Le Conseil de sécurité de l’ONU évalue les avantages et les inconvénients du numérique

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Publié le Mardi 24 mai 2022

Le Conseil de sécurité de l’ONU évalue les avantages et les inconvénients du numérique

  • Le Conseil de sécurité est de plus en plus impliqué dans les efforts visant à résoudre les problèmes de cybersécurité
  • L’utilisation abusive des réseaux sociaux peut alimenter la polarisation et la violence, en plus de propager la désinformation, la radicalisation, le racisme et la misogynie

NEW YORK: Les technologies numériques ont profondément transformé tous les aspects de la société. Elles offrent des possibilités infinies en matière de développement, d’éducation et d’inclusion sociale. Elles transforment les activités de plaidoyer sur des questions comme les droits de l’homme et l’humanitaire, permettant de mobiliser rapidement un grand nombre de personnes dans le monde autour de sujets importants qui nécessitent une attention urgente.
Cependant, les avancées technologiques sont également de plus en plus utilisées à mauvais escient par les gouvernements et les groupes terroristes pour provoquer l’instabilité et exacerber les conflits, notamment par la diffusion en ligne de la désinformation et des discours de haine.
Ce sont les principaux points soulevés par Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe de l’Organisation des nations unies (ONU) aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, lundi, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la technologie et la sécurité. Il s’agit du deuxième événement phare organisé par la délégation américaine, qui assure la présidence tournante du Conseil ce mois-ci, après un débat la semaine dernière sur les conflits et la sécurité alimentaire.
Le Conseil de sécurité est de plus en plus impliqué dans les efforts visant à résoudre les problèmes de cybersécurité et le rôle des technologies de l’information et de la communication pour influencer et façonner les événements dans les sociétés modernes. L’ONU s’efforce également de tirer profit des technologies numériques pour améliorer son travail sur le terrain.
Lors d’un briefing au début de la présidence américaine du Conseil, Linda Thomas-Greenfield, l’envoyée américaine auprès de l’ONU, a déclaré que cette question est «une nouvelle priorité pour le Conseil de sécurité» et qu’«il est grand temps que le Conseil saisisse pleinement l’incidence des technologies numériques».
Rosemary DiCarlo souligne que les outils numériques contribuent à renforcer les capacités de collecte d’informations et d’alerte précoce de l’ONU dans de nombreux pays. Au Yémen, à titre d’exemple, la Mission des nations unies en appui à l'Accord sur Hodeïda (Minuaah) a utilisé des outils de cartographie, des systèmes d’information géographique et des technologies satellitaires pour améliorer sa surveillance du cessez-le-feu au sein du gouvernorat.
Les nouvelles technologies ont également contribué à supprimer les obstacles à l’accès pour les groupes traditionnellement exclus des processus politiques et de médiation et, par conséquent, ont contribué à promouvoir l’inclusion, poursuit-elle. Elle donne l’exemple des discussions numériques menées avec des milliers de Libyens de tous horizons, diffusées à la télévision et sur les réseaux sociaux.
«Ces efforts ont renforcé la légitimité du processus, car les différentes communautés ont constaté que leurs voix pouvaient être entendues», souligne-t-elle.
De même, au Yémen, les technologies numériques ont permis à l’envoyée spéciale de l’ONU d’établir le dialogue avec des centaines de femmes à travers le pays, ajoute-t-elle, «ce qui donne un aperçu des dimensions sexospécifiques de la guerre».
Toutefois, elle avertit également que les incidents impliquant l’utilisation malveillante des technologies numériques à des fins politiques ou militaires ont quadruplé depuis 2015. Elle indique que les activités visant les infrastructures qui contribuent à fournir des services publics essentiels sont particulièrement préoccupantes.
Un rapport du secrétaire général des Nations unies publié en mai 2020 note que les nouvelles technologies sont trop souvent utilisées à des fins de surveillance, de répression, de censure et de harcèlement en ligne, et appelle à redoubler d’efforts pour élaborer des directives sur la manière dont les normes relatives aux droits de l’homme s’appliquent à l’ère numérique.
Le Conseil des droits de l’homme des nations unies a adopté le mois dernier une résolution concernant le rôle des États dans la lutte contre les effets négatifs de la désinformation sur les droits de l’homme. Il a appelé les membres à s’abstenir de mener ou de parrainer des campagnes de désinformation.
«Les acteurs non étatiques sont de plus en plus aptes à utiliser des technologies numériques à faible coût et largement disponibles pour atteindre leurs objectifs», déclare Mme DiCarlo.
«Des groupes tels que Daech et Al-Qaïda restent actifs sur les réseaux sociaux, utilisant des plates-formes et des applications de messagerie pour partager des informations et communiquer avec leurs abonnés à des fins de recrutement, de planification et de collecte de fonds.»
Faisant allusion à l’utilisation pernicieuse de la technologie par des «acteurs non étatiques surpuissants», Lana Nusseibeh, représentante permanente des Émirats arabes unis (EAU) auprès de l’ONU, explique que les drones commercialisés sont désormais capables de voler plus vite, de parcourir de plus grandes distances, de transporter des charges utiles plus importantes et de tirer parti de l’intelligence artificielle et d’autres outils pour fonctionner sans commande manuelle.
«Les drones ne fonctionnent pas seulement dans les airs», ajoute-t-elle. «Le 3 mars 2020, le groupe terroriste houthi a utilisé un drone marin chargé d’explosifs pour attaquer un pétrolier au large des côtes du Yémen. Si l’attaque avait été menée à bien, elle aurait eu des effets dévastateurs non seulement sur le pétrolier et l’équipage, mais aussi sur l’environnement, les routes d’approvisionnement locales et les communautés le long de la côte yéménite dont les moyens de subsistance dépendent de la mer.»
L’utilisation abusive des réseaux sociaux peut également alimenter la polarisation et la violence, en plus de propager la désinformation, la radicalisation, le racisme et la misogynie, déclare Mme DiCarlo.
Elle s’inquiète par ailleurs du recours croissant aux coupures d’Internet en période de conflit actif qui, souligne-t-elle, «privent les communautés de leurs moyens de communication, de travail et de participation politique».
Elle appelle les États membres à saisir ce qu’elle présente comme une possibilité cruciale pour parvenir à un consensus sur la manière dont les technologies numériques peuvent être utilisées pour le bien des personnes et de la planète, tout en s’attaquant aux risques qu’ils posent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: les Etats-Unis font pression pour l'adoption de leur résolution à l'ONU lundi

