Quels sont les dangers de la montée en puissance de Daech au nord-est de la Syrie?

Une centaine de combattants de Daech ont attaqué la prison de Ghwayran à Hassaké le 20 janvier, lors de la plus grande opération militaire depuis la défaite de leur «califat» en 2019. (AFP)
Une centaine de combattants de Daech ont attaqué la prison de Ghwayran à Hassaké le 20 janvier, lors de la plus grande opération militaire depuis la défaite de leur «califat» en 2019. (AFP)
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Publié le Lundi 18 avril 2022

Quels sont les dangers de la montée en puissance de Daech au nord-est de la Syrie?

  • La menace extrémiste était évidente bien avant l’attaque hautement coordonnée de la prison par Daech
  • Plus d’une décennie après que le soulèvement de 2011 contre le régime du président, Bachar al-Assad, a plongé la Syrie dans la guerre civile, de nombreuses régions du pays sont tombées aux mains de groupes armés

KAMYCHLI, SYRIE: Cette année, le monde a vu avec horreur les Forces démocratiques syriennes (FDS), ainsi que la coalition dirigée par les États-Unis, se mobiliser rapidement pour empêcher Daech de rétablir son «califat» éphémère dans le nord de la Syrie – une tentative que de nombreux observateurs considèrent comme la plus audacieuse à ce jour.  

Depuis sa défaite territoriale en Irak en 2017 et en Syrie en 2019, Daech apparaît comme une force épuisée. Ses dirigeants ont été chassés et contraints de se cacher; ses partisans, détenus, morts ou désenchantés et son butin de guerre, autrefois considérable, épuisé ou hors de portée.

Cette année, en janvier, les membres restants du groupe ont lancé une attaque massive et très élaborée contre une prison dans le nord-est de la Syrie où des milliers de ses anciens combattants étaient détenus sous la garde des FDS.

Alors que l’Occident se concentre désormais uniquement sur l’Ukraine et que les alliés russes du régime syrien sont préoccupés par des événements plus proches de chez eux, les personnes présentes sur le terrain en Syrie préviennent que la menace posée par Daech est loin d’être terminée. Le groupe pourrait facilement monter en puissance pendant que le monde a le dos tourné.

Dans la soirée du 20 janvier, le calme relatif à Hassaké, une ville de quelque quatre cent mille habitants dans le gouvernorat syrien éponyme, est soudain rompu par une explosion. Un camion chargé d’explosifs détone alors aux portes de la prison d'Al-Sinaa.

Quelques instants plus tard, des centaines d’hommes armés prennent d’assaut l’établissement, avec la ferme intention de libérer près de cinq mille prisonniers affiliés à Daech et de les renvoyer sur le champ de bataille.

Pendant plusieurs jours, les forces locales ont combattu les militants dans la plus grande bataille que la ville ait connue depuis que Daech a été renversé six ans plus tôt. La coalition dirigée par les États-Unis est intervenue à l’aide d’avions et de drones, frappant les bâtiments où les militants s’étaient réfugiés. En réponse, les combattants de Daech ont saisi des propriétés civiles à proximité de la prison, utilisant leurs occupants comme boucliers humains. 

«Ce n’est pas le genre de combat où l’on sait où se trouve la base des terroristes pour l’attaquer», déclare à Arab News Serhat Himo, membre du commando qui est intervenu la première nuit de l’attaque.

«Ils ont pris position parmi les civils, ce qui a entraîné la mort de nombre d’entre eux aux mains de Daech. Nous avons dû retirer les corps des maisons.»

Certains rapports suggèrent que trois cent soixante-quatorze militants, soixante-dix-sept membres du personnel pénitentiaire, quarante membres des FDS et quatre civils auraient été tués lors de l’attaque. Près de quatre cents détenus sont toujours portés disparus, ce qui indique que de nombreux prisonniers ont réussi à s’évader. 

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Des femmes membres des FDS déployées devant la prison de Ghwayran, dans la ville de Hassaké, au nord-est de la Syrie. (AFP)

Dans le numéro du 27 janvier d’An-Naba, le média de propagande en ligne de Daech, les militants ont affirmé que «plusieurs groupes ont réussi à sortir de la zone (Hassaké) en toute sécurité et ont été transférés dans des zones sûres». 

Du point de vue des FDS, chargées de défendre la population multiethnique de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie, la menace extrémiste était évidente bien avant l’attaque hautement coordonnée de la prison par Daech.

