Le chef de l'ONU a discuté des tensions à Jérusalem avec les leaders israélien et palestinien

Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas s'exprime lors de sa rencontre avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken (hors cadre) le dimanche 27 mars 2022, dans la ville cisjordanienne de Ramallah (Photo, AFP).
Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas s'exprime lors de sa rencontre avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken (hors cadre) le dimanche 27 mars 2022, dans la ville cisjordanienne de Ramallah (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Dimanche 24 avril 2022

Le chef de l'ONU a discuté des tensions à Jérusalem avec les leaders israélien et palestinien

  • Plus de 200 personnes, pour la plupart des Palestiniens, ont été blessées au cours de la semaine dernière
  • M. Guterres a «réaffirmé que le statu quo sur les lieux saints devait être maintenu et respecté»

WASHINGTON: Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a discuté de la flambée actuelle des tensions autour des lieux saints de Jérusalem lors d'appels séparés samedi avec le Premier ministre israélien Naftali Bennett et le président palestinien Mahmoud Abbas. 

Dans des déclarations publiées après les deux appels, l'ONU a indiqué que M. Guterres avait discuté des "efforts pour faire baisser les tensions, mettre fin aux provocations et aux mesures unilatérales, et rétablir le calme".

Plus de 200 personnes, pour la plupart des Palestiniens, ont été blessées au cours de la semaine dernière lors d'affrontements dans et autour du complexe d'Al-Aqsa, un lieu saint pour les musulmans et les juifs. 

Les Palestiniens ont été indignés par le déploiement massif de la police israélienne et les visites répétées de juifs sur le lieu saint, qui est régi par un accord fragile de partage du pouvoir.

M. Guterres a "réaffirmé que le statu quo sur les lieux saints devait être maintenu et respecté". 

Les affrontements à Al-Aqsa surviennent au milieu d'une vague de violence meurtrière, qui fait craindre un conflit plus large. 

Mercredi et jeudi, des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza ont suscité des représailles de la part d'Israël. 

Mais après des attaques similaires lancées depuis Gaza dans la nuit de vendredi à samedi et dans la matinée de samedi, Israël a décidé de ne pas lancer de contre-attaques et a annoncé qu'il fermerait dimanche son unique frontière avec l'enclave. 


L'Arabie saoudite présente l'innovation dans le domaine des soins de santé lors d'une exposition à Riyad

Le ministère saoudien de la santé présente ses derniers projets dans le domaine des soins thérapeutiques et pharmaceutiques à l'occasion du salon CPHI Middle East qui se tient à Riyad. (SPA)
Le ministère saoudien de la santé présente ses derniers projets dans le domaine des soins thérapeutiques et pharmaceutiques à l'occasion du salon CPHI Middle East qui se tient à Riyad. (SPA)
Le ministère saoudien de la santé présente ses derniers projets dans le domaine des soins thérapeutiques et pharmaceutiques à l'occasion du salon CPHI Middle East qui se tient à Riyad. (SPA)
Le ministère saoudien de la santé présente ses derniers projets dans le domaine des soins thérapeutiques et pharmaceutiques à l'occasion du salon CPHI Middle East qui se tient à Riyad. (SPA)
Short Url
  • L'événement, qui se tient du 10 au 12 décembre, rassemble plus de 400 exposants et plus de 150 intervenants de l'industrie pharmaceutique issus de 100 pays.
  • Il s'inscrit dans les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé, défini dans la Vision 2030 du Royaume, qui vise à favoriser une société dynamique avec une vie saine.

RIYADH : Le ministère saoudien de la Santé présente ses derniers projets dans les domaines des soins de santé thérapeutiques et pharmaceutiques à l'occasion de l'exposition CPHI Middle East qui se tient à Riyad.

Cet événement, qui se tient du 10 au 12 décembre, rassemble plus de 400 exposants et plus de 150 conférenciers de 100 pays.

Il s'aligne sur les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé, décrit dans la Vision 2030 du Royaume, qui vise à favoriser une société dynamique avec une vie saine.