Une Palestinienne marche sous une pluie battante devant des bâtiments détruits par les frappes israéliennes dans le quartier de Sheikh Radwan, à Gaza. (AP)
Une Palestinienne marche sous une pluie battante devant des bâtiments détruits par les frappes israéliennes dans le quartier de Sheikh Radwan, à Gaza. (AP)
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  • Les États-Unis poussent pour l’adoption par le Conseil de sécurité de leur résolution soutenant le plan de paix de Donald Trump pour Gaza
  • Malgré des réticences de certains membres et un texte concurrent présenté par la Russie, Washington met en avant un large soutien arabe et occidental et avertit qu’un rejet ouvrirait la voie à la poursuite du conflit

NATIONS UNIES: Les Etats-Unis ont mis la pression vendredi pour convaincre de la nécessité d'adopter leur projet de résolution endossant le plan de paix de Donald Trump pour Gaza, qui sera mis au vote du Conseil de sécurité de l'ONU lundi.

La semaine dernière, les Américains ont officiellement entamé des négociations au sein du Conseil sur un projet de texte qui "endosse" le plan du président américain ayant permis la mise en place, le 10 octobre, d'un cessez-le-feu fragile dans le territoire palestinien ravagé par deux années de guerre provoquée par une attaque sanglante du mouvement islamiste Hamas. Le texte autorise notamment le déploiement d'une "force de stabilisation internationale" (ISF).

Face aux réserves de certains membres et à la proposition d'un texte concurrent de la Russie, ils ont mis en garde vendredi contre les risques d'un rejet de leur texte et affiché le soutien de plusieurs pays arabes et musulmans.

"Les Etats-Unis, le Qatar, l'Egypte, les Emirats arabes unis, le royaume d'Arabie saoudite, l'Indonésie, le Pakistan, la Jordanie et la Turquie expriment leur soutien conjoint" au projet de résolution américaine autorisant notamment une force internationale dans le territoire palestinien, et espèrent son adoption "rapide", disent-ils dans une déclaration commune.

Ce plan offre "un chemin viable vers la paix et la stabilité, non seulement pour les Israéliens et les Palestiniens, mais pour toute la région", ont-ils insisté.

Le Royaume-Uni a également apporté vendredi son soutien public au texte américain.

Et le Conseil se prononcera lundi à 17H00 (22H00 GMT) sur le texte, ont indiqué vendredi soir plusieurs sources diplomatiques à l'AFP.

Le projet de résolution américain, plusieurs fois modifié, prévoit de donner un mandat jusqu'à fin décembre 2027 à un "comité de la paix" censé être présidé par Donald Trump, organe de "gouvernance de transition" pour administrer Gaza.

Il "autorise" également le déploiement de l'ISF qui pourra utiliser "toutes les mesures nécessaires pour mener son mandat dans le respect du droit international": appui à la sécurisation des frontières en coopération notamment avec Israël et l'Egypte, démilitarisation de Gaza, désarmement "des groupes armés non étatiques", protection des civils, formation d'une police palestinienne...

- Conflit perpétuel" -

La décision de programmer le vote intervient alors que la Russie a fait circuler aux membres du Conseil un projet de résolution concurrente qui n'autorise ni la création d'un "comité de la paix", ni le déploiement immédiat d'une force internationale à Gaza, selon le texte vu vendredi par l'AFP.

Ce texte demande simplement au secrétaire général de l'ONU "d'identifier des options pour appliquer les dispositions" du plan de paix et présenter "rapidement" des "options de déploiement d'une force" à Gaza.

"Nous voulons souligner que notre document ne contredit pas l'initiative américaine", a assuré vendredi dans un communiqué la mission russe à l'ONU.

