«Nous tous»: un voyage vers l’Autre

Le film documentaire Nous tous, parle d’identité, de tolérance et de vivre-ensemble. (Photo fournie)
Le film documentaire Nous tous, parle d’identité, de tolérance et de vivre-ensemble. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 27 mai 2022

«Nous tous»: un voyage vers l’Autre

  • Dans son documentaire, Pierre Pirard a pour objectif de rendre plus accessible la notion du partage, de tolérance et d’inclusion
  • Le réalisateur est parti à la recherche d’histoires de personnes qui ont décidé de faire le pas vers des gens différents aux quatre coins de la planète

DUBAÏ : Dans un entretien accordé à Arab News en franҫais, Pierre Pirard, réalisateur du film documentaire Nous tous, parle d’identité, de tolérance et de vivre-ensemble.

Le film a été diffusé pour la première fois à l’occasion de la Journée internationale du vivre-ensemble et continue d’être diffusé mondialement. Relayé sur les réseaux sociaux par plus de 450 partenaires dans plus de 50 pays, le film est disponible sur YouTube dans plus de 12 langues différentes, notamment l’arabe, l’espagnol et le portugais. Le long-métrage se dévoile sur quatre volets et a une portée pédagogique.

Le réalisateur a pour objectif de rendre plus accessible la notion du partage, de tolérance et d’inclusion. Il donne la parole à des personnages aux profils variés, originaires de Bosnie, du Liban, et du Sénégal entre autres, qui nous racontent chacun leur histoire, unique, aux accents universels.

Comment dépasser la victimisation, comment parvenir à se réconcilier avec son passé pour pouvoir se projeter dans l’avenir et en communauté et comment accepter l’Autre, sont parmi les problématiques que le documentaire cherche à faire avancer.

Pourquoi ce film? 

Enseignant pendant quelques années dans des quartiers paupérisés de Bruxelles dans lesquels la majorité des étudiants sont d'origine musulmane, Pierre Pirard s’est rendu compte de la rupture qui existait entre le quartier où il vivait et celui où il travaillait. Des quartiers qui «ne se parlaient pas, qui avaient des a priori, des préjugés, parce que tout simplement il n’y avait pas la connaissance de l'Autre». 

Les attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles ont été pour le réalisateur une autre preuve que la haine de l'Autre pouvait aussi tuer. «En parallèle, ce qui a fait que j'ai voulu me lancer dans cette aventure, c’est que j'ai été, et reste toujours impliqué au Sénégal, un pays où l’on fait tout ensemble», explique-t-il. 

Le réalisateur est parti à la recherche d’histoires de personnes qui ont décidé de faire le pas vers des gens différents. «L'Autre, c'est celui dont on a peur, donc j’ai débuté la réflexion sur mon documentaire avec des personnes inspirantes aux quatre coins du monde. Des citoyens   qui s’étaient levés pour développer un monde multiculturel», raconte-t-il. 

Parmi les pays choisis, certains ont vécu des situations de guerre tels que la Bosnie, le Liban ou l’Indonésie. D’autres n’avaient pas connus de tels scénarios, des témoignages se déroulant aussi aux États-Unis ou le Sénégal.

Le chemin reste long

«Le chemin reste long, mais j'ai confiance. Il y a énormément de gens qui travaillent dans le monde associatif et des organisations internationales qui œuvrent dans cette direction de la tolérance», assure le réalisateur. 

Pierre Pirard souligne la nécessité d’appréhender ce développement sur un temps plus long, au-delà des difficultés à court terme. Le développement est un processus qui n'est pas linéaire. La guerre en Ukraine en est un autre exemple contemporain. «Mais je crois que globalement, on se dirige dans la bonne direction», ajoute-t-il.

Dans le film, Amin Maalouf souligne que le monde ne peut pas se déglobaliser et qu’il s’oriente vers plus de mixité, au niveau culturel, religieux et économique. «La question n’est pas de savoir si on va vivre dans ce monde ensemble, mais comment?»

 

«Un monde où l’on respecte chaque jour un peu plus la diversité humaine, dans lequel toute personne peut s’exprimer dans la langue de son choix, professer paisiblement ses croyances et assumer sereinement ces origines sans faire face à l’hostilité et au dénigrement, c’est un monde qui avance, qui progresse, qui s’élève»

Amin Maalouf

Niveau socio-économique 

Contrairement aux idées reçues, la relation entre le niveau de développement économique d’un pays et son niveau de développement social n’est pas automatique. «Le Sénégal, qui est un pays qu'on place dans les pays en voie de développement, a une approche de l'Autre qui est extrêmement développé», affirme le réalisateur.

