En Sardaigne, nouvelle découverte de statues datant de lâge du fer

Cette photo non datée distribuée le 7 mai 2022 par le ministère italien de la Culture montre l'une des deux statues de boxeurs trouvées lors de la campagne de fouilles de 2014, exposées au musée civique Giovanni Marongiu de Cabras, dans le centre-ouest de la Sardaigne (Photo, AFP).
Cette photo non datée distribuée le 7 mai 2022 par le ministère italien de la Culture montre l'une des deux statues de boxeurs trouvées lors de la campagne de fouilles de 2014, exposées au musée civique Giovanni Marongiu de Cabras, dans le centre-ouest de la Sardaigne (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 07 mai 2022

En Sardaigne, nouvelle découverte de statues datant de lâge du fer

  • Les archéologues ne savent toujours pas précisément quelle était leur fonction
  • Les torses dénudés et d'autres fragments de statues ont été identifiés comme représentant des pugilistes

ROME: Les archéologues ont découvert les torses de deux nouvelles statues de pierre calcaire de boxeurs datant de l'âge du fer à la nécropole de Mont'e Prama, à Cabras en Sardaigne, a annoncé samedi le ministère italien de la Culture.

Le ministre de la Culture Dario Franceschini a estimé qu'il s'agissait d'une "découverte exceptionnelle" pouvant apporter un nouvel éclairage sur cette culture de l'âge du fer (vers 950 - 730 av. J.C.) dont les sépultures et les statues ont été exhumées sur le site archéologique de Mont'e Prama lors de plusieurs campagnes de fouilles depuis les années 1970.

Les torses dénudés et d'autres fragments de statues ont été identifiés comme représentant des pugilistes, en raison d'un bouclier qui couvre leur corps. Ils sont similaires à deux autres statues découvertes quelques mètres plus loin en 2014, présentées actuellement dans un musée local, a indiqué le ministère.

Les archéologues travaillant sur la partie sud de la vaste nécropole, découverte en 1974 par des agriculteurs, ont également mis au jour la prolongation d'une allée funéraire sur un axe nord-sud, le long de laquelle avaient été découvertes des tombes datant de 950 - 730 av. J.C.

Alors que les fragments de petite taille et de taille moyenne sont exhumés et inventoriés, "il faudra du temps pour libérer des sédiments les deux torses, blocs lourds et massifs, et les préparer pour les récupérer dans de bonnes conditions de sécurité", a expliqué la responsable du ministère de la Culture pour le sud de la Sardaigne Monica Stochino.

Le site appartient à la culture nuragique qui s'est développée en Sardaigne pendant des siècles depuis l'âge du bronze. Cette culture est caractérisée par les nuraghes, mystérieux monuments en pierre qui parsèment aujourd'hui les paysages de la Sardaigne et dont la fonction initiale reste inconnue.

Des milliers de fragments et pièces de plus grande taille découverts au cours des dernières décennies sur le site de Mont'e Prama ont été assemblés pour reconstituer des statues mesurant deux mètres de haut, qui ont été identifiées comme celles de combattants, archers ou lutteurs.

Les archéologues ne savent toujours pas précisément quelle était leur fonction.

On ne sait pas où ces statues de géants se trouvaient initialement avant qu'elles ne soient brisées à l'époque de l'antiquité, peut-être par des Phéniciens, des Carthaginois ou des groupes de populations du nuragique se combattant entre eux, les chercheurs formulant des hypothèses différentes. Ces fragments ont été dispersés au-dessus et près des sépultures.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com