Le ministre français des Affaires étrangères s’est montré prudent dans ses déclarations. Sur des questions aussi sensibles que la situation interne en Algérie, la crise libyenne ou le Mali, il a soigneusement choisi ses mots et gestes.
Après une rencontre avec le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, le chef de la diplomatie française, dont c’est la troisième visite en Algérie depuis janvier dernier, s’est exprimé sur un certain nombre de questions d’intérêt commun pour les deux pays. Pour cela, il a joué l’équilibriste pour ne froisser aucune partie.
Ainsi, après avoir affirmé que « le président Tebboune a affiché ses ambitions de réformes des institutions pour renforcer la gouvernance, l'équilibre des pouvoirs et les libertés », le ministre français, qui s’exprimait sur le perron du Palais présidentiel en prenant soin de lire son allocution préalablement écrite, a recadré son discours.
« Il appartient aux Algériens et à eux seuls de traduire les aspirations qui se sont exprimées avec civisme et dignité en une vision politique avec des institutions aptes à la concrétiser », a-t-il souligné. « Je suis venu à Alger pour marquer la solidité des liens d’amitié entre nos deux pays.
Pour la France, l’Algérie est un partenaire de premier plan en raison des liens humains multiples qui nous unissent par-delà la Méditerranée », a-t-il encore précisé, ajoutant que « notre relation est riche et multiple, notamment en matière d'échanges humains, éducatifs, scientifiques, de coopération économique et d’enjeux sécuritaires, ainsi que de questions régionales ».
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