Un des protagonistes du film, un chef de village du Sénégal, affirme qu’«autrefois, on a appris votre manière de vivre [en parlant des pays développés], maintenant, c'est à vous d’apprendre la nôtre». 

Le Liban est un autre exemple, celui d’un pays dans lequel les problèmes sont d’ordre politique et non religieux. Par ailleurs, le documentaire invite le spectateur à découvrir une image du monde au-delà de celle que les médias traditionnels peuvent en donner, pour montrer une réalité qui existe, celle d’un monde plus positif, tolérant et inclusif.

Mobilisation non gouvernementale

«Au niveau non-gouvernemental, il existe un tissu important d'associations qui œuvrent pour la paix, pour le rassemblement et pour le faire ensemble», fait remarquer Pierre Pirard. Et s'appuyer sur les réseaux sociaux les aide à gagner plus de visibilité.

Cependant, ces associations nécessitent plus de moyens, de ressources financières et humaines, en plus d’un management de qualité. «Elles doivent organiser des campagnes de sensibilisation qui ne vont pas toucher 200 personnes, mais 20 millions de personnes.»

À un niveau macroéconomique, des organisations internationales, comme l’ONU, l’Unicef et l’Unesco, ainsi que d’autres entités au sein des organismes internationaux, œuvrent pour le vivre-ensemble au-delà des confessions, des différences ethniques et des couleurs de peau. 

Nous tous est une invitation au voyage, une invitation pour apprendre de l’Autre, résister aux conflits ethniques et surmonter les préjuges qu’on peut avoir envers ceux qui sont différents de soi. 


Emma Roberts à l'affiche d'un thriller tourné par AlUla

Emma Roberts lors de la première de la saison 2 de "Tell Me Lies" sur Hulu qui s'est tenue au Bungalow le 4 septembre 2024 à Santa Monica, Californie. (Photo par Gregg Deguire/Variety via Getty Images)
Emma Roberts lors de la première de la saison 2 de "Tell Me Lies" sur Hulu qui s'est tenue au Bungalow le 4 septembre 2024 à Santa Monica, Californie. (Photo par Gregg Deguire/Variety via Getty Images)
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  • Le tournage du "quatrième mur" commence au premier trimestre 2025
  • Fait partie d'un accord de 10 films entre Stampede Ventures et Film AlUla

DJEDDAH: L'actrice hollywoodienne Emma Roberts va jouer dans un film tourné aux studios AlUla en Arabie saoudite, selon Film AlUla et la société mondiale de médias Stampede Ventures.

Le film, intitulé "Fourth Wall", commencera à être tourné à AlUla au premier trimestre 2025. Il fait partie d'un accord de 10 films entre Stampede Ventures, la société du PDG Greg Silverman, et Film AlUla, qui a été annoncé l'année dernière.

Bien que le titre du film ait été révélé l'année dernière, c'est la première fois que Roberts est publiquement associée au projet.

Le film raconte l'histoire d'une ancienne enfant-star d'une série télévisée populaire qui est kidnappée et se réveille dans une reconstitution complète du plateau de tournage de la série avec le reste de l'équipe.

C'est là qu'elle doit surmonter son traumatisme et recréer des moments emblématiques de la série pour rester en vie et trouver un moyen de s'en sortir.

Écrit par Jerry Kontogiorgis, le film sera produit par Silverman et Grant Torre de Stampede Ventures et réalisé par Alexis Ostrander ("Servant").

L'actrice américaine Roberts ("Space Cadet", "Holidate") tiendra le rôle principal.

Stampede Ventures est l'un des premiers à utiliser les installations de production de Film AlUla, qui comprennent une scène sonore, un backlot, des bâtiments de soutien à la production, des ateliers, des entrepôts, un studio d'enregistrement et des locaux de formation et de répétition, le tout sur 2 787 mètres carrés.

L'accent sera mis sur l'utilisation des talents saoudiens au cours du processus de production, avec des ateliers d'introduction et des formations sur place dans différents départements. Cela comprend le personnel de production, l'équipe de tournage, le département artistique, les opérations sur le plateau, l'éclairage, les lieux de tournage, le transport, le son, la garde-robe et le maquillage.

Dans un communiqué, Silverman a déclaré: "Après une expérience récente très positive lors du tournage de 'K-Pops' à AlUla, Stampede Ventures est maintenant ravi d'apporter d'autres films à notre partenariat avec l'UCR".

"Nos productions célèbreront l'attrait unique d'AlUla en tant que cadre pour la créativité cinématographique, ainsi que l'énergie inspirante et l'amour du cinéma des hommes et des femmes du Royaume d'Arabie saoudite".