La "logique" du texte russe est de permettre au Conseil "de définir des modalités claires de déploiement d'un contingent de maintien de la paix et d'établir une administration à Gaza tout en s'assurant que ces modalités sont en accord" avec les normes internationales, a-t-elle ajouté.

Alors que des échanges publics de ce type lors de négociations du Conseil sont plutôt rares, l'ambassadeur américain à l'ONU Mike Waltz a également publié un texte vendredi dans le Washington Post.

"Tout refus de soutenir cette résolution (le texte américain, ndlr) est un vote en faveur de la poursuite du règne des terroristes du Hamas ou en faveur de la reprise de la guerre avec Israël, condamnant la région et sa population à un conflit perpétuel", a-t-il déclaré.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023 menée par le Hamas en Israël, qui a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de chiffres officiels.

Plus de 69.185 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza par la campagne militaire israélienne de représailles, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l'autorité du Hamas et dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU.


Trump a écrit au président israélien pour lui demander de gracier Netanyahu

Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
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  • "Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël
  • "Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu

JERUSALEM: Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence.

M. Herzog a reçu "ce matin" une lettre de Donald Trump, "l'invitant à envisager d'accorder une grâce" à M. Netanyahu, détaille un communiqué du bureau présidentiel, qui précise que "toute personne souhaitant obtenir une grâce présidentielle doit présenter une demande officielle".

M. Netanyahu est poursuivi dans son pays pour corruption et est régulièrement entendu dans le cadre d'au moins trois procédures judiciaires, dans lesquels aucun jugement n'a encore été rendu.

"Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël, "sa contribution considérable au retour des otages, à la refonte de la situation au Moyen-Orient et à Gaza en particulier, et à la garantie de la sécurité de l'Etat d'Israël", précise le communiqué.

Aussitôt plusieurs personnalités politiques israéliennes ont réagi.

"Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu.

Une députée également d'extrême-droite mais dans l'opposition, Yulia Malinovsky, du parti Israel Beitenou ("Israël est notre maison" en hébreu), a de son côté suggéré que le président américain faisait cette demande dans le cadre d'un accord avec M. Netanyahu sur des sujets relatifs au cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Quant au dirigeant de l'opposition, Yaïr Lapid, du parti centriste Yesh Atid ("il y a un futur", en hébreu), il a taclé M. Netanyahu en écrivan sur X: "rappel: la loi israélienne stipule que la première condition pour obtenir une grâce est l'aveu de culpabilité et l'expression de remords pour les actes commis".

Lors d'un discours au Parlement israélien le 13 octobre, M. Trump avait déjà suggéré qu'une grâce lui soit accordée.

"J'ai une idée. Monsieur le président (Isaac Herzog), pourquoi ne pas lui accorder une grâce? Ce passage n'était pas prévu dans le discours (...) Mais j'aime bien ce monsieur", avait dit le président américain dans son allocution, mettant en avant qu'il a été "l'un des plus grands" dirigeants "en temps de guerre".

 


Famine: l'ONU alerte sur «16 zones critiques» où la situation s'aggrave

Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations.  L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante".  Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh. (AFP)
Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations. L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante". Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh. (AFP)
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  • Selon un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), l'insécurité alimentaire aiguë à laquelle sont confrontées 16 zones critiques dans le monde s'accentue
  • "Les conflits, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes et l'insuffisance critique des financements exacerbent des conditions déjà désastreuses", notent la FAO et le PAM

ROME: Des millions de personnes supplémentaires dans le monde pourraient être confrontées à la famine ou au risque de famine, ont averti mercredi les deux organes de l'ONU dédiés à l'alimentation et à l'agriculture, dans un contexte tendu par la limitation des financements.

Selon un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), l'insécurité alimentaire aiguë à laquelle sont confrontées 16 zones critiques dans le monde s'accentue.

"Les conflits, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes et l'insuffisance critique des financements exacerbent des conditions déjà désastreuses", notent la FAO et le PAM, tous deux basés à Rome, dans un communiqué commun.

Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations.

L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante".

Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh.

"Nous sommes au bord d'une catastrophe alimentaire totalement évitable qui menace de provoquer une famine généralisée dans de nombreux pays", a mis en garde Cindy McCain, directrice générale du PAM, citée dans le communiqué, ajoutant que "ne pas agir maintenant ne fera qu'aggraver l'instabilité".

Le financement de l'aide humanitaire est "dangereusement insuffisant", alerte également le rapport, précisant que sur les 29 milliards de dollars nécessaires pour venir en aide aux populations vulnérables, seuls 10,5 milliards ont été reçus, précipitant notamment l'aide alimentaire aux réfugiés "au bord de la rupture".

Le PAM indique avoir réduit son assistance aux réfugiés et aux personnes déplacées en raison des coupes budgétaires et suspendu les programmes d'alimentation scolaire dans certains pays.

La FAO prévient de son côté que les efforts pour protéger les moyens de subsistance agricoles sont menacés et alerte sur la nécessité d'un financement urgent pour les semences et les services de santé animale.

"La prévention de la famine n’est pas seulement un devoir moral – c’est un investissement judicieux pour la paix et la stabilité à long terme", a rappelé le directeur général de la FAO, Qu Dongyu.