières semaines, après près de sept mois de combats et de bombardements quasi-quotidiens dans la bande de Gaza
  • Cette nouvelle attaque mardi intervient alors qu'une médiation qatarie et égyptienne de longue haleine semble porter ses fruits et fait naître un espoir de trêve entre Israël et le mouvement palestinien Hamas

JÉRUSALEM: Un policier israélien a été poignardé mardi par un ressortissant turc de 34 ans dans la Vieille ville de Jérusalem, a indiqué la police israélienne.

Les services de secours israéliens du Magen David Adom (MDA) ont précisé que le policier blessé, âgé de 30 ans, avait été transporté à l'hôpital dans un "état de santé intermédiaire". L'assaillant a été tué par balles, a ajouté le MDA.

"Un terroriste armé d'un couteau est arrivé dans la Vieille ville de Jérusalem, dans la rue menant à la porte d'Hérode, s'est rué sur un policier et l'a poignardé", a détaillé la police dans un communiqué, précisant qu'un autre policier présent avait "neutralisé l'assaillant".

Plusieurs attaques au couteau ont eu lieu en Israël ces dernières semaines, après près de sept mois de combats et de bombardements quasi-quotidiens dans la bande de Gaza. Le 26 avril, une jeune femme de 18 ans avait été grièvement blessée dans une banlieue de Tel-Aviv et son agresseur abattu.

Médiation qatarie 

Cette nouvelle attaque mardi intervient alors qu'une médiation qatarie et égyptienne de longue haleine semble porter ses fruits et fait naître un espoir de trêve entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, associée à la libération d'un certain nombre d'otages détenus à Gaza.

Le mouvement islamiste a mené le 7 octobre une attaque sans précédent dans le sud d'Israël, qui entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Quelque 250 personnes ont été enlevées le jour de l'attaque et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.535 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.