Plus d’une décennie après que le soulèvement de 2011 contre le régime du président, Bachar al-Assad, a plongé la Syrie dans la guerre civile, de nombreuses régions du pays sont tombées aux mains de groupes armés.

Le nord et le nord-ouest de la Syrie, à titre d’exemple, sont contrôlés par plusieurs factions sous la bannière de l’Armée nationale syrienne (ANS), anciennement connue sous le nom d’«Armée syrienne libre», et de Hayat Tahrir al-Cham, un groupe affilié au mouvement Al-Qaïda.

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Des membres des FDS déployés à l’extérieur de la prison de Ghwayran à Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, après sa prise de contrôle par les forces de Daech. (AFP)

L’ANS contrôle le district d’Afrine, après l’avoir retiré des mains de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie en 2018, avec l’aide des forces armées turques. Elle contrôle également Ras al-Aïn et Tell Abyad, villes conquises en 2019, également avec l’aide de la Turquie. 

La Turquie est intervenue à ces deux occasions pour chasser les Unités de protection du peuple – YPG –, à majorité kurde, des zones chevauchant sa frontière sud.

Ankara considère les YPG, le contingent principal au sein des FDS, comme la filiale syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan, ou PKK, qui a mené une guérilla pendant plusieurs décennies contre l’État turc en vue de renforcer les droits politiques et culturels des Kurdes en Turquie.

L’ANS et le groupe Hayat Tahrir al-Cham abritent des extrémistes au sein de leurs rangs. Selon des sources locales, les militants restants de Daech se sont servis des zones sous le contrôle des forces rebelles pour se regrouper et éviter d’être repérés. 

En octobre de l’année dernière, un drone américain a tué Abdelhamid al-Matar, un haut responsable d’Al-Qaïda, à Soulouk, une ville de la province de Raqqa, aux mains de l’ANS. Quelques jours plus tard, un drone de la force aérienne de l’armée britannique a tué le fournisseur d’armes de Daech, Abouhamza al-Chouhail à Ras al-Aïn.

en bref

  • Le 20 janvier, des militants de Daech mènent une attaque contre la prison d’Al-Sinaa au nord-est de la Syrie.
  • Trois cent soixante-quatorze militants, soixante-dix-sept membres du personnel pénitentiaire, quarante membres des Forces démocratiques syriennes et quatre civils auraient été tués lors de l’attaque.

En octobre 2019, quelques mois seulement après la défaite du groupe à Baghouz, l’ancien chef de Daech et calife, Aboubakr al-Baghdadi, est retrouvé dans le village de Baricha, dans une zone d’Idlib contrôlée par le groupe Hayat Tahrir al-Cham. Il préfère se donner la mort, ainsi que trois de ses enfants, avec une ceinture d’explosifs, plutôt que de se rendre aux forces spéciales américaines.

Quelques semaines seulement après l’attaque de janvier contre la prison d’Al-Sinaa, les FDS et les forces spéciales américaines retrouvent la trace du successeur d’Al-Baghdadi, Abouibrahim al-Qourachi, dans la ville d’Atma, également à Idlib. Au cours de l’opération, Al-Qourachi fait exploser une bombe, se tuant ainsi que sa famille.

Daech a nommé son nouveau chef, Abou al-Hassan al-Hachemi al-Qourachi, dans un message audio diffusé en ligne le 11 mars. Selon des sources sécuritaires irakiennes et occidentales citées par Reuters, il s’agit du frère d’Al-Baghdadi.

«Nous avons vaincu Daech sur le plan territorial, mais la mentalité demeure bien ancrée», déclare Nouri Mahmoud, porte-parole officiel des YPG, à Arab News.

«Des terroristes radicaux de Daech, d’Al-Qaïda, du Front du Levant et des Frères musulmans, parmi d’autres, se sont installés à Afrine, Sere Kaniye (Ras al-Aïn) et Gire Spi (Tell Abyad).» 

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Cette capture d’écran de l’AFP TV montre des soldats américains se rassemblant dans une zone proche de la prison kurde de Ghwayran dans la ville de Hassaké, au nord de la Syrie. (AFP)

Un rapport publié en juin 2021 par Syrians for Truth and Justice, un observatoire local pour les droits de l’homme, révèle qu’au moins vingt-sept anciens militants de Daech, dont de hauts responsables, servent dans les rangs de l’ANS. 