Parmi les points forts, on peut citer les avancées en matière de biotechnologie, qui soulignent le soutien du ministère à la stratégie nationale dans ce domaine, laquelle vise à faire de l'Arabie saoudite un centre régional et mondial de la biotechnologie tout en renforçant l'autosuffisance dans ce secteur.

Le pavillon présente également des opportunités d'investissement dans le domaine de la biotechnologie, dans le but de favoriser la croissance du secteur et de faire du Royaume un leader mondial, a rapporté l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Les initiatives clés comprennent la mise en œuvre d'incitations stratégiques pour attirer les entreprises internationales, la promotion d'un marketing durable, le renforcement des capacités de financement, l'encouragement des investissements conjoints et la promotion des investissements dans les infrastructures.

Fahad Al-Jalajel, ministre de la Santé, a déclaré : « L'organisation de l'exposition CPHI Middle East dans le Royaume souligne notre volonté de renforcer le rôle de l'Arabie saoudite en tant que centre d'innovation de l'industrie pharmaceutique dans la région.

« Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour mettre en œuvre la stratégie nationale en matière de biotechnologie, qui vise à contribuer à hauteur de 3 % au produit intérieur brut, soit un total de 130 milliards de francs suisses (34,6 milliards de dollars) par an d'ici à 2040.

M. Al-Jalajel a supervisé la signature d'accords d'une valeur de 10 milliards de riyals saoudiens et a annoncé des partenariats avec de grandes entreprises, notamment Vertex Pharmaceuticals pour un projet évalué à environ 1 milliard de riyals saoudiens, et Tabuk Pharmaceuticals pour un investissement de 100 millions de riyals saoudiens.

Abdulaziz Al-Ramaih, vice-ministre de la Santé chargé de la planification et du développement, a salué la transformation du secteur des soins de santé et le rôle croissant de l'industrie privée dans l'industrie pharmaceutique.

Il a souligné l'objectif du Royaume de mener le secteur de la biotechnologie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord d'ici 2030 grâce à la stratégie nationale de biotechnologie, qui vise à créer de nombreux emplois en soutenant la recherche, l'innovation et la biofabrication intégrée, tout en stimulant la croissance et la compétitivité du secteur.

M. Al-Ramaih a souligné le rôle essentiel du secteur pharmaceutique dans l'amélioration de la santé publique, le renforcement de la sécurité sanitaire, la stimulation de la croissance économique et le renforcement de la position du Royaume dans le monde.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Asma al-Assad, persona non grata au Royaume-Uni

Asma al-Assad fait l'objet depuis mars 2012 d'un gel de ses actifs dans le cadre de sanctions européennes, maintenues par Londres après le Brexit. Une mesure motivée par le fait qu'elle "tire profit du régime syrien, auquel elle est associée". Mais elle dispose d'un passeport britannique et n'est pas interdite de territoire. (AFP)
Asma al-Assad fait l'objet depuis mars 2012 d'un gel de ses actifs dans le cadre de sanctions européennes, maintenues par Londres après le Brexit. Une mesure motivée par le fait qu'elle "tire profit du régime syrien, auquel elle est associée". Mais elle dispose d'un passeport britannique et n'est pas interdite de territoire. (AFP)
Short Url
  • Selon les agences de presse publiques russes, Asma al-Assad, 49 ans, a fui la Syrie avec son mari pour trouver refuge à Moscou chez leur allié russe
  • Cet exil forcé est le dernier coup dans la réputation ternie de celle qui a un temps été perçue comme l'atout charme de la dictature syrienne

LONDRES: Un temps image glamour et moderne de la Syrie, puis associée à la dictature de son époux Bachar al-Assad, Asma al-Assad a passé la moitié de sa vie au Royaume-Uni, pays dont elle a la nationalité. Mais elle n'y est plus la bienvenue.

Selon les agences de presse publiques russes, Asma al-Assad, 49 ans, a fui la Syrie avec son mari pour trouver refuge à Moscou chez leur allié russe, même si le Kremlin s'est refusé à confirmer la présence du couple et de leurs trois enfants majeurs.

Cet exil forcé est le dernier coup dans la réputation ternie de celle qui a un temps été perçue comme l'atout charme de la dictature syrienne, après avoir épousé en 2000 Bachar al-Assad, qui venait de succéder à son père, Hafez, à la présidence du pays.

