Crainte de manifestations au Liban en raison de la hausse des prix et du chômage

Une Libanaise participe à une manifestation sur la place des Martyrs, à Beyrouth, au Liban, le 19 octobre 2019 (Photo, AFP).
Une Libanaise participe à une manifestation sur la place des Martyrs, à Beyrouth, au Liban, le 19 octobre 2019 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 26 mai 2022

Crainte de manifestations au Liban en raison de la hausse des prix et du chômage

  • La décision d'augmenter les tarifs des services de télécommunications aurait été provoquée par des problèmes avec les fournisseurs et les employés
  • L'aggravation de la crise économique et l'augmentation de ces tarifs pourraient inciter à nouveau les gens à descendre dans les rues

BEYROUTH: Le général Abbas Ibrahim, directeur général de la Sûreté générale libanaise, actuellement aux États-Unis en visite officielle, a exprimé ses inquiétudes face à «l'implosion de la situation sociale au Liban en raison de la situation économique», espérant que la sécurité n’en serait pas affectée.

 «La situation est très délicate.
Les prix des marchandises sont en train de doubler et certains commerçants demandent désormais à être payés en dollars américains, la monnaie locale continuant sa dépréciation de manière incontrôlable. Tout le monde n'a pas de billets de banque américains. Comment les gens pourront-ils survivre? À un moment donné, nous risquons de faire face à un scénario dangereux», a déclaré une source sécuritaire à Arab News.

«Les services de sécurité tirent une nouvelle fois la sonnette d'alarme sur la situation sociale déplorable des militaires. Comment peut-on accepter que les soldats en service ne mangent que des céréales et des conserves tous les jours?»

Mercredi, la société de télécommunications libanaise Ogero a doublé et triplé les prix de certains de ses services. Elle a annoncé des forfaits destinés aux étudiants et aux personnes à revenu limité, à condition que les modifications tarifaires entrent en vigueur à partir de juillet.

Avant de devenir un gouvernement démissionnaire, le Cabinet a tenu une dernière séance et a relevé les tarifs des services de téléphone prépayés.

«La décision d'augmenter les tarifs des services de télécommunications et d’internet a été provoquée par des problèmes avec les fournisseurs et les employés. Il n'y a pas moyen pour n’importe quel secteur de continuer à travailler dans ces circonstances sur la base du taux de 1500 LL pour 1 dollar», a expliqué le ministre par intérim des Communications, Johnny Corm.

«Le secteur se serait effondré. Nous avons donc réduit de moitié les dépenses, de 560 millions de dollars à 255 millions de dollars, et nous avons également pris plusieurs mesures pour réduire le fardeau. Les revenus du secteur ont chuté à 22% et nous sommes devenus l'un des secteurs des télécommunications les moins chers au monde, le taux moyen des revenus d'abonnement étant de 1,88 $ par mois, contre 11,5 $ en Jordanie, par exemple. Avec l'augmentation des tarifs, le prix devient de 7$, avec des exceptions pour les personnes à revenu limité, pour lesquelles il y aura des forfaits à 4,5$ et 7$, en tenant compte des personnes ayant des besoins spéciaux, des agents de sécurité et des étudiants.»

«Lorsque nous augmenterons les tarifs en juillet, nous percevrons la première facture le 8 août. Je comprends et je ressens la douleur des citoyens, mais les tarifs doivent être modifiés.»

En octobre 2019, le gouvernement dirigé par l'ancien Premier ministre Saad Hariri a discuté d'une proposition visant à imposer des frais de 20 cents sur les appels vocaux via des applications telles que WhatsApp, Facebook et FaceTime pour éviter l'effondrement économique imminent après la diminution rapide des réserves en dollars du Liban.

Cette proposition a été la première étincelle qui a provoqué l'une des plus grandes manifestations populaires au Liban lorsque des manifestants ont bloqué des routes avec des pneus enflammés et ont tenté de prendre d'assaut les sièges du gouvernement et du Parlement. Les manifestations se sont étendues sur deux ans, tandis que les conditions économiques s’aggravaient.

Le gouvernement a cherché à annuler sa proposition quelques heures après son annonce, mais l'effondrement a eu lieu. Le Liban n'a pas été en mesure de payer ses dettes extérieures et intérieures et la banque centrale a imposé des mesures sur les virements bancaires. Les manifestants ont accusé les autorités au pouvoir de corruption, tandis que la volonté des pays arabes et étrangers d’aider le Liban s'est relâchée en raison de l'influence croissante du Hezbollah soutenu par Téhéran.