«Après la défaite territoriale de Daech à Baghouz, de nombreux militants du groupe ont fui vers l’Irak, des zones aux mains du régime et des zones détenues par des groupes soutenus par la Turquie, en particulier Ras al-Aïn et Tell Abyad», indique Kenan Barakat, coprésident du ministère de l’Intérieur de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie, à Arab News. «Là-bas, ils ont simplement changé d’affiliation et rejoint d’autres groupes radicaux», poursuit-il.

Malgré la menace évidente que représentent ces groupes, les ressources des FDS et de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie sont désormais limitées en raison de la fermeture des points de passage frontaliers reconnus par l’Organisation des nations unies (ONU) et des embargos diplomatiques et commerciaux imposés par la Turquie, qui ont décimé l’économie locale.

«Tant qu’il y aura un embargo politique et économique sur le nord-est de la Syrie, Daech restera», affirme M. Mahmoud.

«Tant que ces autres factions terroristes poursuivront leurs attaques contre nos régions et utiliseront ces zones sous occupation comme base arrière, Daech continuera de saisir l’occasion pour se réorganiser.»

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Plus d’une décennie après que le soulèvement de 2011 contre le régime du président, Bachar al-Assad, a plongé la Syrie dans la guerre civile, de nombreuses régions du pays sont tombées aux mains de groupes armés. (Photo AN/Ali Ali)

Les récentes tentatives de résurgence du groupe terroriste ne se limitent pas à l’incident de la prison d’Al-Sinaa. Dans les jours et les semaines qui ont suivi l’attaque contre la prison, les prisonniers du camp de détention d’Al-Hol, également à Hassaké, ont tenté de s’échapper à plusieurs reprises.  

Qualifié de «bombe à retardement» et de «camp le plus dangereux du monde», Al-Hol abrite près de cinquante-six mille personnes. Plus de la moitié des réfugiés sont Irakiens et près de huit mille sont des ressortissants étrangers ou les épouses et enfants de militants venus d’Europe et d’ailleurs.

La population du camp a rapidement augmenté début 2019 après la défaite territoriale de Daech à Baghouz. Depuis lors, les habitants d’Al-Hol ont tenté à plusieurs reprises de créer une sorte de pseudo-califat au sein du camp.

«Ceux qui se trouvent dans le camp, hommes et femmes, ont essayé à plusieurs reprises d’y déclencher une guerre», explique M. Barakat.

«Ils ont déclenché des soulèvements, brûlé des tentes et tué des membres des Forces de sécurité intérieure. Ils voulaient recréer le scénario à la prison de Ghweiran (Al-Sinaa) dans le camp, mais nos forces sont intervenues et les ont arrêtés. 

De nombreux enfants du camp atteignent désormais l’âge de l’adolescence. Ils ont grandi avec l’idéologie de Daech transmise par leurs mères. Les administrateurs du camp ont peur qu’il s’agisse d’une nouvelle génération de militants rancuniers et très radicalisés.»

De nombreux membres de l’administration locale estiment que ce n’est qu’une question de temps avant qu’une tentative d’évasion majeure n’ait lieu, à moins que la communauté internationale n’agisse immédiatement.

L’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie et les FDS ont appelé à plusieurs reprises les gouvernements occidentaux à rapatrier leurs citoyens du camp et à établir des tribunaux spéciaux pour juger les membres étrangers de Daech afin qu’ils puissent être placés dans des centres de détention appropriés. 

«Ces membres de Daech sont originaires de nombreux pays – près de cinquante nationalités différentes –», précise M. Barakat. «Il ne s’agit pas seulement d’un enjeu syrien. C’est une question d’ordre international. Daech menace de nombreux États à travers le monde.»

Il craint qu’il y ait une forte probabilité d’une montée en puissance de Daech à moins que le monde ne prenne des mesures immédiates.

«La victoire contre Daech est une victoire pour tout le monde», conclut-il.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat


Israël réaffirme que le Hamas «sera désarmé», face à la proposition d'un «gel»

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
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  • Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien
  • "Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal

JERUSALEM: Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien, au lendemain de la proposition d'un dirigeant du mouvement islamiste palestinien de geler l'armement.

"Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal dans un entretien mercredi à la chaîne qatarie Al Jazeera.

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël.