Ukraine: Il vaut mieux négocier des pauses humanitaires que des corridors

Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). (Photo, AFP)
Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 27 avril 2022

Ukraine: Il vaut mieux négocier des pauses humanitaires que des corridors

Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). (Photo, AFP)
  • Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), a expliqué aux journalistes qu'il fallait privilégier les «pauses humanitaires»
  • M. Egeland a souligné qu'une «course contre la montre» est maintenant engagée pour livrer le plus possible d'aide humanitaire dans l'est et le sud du pays

GENÈVE: La meilleure façon d'aider les personnes prises au piège en Ukraine est de négocier des « pauses humanitaires » dans les combats plutôt que des corridors, trop difficiles à mettre en œuvre, a estimé mercredi le patron d'une importante ONG. 

Auparavant à la tête du groupe de travail humanitaire de l'ONU sur la Syrie, Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), a expliqué aux journalistes qu'il fallait privilégier les « pauses humanitaires ». 

C'est pourtant l'option des couloirs humanitaires que le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en avant mardi à Moscou pour évacuer les civils des zones bombardées en Ukraine, où la Russie mène une offensive militaire. 

De retour d'Ukraine, M. Egeland a expliqué que « les couloirs humanitaires ne fonctionnent généralement pas car ils sont trop compliqués » à planifier et mettre en oeuvre puisqu'il faut que « deux armées qui ne se font pas confiance » se mettent d'accord sur le lieu de débat du couloir, son point d'arrivée, et sur l'itinéraire. 

En outre, le lieu d'arrivée n'est souvent pas celui choisi par les civils, a-t-il relevé, lors d'une conférence de presse organisée par l'association des journalistes accrédités à l'ONU à Genève (Acanu). 

Il recommande « des pauses humanitaires générales » des combats dans une zone pendant 48 à 72 heures, idéalement plus », afin de permettre aux civils pris dans les hostilités de quitter les lieux dans la direction qu'ils souhaitent. 

M. Egeland a souligné qu'une « course contre la montre » est maintenant engagée pour livrer le plus possible d'aide humanitaire dans l'est et le sud du pays « où la guerre fait rage et s'intensifie », avant que l'accès à ses régions ne soit interrompu. 

« Nous craignons que beaucoup de ces villes de l'est ainsi que certaines du sud soient assiégées comme l'a été Marioupol », a-t-il dit, dénonçant une « logique militaire cruelle ». 

Mais il a également fait part d'une « lueur d'espoir » dans cette guerre en se référant au fait qu'il y avait assez de contributions financières pour soutenir l'aide humanitaire. 

La guerre a déjà déraciné plus de 12,7 millions de personnes en deux mois - dont plus de 5 millions ont fui le pays et sont des réfugiés, et 7,7 millions qui sont toujours déplacées à l'intérieur du pays. 

Selon M. Egeland, il s'agit sans doute du déplacement le plus important et le plus rapide « dans l'histoire de l'humanité », car les déplacements de population « pendant la Seconde Guerre mondiale et en Syrie se sont déroulés sur une plus longue période ». 


Le sommet de l'Otan rentre dans le dur, suspendu à Trump

Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l'Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? (AFP)
Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l'Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? (AFP)
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  • La veille, à bord d'Air Force One, Donald Trump avait de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Alliance
  • L'article 5 du traité de l'Otan peut "se définir de plusieurs façons", avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Alliance qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours

LA HAYE: Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l'Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu?

Suspendus aux réactions de l'imprévisible président américain, les pays de l'Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.

Dès sa première prise de parole à son arrivée, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte s'est efforcé de balayer les inquiétudes : "Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement" les règles de l'Alliance, a-t-il martelé.

La veille, à bord d'Air Force One, Donald Trump avait de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Alliance.

L'article 5 du traité de l'Otan peut "se définir de plusieurs façons", avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Alliance qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.

"De bonne humeur" 

Dans ce contexte, l'état d'esprit du locataire de la Maison Blanche est scruté à la loupe.

"Je l'ai trouvé exceptionnellement détendu et de bonne humeur hier", a assuré le Premier ministre néerlandais Dick Schoof, hôte de ce sommet. "Je suppose donc que s'il a bien dormi au palais et que le petit-déjeuner était bon, il sera également de bonne humeur" pendant le sommet.

Afin d'éviter les déconvenues, ce court sommet se résume à un message simple, attendu dans une déclaration finale ramassée en cinq paragraphes.

Aiguillonnés par Donald Trump, les membres de l'Otan vont s'engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l'horizon 2035 - 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.

Le patron de l'Otan ne cesse de tirer la sonnette d'alarme sur la menace de la Russie, capable selon lui de "réussir une attaque" contre un pays de l'Alliance dans les trois à cinq ans à venir.

"Ce sera votre victoire" 

Afin de s'attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui a adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n'a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.

Les bombardements américains en Iran ? Une "action décisive", "vraiment extraordinaire" et que "personne d'autre n'avait osé faire", a-t-il lancé.

Après le sommet de La Haye, "l'Europe va payer un prix ENORME" pour financer sa défense "comme elle le devait" et "ce sera votre victoire", a encore écrit Mark Rutte à Trump, qui critique si souvent les "mauvais payeurs" européens.

"L'Europe de la défense s'est enfin réveillée", a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Suffisant pour éviter un coup de semonce du président américain ?

"Trump voudra-t-il un clash ? C'est une inconnue totale", reconnaît Camille Grand, ancien responsable de l'Otan et expert de questions de défense.

Zelensky "dans une situation difficile" 

Au cœur de ce grand raout international, la "probable" rencontre de Donald Trump avec le président ukrainien va focaliser l'attention, quatre mois après l'humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale.

Quel message veut-il lui faire passer ? "Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n'aurait jamais dû se trouver là", a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.

Au Canada, le récent sommet du G7 - le club des grandes démocraties industrialisées  - avait été marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche et l'absence de déclaration commune dénonçant l'"agression russe" en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.

En quittant la Maison Blanche mardi, Donald Trump s'est en outre montré très en colère après la rupture du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël.

Le secrétaire général de l'Alliance, Mark Rutte, espère néanmoins que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu'il a déjà qualifié d'"historique", grâce aux investissements promis en matière de défense.

En dépit des critiques de l'Espagne qui juge "déraisonnable" cette hausse des dépenses militaires.

 


Les frappes américaines sur l'Iran n'ont pas détruit son programme nucléaire 

Un conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a affirmé que son pays possédait toujours des stocks d'uranium enrichi et que "la partie n'(était) pas terminée". (AFP/MAXAR)
Un conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a affirmé que son pays possédait toujours des stocks d'uranium enrichi et que "la partie n'(était) pas terminée". (AFP/MAXAR)
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  • Selon un rapport préliminaire dont le contenu a été décrit par des sources proches du dossier à des médias américains, les frappes n'auraient pas éliminé complètement les centrifugeuses ou les stocks d'uranium enrichi iranien
  • Elles auraient plutôt scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains

WASHINGTON: Un document classé confidentiel du renseignement américain a établi que les frappes américaines sur l'Iran avaient retardé son programme nucléaire de seulement quelques mois, sans le détruire complètement, ont rapporté plusieurs médias américains mardi.

Les Etats-Unis ont bombardé dans la nuit de samedi à dimanche les installations nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, le président Donald Trump s'ayant vanté d'"une réussite militaire spectaculaire".

Mais selon un rapport préliminaire dont le contenu a été décrit par des sources proches du dossier à des médias américains, les frappes n'auraient pas éliminé complètement les centrifugeuses ou les stocks d'uranium enrichi iraniens.

Elles auraient plutôt scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains.

"Les sites nucléaires en Iran sont complètement détruits!", a réitéré mardi Donald Trump sur son réseau Truth Social, réfutant ces informations.

La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a confirmé l'authenticité du rapport mais déclaré qu'il était "tout à fait erroné et classé +top secret+ et pourtant divulgué".

Cette fuite "est une tentative évidente de rabaisser le président Trump et de discréditer les courageux pilotes qui ont parfaitement exécuté leur mission pour détruire le programme nucléaire iranien", a-t-elle écrit sur X.

L'émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff, a lui affirmé mardi sur Fox News que dans les trois sites ciblés, "la plupart, sinon la totalité, des centrifugeuses ont été endommagées ou détruites de telle sorte qu'il sera presque impossible de relancer le programme".

Le gouvernement iranien a annoncé mardi avoir "pris les mesures nécessaires" pour assurer la poursuite de son programme nucléaire.

Un conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a affirmé que son pays possédait toujours des stocks d'uranium enrichi et que "la partie n'(était) pas terminée".

Israël a lancé à partir du 13 juin des attaques massives sur l'Iran, accusé de vouloir se doter de l'arme atomique ce que Téhéran dément, défendant son droit à développer un programme nucléaire civil. L'Iran a répondu à l'offensive israélienne par des tirs de missiles.

Un fragile cessez-le-feu, annoncé par le président américain Donald Trump, est en place depuis mardi, après une guerre de 12 jours.

En Iran, la guerre a fait au moins 610 morts et plus de 4.700 blessés, selon un bilan officiel qui ne recense que les victimes civiles. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 28 morts, selon les autorités.


Le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël « à présent en vigueur », selon Trump

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  • "Il a été pleinement convenu par et entre Israël et l'Iran qu'il y aurait un cessez-le-feu complet et total", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social
  • Selon ce message, le cessez-le-feu devait entrer en vigueur mardi à 04H00 GMT et se dérouler sur 24 heures en deux temps, l'Iran arrêtant initialement toutes ses opérations avant qu'Israël ne fasse de même 12 heures plus tard

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a affirmé mardi que le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël était à "présent en vigueur", exhortant les deux pays à le respecter.

"LE CESSEZ-LE-FEU EST A PRESENT EN VIGUEUR. VEUILLEZ NE PAS LE VIOLER ! », a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social. M. Trump avait auparavant indiqué que la trêve serait mise en place progressivement sur une période de 24 heures, qui devait débuter à 04H00 GMT mardi, l'Iran arrêtant initialement toutes ses opérations avant qu'Israël ne fasse de même 12 heures plus tard..

