Les 18 films en compétition au 75e Festival de Cannes

La réalisatrice et productrice française Claire Denis, le réalisateur sud-coréen Hong Sang-soo, l'actrice française Isabelle Huppert, l'actrice sud-coréenne Kim Min-hee et l'acteur sud-coréen Jeong Jin-young posent en arrivant le 21 mai 2017 pour la projection du film 'Claire's Camera' lors de la 70e édition du Festival de Cannes, à Cannes, dans le sud de la France. (AFP).
La réalisatrice et productrice française Claire Denis, le réalisateur sud-coréen Hong Sang-soo, l'actrice française Isabelle Huppert, l'actrice sud-coréenne Kim Min-hee et l'acteur sud-coréen Jeong Jin-young posent en arrivant le 21 mai 2017 pour la projection du film 'Claire's Camera' lors de la 70e édition du Festival de Cannes, à Cannes, dans le sud de la France. (AFP).
Short Url
Publié le Jeudi 14 avril 2022

Les 18 films en compétition au 75e Festival de Cannes

  • Lors du 75e Festival de Cannes, du 17 au 28 mai, 18 films seront 8 films en compétition pour la Palme d'Or
  • Pour ses premiers pas en compétition, le Napolitain Mario Martone rend hommage à sa ville à travers une adaptation dramatique du roman «Nostalgia» de l'écrivain et journaliste italien Ermanno Rea

PARIS : De Park Chan-Wook à Claire Denis, de David Cronenberg à Jean-Pierre et Luc Dardenne, voici les 18 films en compétition pour la Palme d'Or lors du 75e Festival de Cannes, du 17 au 28 mai.

«Les Crimes du futur» de David Cronenberg

Le réalisateur de "Crash" (1996) n'a pas l'habitude d'épargner son public: à 79 ans, il devrait le prouver une fois de plus, avec ce film d'anticipation où il est question de transhumanisme et d'ablation d'organes avec Viggo Mortensen, Léa Seydoux et Kristen Stewart. En salles le 25 mai.

«Holy Spider» d'Ali Abbasi

Récompensé à Un Certain Regard en 2018, avec "Border", le Danois d'origine iranienne aborde le thème de la quête religieuse dans un thriller se déroulant en Iran.   

«Triangle of Sadness» de Ruben Ostlund

Le plus grinçant des réalisateurs suédois brigue une deuxième Palme d'Or, après "The Square" (2017), avec cette comédie satirique où il suit les passagers d'une croisière de luxe, échoués sur une île déserte et dirigés par un capitaine de navire marxiste.

«Broker» d'Hirokazu Kore-eda

Après sa Palme d'Or pour "Une affaire de famille" (2018), le grand habitué de la Croisette a fait un pas de côté vers la Corée du Sud embarquant la star de "Parasite", Song Kang-ho, pour une nouvelle histoire de familles, où il sera question de boîtes à bébés.

«Decision to leave» de Park Chan-Wook

Il a marqué la Croisette avec l'ultra-violent "Old boy" (Grand prix 2004), le Coréen Park Chan-Wook devrait de nouveau intriguer avec un enquêteur qui doit élucider le meurtre d'un homme retrouvé dans la montagne, dont le principal suspect n'est autre que la femme de la victime.

«Showing up» de Kelly Reichardt

Grande figure du cinéma indépendant, l'Américaine au cinéma minimaliste ("First Cow") retrouve une de ses actrices fétiches, Michelle Williams, pour un film sur le quotidien d'une artiste et comment elle puise dans sa vie pour son inspiration.

«Boy from Heaven» de Tarik Saleh

Après le succès du "Caire confidentiel" (2017), polar poisseux sur la corruption, le Suédois d'origine égyptienne Tarik Saleh renoue avec son acteur fétiche, Fares Fares, pour une nouvelle plongée dans l'Egypte contemporaine.

«La femme de Tchaïkovski» de Kirill Serebrennikov 

L'enfant terrible de la scène russe, installé à Berlin après avoir quitté la Russie dans la foulée de l'invasion en Ukraine, est pour la troisième fois en compétition, avec un film historique autour du compositeur Tchaïkovski. Il pourrait pour la première fois monter les marches. 

«Les Amandiers» de Valeria Bruni Tedeschi

L'actrice passée avec succès à la réalisation est une des trois femmes briguant la Palme d'or, avec un film sur l’école de théâtre des Amandiers fondée par le metteur en scène français Patrice Chéreau, avec pour toile de fond le sida qui fait rage.

«Tori et Lokita» de Jean-Pierre et Luc Dardenne

Les frères Dardenne, les plus célèbres représentants du cinéma social, déjà doublement palmés à Cannes, content cette fois-ci l'amitié de deux adolescents exilés en Belgique depuis l'Afrique dans des conditions de vie précaires.

«Armageddon Time» de James Gray

Après "Ad Astra", huis clos spatial porté par Brad Pitt, le réalisateur est revenu sur Terre avec une chronique d'adolescence portée par Anne Hathaway et Anthony Hopkins située en plein coeur du New York des années 1980, dans une école régie par le père de Donald Trump.

«Nostalgia» de Mario Martone

Pour ses premiers pas en compétition, le Napolitain Mario Martone rend hommage à sa ville à travers une adaptation dramatique du roman "Nostalgia" de l'écrivain et journaliste italien Ermanno Rea.   

«Stars at noon» de Claire Denis

Récompensée en février pour "Avec amour et acharnement" à la Berlinale, Claire Denis revient quelques mois plus tard avec un "film d'attente, d'ambiance, à la lisière du polar diplomatique" dixit Thierry Frémaux, tourné en Amérique centrale.

«Close» de Lukas Dhont 

Son premier film "Girl" sur la transidentité lui avait valu la Caméra d'or en 2018. Avec "Close", le Belge Lukas Dhont traite d'amitié à travers deux adolescents qu'un drame soudain sépare.

«Frère et soeur» d'Arnaud Desplechin

Dans la continuité de son "Conte de Noël" (2008), Arnaud Desplechin filme un drame familial avec deux frères et sœurs en conflit de longue date réunis par le décès de leurs parents. Avec Marion Cotillard et Melvil Poupaud.

«RMN", de Cristian Mungiu

Palme d'Or pour "4 mois, 3 semaines, 2 jours", drame sur l'avortement et la corruption, Cristian Mungiu continue d'ausculter les maux de la Roumanie avec un film, tourné dans un village de Transylvanie, évoquant l'effet des politiques européennes, les relations entre les communautés et le destin d'un pays.

«Leila's Brothers» de Saeed Roustaee

L'Iranien Saeed Roustaee a déjà impressionné avec son polar coup de poing, "La Loi de Téhéran", sur le trafic de drogue. Le trentenaire arrive à Cannes avec "Leila's Brothers", directement sélectionné en compétition, sur lequel rien n'a filtré jusqu'à présent.

«Hi-han», de Jerzy Skolimowski

A 83 ans, ce grand nom polonais du cinéma, pilier de la nouvelle vague dans ce pays dans les années 1960, qui s'est aussi adonné à la boxe, au jazz, à la poésie et à la peinture, rentré en Pologne après avoir vécu en Californie, raconte l'histoire d'un âne dans ce film sur lequel peu d'informations a filtré.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.