L'aggravation de la crise économique et l'augmentation des tarifs des télécommunications et d’internet pousseront-ils les gens à descendre dans la rue?

L'ingénieur en télécommunications Abbas Qanso, qui travaille auprès d’un fournisseur d'accès à internet, a exclu la possibilité d’un retour aux manifestations. «Il y aura des manifestants contre la hausse des prix, mais beaucoup l'accepteront, tout comme ils l'ont fait pour la hausse des prix du carburant, des médicaments et même du pain.»

Les données officielles montrent que le taux de chômage au Liban est passé de 11,4 % en 2018-2019 à 29,6%, ce qui indique que près d'un tiers de la population active était au chômage en janvier 2022. Le pourcentage de femmes au chômage a atteint 32,7% contre 28,4% pour les hommes, tandis que le taux de chômage des jeunes était de 47,8%, soit le double du taux des adultes qui est de 25,6%.

Pour l'économiste Walid Bou Suleiman, «la livre libanaise se dépréciera encore plus dans un contexte d'incertitude sur la scène politique.»

«Rien ne peut freiner la dépréciation de la monnaie locale, excepté un impact favorable qui se présente sous la forme d’une formation rapide d’un gouvernement, mais il n'y a aucun signe précurseur en ce sens. Ce sera une descente en chute libre.»

«Depuis que le gouvernement est en charge des affaires courantes, il n'a plus le droit de prendre des décisions. Un nouveau gouvernement doit être formé dès que possible, et des plans de relance doivent être mis en œuvre immédiatement, sinon un sort inquiétant attend le Liban avec l'épuisement des dollars de la banque centrale, ce qui compromettra les importations.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les efforts pour panser les «profondes divisions» de la Syrie sont ardus mais «pas insurmontables», déclare Guterres

Des Syriens font la queue dans les rues de Damas en attendant un défilé de la nouvelle armée syrienne, pour marquer le premier anniversaire de l'éviction de Bashar Assad, le 8 décembre 2025. (AP)
Des Syriens font la queue dans les rues de Damas en attendant un défilé de la nouvelle armée syrienne, pour marquer le premier anniversaire de l'éviction de Bashar Assad, le 8 décembre 2025. (AP)
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  • Antonio Guterres salue "la fin d'un système de répression vieux de plusieurs décennies", "la résilience et le courage" des Syriens
  • La transition offre l'opportunité de "forger une nation où chaque Syrien peut vivre en sécurité, sur un pied d'égalité et dans la dignité"

NEW YORK : Les efforts pour guérir les "profondes divisions" de la Syrie seront longs et ardus mais les défis à venir ne sont "pas insurmontables", a déclaré dimanche le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à l'occasion du premier anniversaire de la chute du régime Assad.

Une offensive surprise menée par une coalition de forces rebelles dirigées par Hayat Tahrir al-Sham et des milices alliées a rapidement balayé les zones tenues par le régime à la fin du mois de novembre 2024. En l'espace de quelques jours, elles se sont emparées de villes clés et ont finalement capturé la capitale Damas.

Le 8 décembre de l'année dernière, alors que les défenses du régime s'effondraient presque du jour au lendemain, le président de l'époque, Bachar Assad, a fui la République arabe syrienne, mettant fin à plus de 50 ans de règne brutal de sa famille.

"Aujourd'hui, un an s'est écoulé depuis la chute du gouvernement Assad et la fin d'un système de répression vieux de plusieurs décennies", a déclaré M. Guterres, saluant la "résilience et le courage" des Syriens "qui n'ont jamais cessé de nourrir l'espoir en dépit d'épreuves inimaginables".

Il a ajouté que cet anniversaire était à la fois un moment de réflexion sur les sacrifices consentis en vue d'un "changement historique" et un rappel du chemin difficile qui reste à parcourir pour le pays.

"Ce qui nous attend est bien plus qu'une transition politique ; c'est la chance de reconstruire des communautés brisées et de guérir de profondes divisions", a-t-il déclaré, ajoutant que la transition offre l'occasion de "forger une nation où chaque Syrien - indépendamment de son appartenance ethnique, de sa religion, de son sexe ou de son affiliation politique - peut vivre en sécurité, sur un pied d'égalité et dans la dignité".