Asma al-Assad fait l'objet depuis mars 2012 d'un gel de ses actifs dans le cadre de sanctions européennes, maintenues par Londres après le Brexit. Une mesure motivée par le fait qu'elle "tire profit du régime syrien, auquel elle est associée". Mais elle dispose d'un passeport britannique et n'est pas interdite de territoire.

Interrogé lundi soir devant la Chambre des Communes, le chef de la diplomatie britannique David Lammy a toutefois été catégorique.

"J'ai vu évoquer ces derniers jours la possibilité qu'Asma al-Assad, quelqu'un détenant la nationalité britannique, tente de venir dans notre pays. Je veux confirmer qu'elle est visée par des sanctions et qu'elle n'est pas la bienvenue", a-t-il déclaré.

"Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour m'assurer qu'aucun membre de cette famille ne puisse s'établir au Royaume-Uni", a-t-il insisté.

Plus tôt, un haut responsable du gouvernement travailliste, Pat McFadden, avait précisé que les autorités n'avaient "eu aucun contact ni aucune demande pour que l'épouse de M. Assad vienne au Royaume-Uni".

De la City à Damas

Des Britanniques ont été déchus de leur nationalité pour avoir rejoint le groupe Etat islamique, rappelle Bader Mousa Al-Saïf, chercheur au centre de réflexion Chatham House. "Si cela a pu arriver à un inconnu (...) la même chose, sinon plus, pourrait s'appliquer au cas d'Asma al-Assad".

Le Premier ministre Keir Starmer a jugé lundi qu'il était "bien trop tôt" pour évoquer une telle mesure.

Née en 1975 à Londres, d'un père cardiologue, Fawaz al-Akhras, et d'une diplomate à la retraite, Sahar Otri, Syriens, Asma al-Assad a longtemps vécu dans le quartier résidentiel d'Acton à l'ouest de la capitale. Les al-Akhras y possèdent toujours leur maison, selon les medias britanniques.

Asma fréquente une école primaire locale, où elle se fait appeler Emma, avant d'être scolarisée dans la prestigieuse école privée Queen's College.

Diplômée du King's College en informatique et littérature française, elle s'oriente dans la finance, travaillant chez Deutsche Bank et JP Morgan. Elle se lie avec Bachar al-Assad à la fin des années 1990.

Ils se marient quelques mois après qu'il a succédé à son père à la tête du pays en juillet 2000.

"Profiteuse" de guerre

A Damas, Asma al-Assad, issue d'une famille sunnite quand Bachar al-Assad appartient au courant chiite alaouite, incarne alors pour beaucoup une promesse de modernité, révolutionnant le statut de première dame, loin de la discrétion d'Anissa, la mère de Bachar al-Assad.

Le couple a trois enfants, deux garçons et une fille. L'aîné a récemment été diplômé en mathématiques de l'université de Moscou.

En mai dernier, la présidence syrienne avait annoncé qu'Asma al-Assad était atteinte d'une leucémie, après avoir déjà été traitée entre 2018 et 2019 d'un cancer du sein.

Dans les médias occidentaux, cette brune amatrice de vêtements et chaussures griffés a un temps été surnommée la "Lady D arabe". Elle a reçu des célébrités comme Brad Pitt et Angelina Jolie, a été accueillie avec faste à l'étranger, avant que son soutien indéfectible à son mari depuis la révolte de 2011 ne signe sa disgrâce.

Le magazine américain Vogue l'avait qualifiée de "Rose du désert" avant de retirer l'article de son site internet après le début de la révolte.

Elle est critiquée pour son silence face à la répression et se voit qualifiée de "Marie-Antoinette" et de "prédatrice en chef".

Elle est accusée par ses détracteurs de s'être enrichie grâce au Syria Trust for Development, organisation caritative qu'elle a fondée et qui centralise la plupart des financements venant de l'étranger.

Avec son époux, elle a également pris le contrôle de nombreux pans de l'économie syrienne usant de prête-noms, selon le site d'information The Syria Report.