La production "K-Pops" a été réalisée par Anderson .Paak, huit fois lauréat d'un Grammy.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Huit nouvelles espèces de plantes indigènes ont été découvertes en Arabie saoudite

MEWA et NEOM ont découvert huit espèces de plantes indigènes qui n'avaient pas été enregistrées auparavant dans le Royaume. (X : @MEWA_KSA)
MEWA et NEOM ont découvert huit espèces de plantes indigènes qui n'avaient pas été enregistrées auparavant dans le Royaume. (X : @MEWA_KSA)
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  • Cette découverte s'inscrit dans le programme NEOM Flora, qui vise à protéger 95 % des terres naturelles et à restaurer et documenter la biodiversité unique de la région.
  • Ce programme en deux phases comprend une étude complète de la géologie, du sol, de l'hydrologie des bassins versants, de l'écologie et de la topographie de la région de NEOM.

Riyad : selon l'agence de presse saoudienne, le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture et NEOM ont découvert huit espèces de plantes indigènes qui n'avaient jamais été recensées auparavant dans le Royaume.

Cette découverte fait partie du programme NEOM Flora, qui vise à protéger 95 % des terres naturelles et à restaurer et documenter la biodiversité unique de la région.

Le programme en deux phases comprend une étude complète de la géologie, du sol, de l'hydrologie des bassins versants, de l'écologie et de la topographie de NEOM.

« Les nouvelles espèces végétales ont été documentées à l'herbier national du Centre des semences et de la Banque des ressources phytogénétiques de Riyad, ce qui représente un ajout important à la flore enregistrée en Arabie saoudite », a déclaré Ahmad Alayadh, vice-ministre de l'Agriculture.

Les huit espèces concernées sont les suivantes : Bituminaria flaccida (Nabelek) Greuter, Cicer judaicum Boiss., Crambe hispanica L., Diplotaxis tenuifolia (L.) DC., Hyoscyamus boveanus (Dunal) Asch & Schweinf., Muscari longipes subsp. longipes, Phagnalon nitidum Fres. et Plantago sinaica (Barneoud) Decne.

Dhiya Zaidan, directeur principal de l'architecture paysagère à NEOM, a déclaré : « Au cours des deux dernières années et demie, cette initiative a donné des résultats remarquables, notamment la documentation de 345 espèces de plantes locales, 28 espèces rares et huit nouvelles espèces de plantes enregistrées qui n'avaient pas encore été recensées dans le Royaume.

« Cela n'aurait pas été possible sans le dévouement et l'engagement de nos chercheurs et scientifiques sur le terrain. »

Lancé en 2021, le programme Flore NEOM est une initiative clé pour documenter et conserver le patrimoine naturel de la région, et améliorer la connaissance de la végétation et des espèces végétales locales.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


AlUla célèbre la Journée internationale de la montagne des Nations unies

À l'occasion de la Journée internationale de la montagne, les chaînes de montagnes du gouvernorat d'AlUla sont à l'honneur.(SPA)
À l'occasion de la Journée internationale de la montagne, les chaînes de montagnes du gouvernorat d'AlUla sont à l'honneur.(SPA)
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com
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  • L'événement met l'accent sur l'importance du terrain pour la biodiversité et le patrimoine culturel
  • AlUla abrite des sommets montagneux à couper le souffle qui témoignent de la beauté naturelle et de l'histoire riche du Royaume

RIYADH : Les majestueuses chaînes de montagnes d'Arabie saoudite, dans le gouvernorat historique d'AlUla, sont célébrées mercredi à l'occasion de la Journée internationale de la montagne.

Situé dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, dans la région de Hijaz, AlUla abrite des sommets montagneux à couper le souffle qui témoignent de la beauté naturelle et de l'histoire riche du Royaume, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Instaurée par les Nations unies en 2003, la Journée internationale de la montagne vise à souligner l'importance des terrains montagneux en tant que paysages naturels époustouflants et sources de biodiversité et de patrimoine culturel.

AlUla est ainsi devenu un site incontournable pour les dirigeants du monde entier lors de leur visite de l'Arabie saoudite. C'est également une destination attrayante pour les touristes et les amoureux de la nature qui souhaitent explorer ses montagnes de grès sculptées par le vent et ses mausolées.

Les montagnes d'AlUla présentent des formations géologiques particulières qui recèlent des mystères du passé et promettent des expériences visuelles et culturelles riches, a ajouté la SPA.

Attirer les touristes fait partie intégrante de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, tout comme la préservation de la région qui raconte l'histoire des anciennes civilisations qui y ont prospéré.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com