M. Guterres a souligné que les Nations Unies continueraient à soutenir les Syriens dans la mise en place de nouvelles institutions politiques et civiques.

"Les défis sont importants, mais pas insurmontables", a-t-il déclaré. "L'année écoulée a montré qu'un changement significatif est possible lorsque les Syriens sont responsabilisés et soutenus dans la conduite de leur propre transition.

Il a ajouté que les communautés à travers le pays construisent de nouvelles structures de gouvernance et que "les femmes syriennes continuent de mener la charge pour leurs droits, la justice et l'égalité".

Bien que les besoins humanitaires restent "immenses", il a souligné les progrès réalisés dans la restauration des services, l'élargissement de l'accès à l'aide et la création de conditions propices au retour des réfugiés et des personnes déplacées.

Des efforts en matière de justice transitionnelle sont en cours, a-t-il ajouté, ainsi qu'un engagement civique plus large. M. Guterres a exhorté les gouvernements à soutenir fermement une "transition dirigée par les Syriens et prise en charge par les Syriens", précisant que le soutien doit inclure le respect de la souveraineté, la suppression des obstacles à la reconstruction et un financement solide pour le redressement humanitaire et économique.

"En ce jour anniversaire, nous sommes unis dans un même but : construire les fondations de la paix et de la prospérité et renouveler notre engagement en faveur d'une Syrie libre, souveraine, unie et ouverte à tous", a ajouté M. Guterres.


Netanyahu prévoit «très bientôt» la deuxième phase de l'accord de trêve à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a espéré dimanche passer "très bientôt" à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza et annoncé une nouvelle rencontre avec Donald Trump en décembre. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a espéré dimanche passer "très bientôt" à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza et annoncé une nouvelle rencontre avec Donald Trump en décembre. (AFP)
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  • "Nous avons discuté de comment mettre un terme au pouvoir du Hamas à Gaza"
  • Le Premier ministre a toutefois rappelé que conformément à la première phase de l'accord de cessez-le-feu, le Hamas devait encore restituer à Israël un dernier corps d'otage retenu à Gaza, celui de l'Israélien Ran Gvili

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a espéré dimanche passer "très bientôt" à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza et annoncé une nouvelle rencontre avec Donald Trump en décembre.

"Nous avons discuté de comment mettre un terme au pouvoir du Hamas à Gaza" et "nous attendons très bientôt de passer à la deuxième phase, qui est plus difficile ou tout aussi difficile", a souligné M. Netanyahu, à l'issue d'une rencontre avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Jérusalem.

Le Premier ministre a toutefois rappelé que conformément à la première phase de l'accord de cessez-le-feu, le Hamas devait encore restituer à Israël un dernier corps d'otage retenu à Gaza, celui de l'Israélien Ran Gvili.

La deuxième phase de l'accord, appuyé sur le plan du président américain Donald Trump, prévoit le désarmement du Hamas, le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza ainsi que le déploiement d'une force internationale dans le territoire palestinien.

M. Netanyahu a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump durant le mois de décembre. Son bureau avait annoncé le 1er décembre qu'il avait été invité à la Maison Blanche.

"Déradicaliser Gaza" 

"Il y a une troisième phase, qui consiste à déradicaliser Gaza, quelque chose que beaucoup pensaient impossible. Mais cela a été fait en Allemagne (...) cela peut être fait à Gaza aussi, mais bien sûr, le Hamas doit être démantelé", a ajouté M. Netanyahu.

"Il faut maintenant que cela aboutisse", lui a répondu le chancelier Merz, affirmant que l'Allemagne contribuerait à la reconstruction de Gaza. "Le Hamas ne peut jouer aucun rôle à Gaza", a-t-il déclaré.

Samedi soir, Khalil al-Hayya, chef du Hamas pour Gaza et principal négociateur du mouvement islamiste palestinien, a déclaré être prêt à remettre ses armes dans la bande de Gaza à une autorité palestinienne gouvernant ce territoire, à condition que cesse son occupation par l'armée israélienne.

Il a en outre refusé le déploiement d'une force internationale qui aurait pour mission de désarmer le Hamas.

S'exprimant dans la bande de Gaza face à des soldats réservistes, le chef d'état-major de l'armée israélienne, Eyal Zamir, a affirmé dimanche que la Ligne jaune, marquant un premier retrait de l'armée israélienne à l'intérieur du territoire, constituait "une nouvelle frontière - une ligne de défense avancée pour les localités (israéliennes) et une ligne d'attaque".