En 2020, elle fait l'objet de sanctions américaines (tout comme ses parents et ses deux frères) et le secrétaire d'Etat de l'époque Mike Pompeo la présente comme "l'une des plus célèbres profiteuses de la guerre en Syrie".


Des jets israéliens bombardent des «systèmes d'armes stratégiques» en Syrie

 De la fumée s'élève au-dessus du gouvernorat syrien de Quneitra, vu depuis le plateau du Golan annexé par Israël, lors d'un bombardement israélien, le 9 décembre 2024. (AFP)
De la fumée s'élève au-dessus du gouvernorat syrien de Quneitra, vu depuis le plateau du Golan annexé par Israël, lors d'un bombardement israélien, le 9 décembre 2024. (AFP)
Short Url
  • L'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé au Royaume-Uni, a indiqué qu'il avait recensé plus de 310 frappes de l'armée israélienne depuis dimanche
  • Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa'ar : C'est pourquoi nous attaquons des systèmes d'armes stratégiques comme, par exemple, des armes chimiques ou des missiles à longue portée, afin qu'ils ne tombent pas entre les mains d'extrémistes

LONDRES : Des avions israéliens auraient effectué des centaines de frappes aériennes sur des "systèmes d'armes stratégiques" en Syrie depuis la chute du régime d'Assad.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé au Royaume-Uni, a déclaré avoir recensé plus de 310 frappes menées par les forces de défense israéliennes depuis dimanche.

Les frappes ont visé des installations militaires de l'armée syrienne, notamment des entrepôts d'armes, des dépôts de munitions, des aéroports, des bases navales et des centres de recherche.

Israël a affirmé que ses actions visaient à empêcher que des armes ne tombent "entre les mains d'extrémistes" alors que la Syrie entre dans une ère post-Assad.

Le SOHR a rapporté que les attaques ont eu lieu à Alep, Damas et Hama, et que plus de 60 d'entre elles ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi.

Les rapports indiquent que de nombreuses installations touchées n'ont pas seulement été endommagées, mais complètement détruites.

Rami Abdul Rahman, fondateur de SOHR, a décrit l'impact des frappes comme détruisant "toutes les capacités de l'armée syrienne" et a déclaré que "les terres syriennes sont violées".

Les FDI ont nié que leurs troupes s'étaient aventurées en territoire syrien et ont déclaré que les informations faisant état de la présence de chars près de Damas étaient "fausses".

Un porte-parole a déclaré : "Les troupes des FDI sont stationnées à l'intérieur de la zone tampon, comme cela a été dit dans le passé.

Les FDI ont saisi des positions syriennes dans la zone tampon en tant que "position défensive temporaire jusqu'à ce qu'un arrangement approprié soit trouvé", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Si nous pouvons établir des relations de voisinage et des relations pacifiques avec les nouvelles forces qui émergent en Syrie, c'est ce que nous souhaitons. Mais si ce n'est pas le cas, nous ferons tout ce qu'il faut pour défendre l'État d'Israël et la frontière d'Israël", a-t-il déclaré lundi.

Interrogé sur les frappes des FDI dans la nuit de lundi à mardi, le ministre israélien des affaires étrangères, Gideon Sa'ar, a déclaré qu'Israël ne se préoccupait que de la défense de ses citoyens.

"C'est pourquoi nous attaquons des systèmes d'armes stratégiques comme, par exemple, les armes chimiques restantes ou les missiles et roquettes à longue portée, afin qu'ils ne tombent pas entre les mains d'extrémistes", a-t-il ajouté.

On ne sait pas où ni combien d'armes chimiques la Syrie possède, mais on pense que l'ancien président Bachar Assad en avait des stocks.

Les attaques d'Israël interviennent après que les combattants rebelles syriens se sont emparés de la capitale, Damas, et ont renversé le régime Assad au cours du week-end. Ce dernier et son père étaient au pouvoir dans le pays depuis 1971.

Les forces menées par le groupe d'opposition islamiste Hayat Tahrir Al-Sham sont entrées dans Damas aux premières heures de dimanche, avant de déclarer à la télévision d'État que la Syrie était désormais "libre".