 

Par ailleurs, les secours israéliens ont annoncé mardi la mort de trois personnes dans une frappe iranienne, peu avant l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu présenté par le président américain Donald Trump mais qu'aucune des deux parties n'a confirmé avoir conclu.

Une quatrième suivie d'une cinquième salve de missiles ont été tirées de l'Iran vers Israël, selon le média d'Etat iranien Irib, au moment du début attendu de ce cessez-le-feu prévu à 04H00 GMT.

"Suite à l'impact d'un missile dans le sud d'Israël (...) les équipes du MDA ont prononcé le décès de trois personnes", a annoncé Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, faisant aussi état de huit blessés, dans un communiqué sur X.

Quelques heures avant les frappes iraniennes, Donald Trump a annoncé que l'Iran et Israël, en guerre depuis le 13 juin, avaient accepté un cessez-le-feu qui devait déboucher sur "la fin officielle" de la guerre.

Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a aussitôt réagi en précisant qu'il n'existait "pas d'accord" à ce stade, mais que Téhéran n'avait "pas l'intention" de poursuivre ses frappes si Israël "arrête" son agression.

Israël n'a pas pour l'heure confirmé officiellement la perspective d'un cessez-le-feu, qui survient après des vagues successives de frappes réciproques, le but affiché par Israël étant la destruction des installations nucléaires de Téhéran, accusé de vouloir se doter de l'arme nucléaire, ce qu'il dément.

"Il a été pleinement convenu par et entre Israël et l'Iran qu'il y aurait un cessez-le-feu complet et total", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Selon ce message, le cessez-le-feu devait entrer en vigueur mardi à 04H00 GMT et se dérouler sur 24 heures en deux temps, l'Iran arrêtant initialement toutes ses opérations avant qu'Israël ne fasse de même 12 heures plus tard.

Conditions 

M. Araghchi a toutefois conditionné un cessez-le-feu iranien à un arrêt immédiat des frappes par Israël, exigeant que "le régime israélien arrête son agression illégale contre le peuple iranien au plus tard à 04H00 du matin, heure de Téhéran", soit 00H30 GMT.

Quelques heures après le message du président américain mais avant 00H30 GMT, une série d'explosions a secoué Téhéran, selon des journalistes de l'AFP présents sur place. Elles sont parmi les plus violentes dans la capitale depuis le début de la guerre.

L'annonce de Donald Trump est venue peu après que l'Iran a lancé des missiles sur la base militaire américaine d'Al-Udeid au Qatar en représailles aux raids américains menés samedi soir, à l'heure américaine, sur trois sites nucléaires iraniens.

Riposte qualifiée de "très faible" par Donald Trump, qui a aussi tenu à "remercier l'Iran" d'avoir "prévenu" les Etats-Unis "à temps, ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne".

Représailles calibrées 

Le Conseil de sécurité nationale iranien a décrit son attaque comme une "réponse à l'action agressive" des Etats-Unis. L'Iran a utilisé autant de missiles "que le nombre de bombes" utilisées dans les raids américains, signalant une réponse dûment calibrée, selon la même source.

Le Qatar a dit avoir intercepté les tirs iraniens.

En Irak, des frappes de drone ont visé tôt mardi avant l'aube les radars de deux bases militaires irakiennes près de Bagdad et dans le sud du pays, d'après des responsables irakiens, qui n'ont pas été en mesure d'identifier les auteurs de l'attaque.

Donald Trump s'était prévalu dimanche d'avoir infligé des "dommages monumentaux" au site d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et aux installations nucléaires d'Ispahan et Natanz (centre).

Pour Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group, les représailles iraniennes après les raids américains "étaient calibrées et annoncées de manière à ne pas entraîner de victimes américaines, permettant ainsi une sortie de crise pour les deux parties".

La prison d'Evine ciblée 

Lundi, des centres de commandement des Gardiens de la Révolution (l'armée idéologique de la République islamique d'Iran) ainsi que la prison d'Evine avaient été pris pour cible par Israël.

La justice iranienne a fait état de dégâts dans certaines parties de la prison, où sont détenus des Occidentaux, prisonniers politiques et opposants.

Les deux Français Cécile Kohler et Jacques Paris, qui y sont détenus depuis plus de trois ans, "n'auraient pas été touchés", selon la diplomatie française.

Israël a aussi dit avoir mené des frappes pour "bloquer les voies d'accès" au site de Fordo, enfoui sous une montagne.

En Iran, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, d'après les autorités.

Israël a bombardé depuis le 13 juin des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire.

L'Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et de drones vers Israël, dément vouloir fabriquer l'arme atomique et défend son droit à un programme nucléaire civil.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d'évaluer les dégâts, réclamant un accès aux sites iraniens.

Des experts estiment que l'Iran pourrait en avoir évacué le matériel nucléaire, et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d'uranium enrichi.

L'AIEA a dit toutefois n'avoir décelé jusque-là aucun indice d'un "programme systématique" de fabrication d'une bombe atomique.