"Israël a le droit de se défendre" 

Arrivé samedi en Israël pour une visite destinée à consolider la relation privilégiée entre les deux pays, M. Merz a également rencontré d'anciens otages israélo-allemands, Ziv et Gali Berman, enlevés lors de l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

"L'Allemagne doit défendre l'existence et la sécurité d'Israël. Cela restera à jamais profondément inscrit dans le lien qui nous unit", a déclaré dimanche le chancelier au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem, mettant en avant "la responsabilité historique durable" de son pays dans l'extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sa décision prise en août de décréter un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël avait fortement déplu aux autorités israéliennes.

"Les actions de l'armée israélienne à Gaza nous ont posé quelques dilemmes et nous y avons réagi", mais "nous avons également constaté qu'à ce jour, il n'y a fondamentalement aucune divergence (entre nous)", avait déclaré samedi M. Merz, qui a levé cet embargo fin novembre à la faveur du fragile cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.

"Israël a le droit de se défendre car c'est la seule façon de garantir son droit à exister", a-t-il dit.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de chiffres officiels.

L'offensive israélienne menée en représailles a fait 70.360 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l'ONU.


Le Premier ministre du Qatar juge le cessez-le-feu à Gaza incomplet sans "un retrait total" d'Israël

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s'exprime lors de la première journée de la 23e édition du Forum annuel de Doha, à Doha, au Qatar, le 6 décembre 2025. (Reuters)
Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s'exprime lors de la première journée de la 23e édition du Forum annuel de Doha, à Doha, au Qatar, le 6 décembre 2025. (Reuters)
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  • Le Qatar affirme qu’un cessez-le-feu réel à Gaza ne peut être atteint sans un retrait total des forces israéliennes et le rétablissement de la stabilité dans l’enclave
  • Les médiateurs — Qatar, Turquie, Égypte et États-Unis — travaillent à une seconde phase incluant retrait complet, désarmement du Hamas et déploiement d’une Force internationale de stabilisation (FIS)

DOHA: Le cessez-le-feu dans la bande de Gaza reste incomplet sans un "retrait total" des forces israéliennes du territoire palestinien, a affirmé samedi le premier ministre du Qatar, pays médiateur dans le conflit.

"Nous sommes à un moment critique (...) Nous ne pouvons pas encore considérer qu'il y a un cessez-le-feu, un cessez-le-feu ne peut être complet qu'avec le retrait total des forces israéliennes, (et) un retour de la stabilité à Gaza", a affirmé Cheikh Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, lors d'une conférence à Doha.

Après deux ans de guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - ont arraché un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 10 octobre.

La première phase prévoyait la restitution de tous les otages du 7-Octobre - les vivants comme les morts dont un dernier doit encore être remis à Israël - , en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens, ainsi qu'un retrait partiel des forces israéliennes de Gaza.

La deuxième étape du plan, qui n'a pas encore été approuvée, prévoit le retrait total de l'armée israélienne, le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation (FIS).

"En ce moment, nous (...) le Qatar, la Turquie, l'Égypte, avec les États-Unis, nous nous réunissons pour faire avancer la prochaine phase", a relevé le premier qatari. "Et cette prochaine phase est également temporaire de notre point de vue" dans l'attente d'une "solution durable", a-t-il ajouté.

Des discussions sur la structure de la FIS et les pays qui pourraient y participer sont en cours, a affirmé de son côté le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.

Mais le premier objectif de cette force doit être "de séparer les Palestiniens des Israéliens", a-t-il souligné. "Cela doit être notre objectif principal. Ensuite, nous pourrons aborder les autres questions en suspens".

Ankara a indiqué qu'elle souhaitait participer à la FIS, mais Israël l'accuse d'être trop proche du Hamas, dont l'attaque sans précédent sur Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre à Gaza.

"La seule manière viable de terminer cette guerre est de s'engager sincèrement et fermement dans des pourparlers de paix", a également affirmé M.Fidan.

Egalement présent à Doha, le ministre des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdelatty, a rencontré son homologue qatari, en marge de la conférence.

Les deux hommes ont appelé à "la formation rapide de la FIS pour lui permettre de remplir son mandat", a indiqué le ministère égyptien.

Ils ont également "souligné l'importance de poursuivre les efforts visant à mettre en oeuvre l'accord de paix (...) dans toutes ses étapes, à consolider le cessez-le-feu".