Les EAU, l’Égypte et la Jordanie concluent des accords pour des projets d’énergie renouvelable

Le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, et le ministre émirati de l’Industrie et des Technologies avancées, Sultan ben Ahmed al-Jaber, ont convenu de mettre en place des groupes de travail pour élaborer des accords sur les énergies renouvelables. (Photo, WAM)
Le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, et le ministre émirati de l’Industrie et des Technologies avancées, Sultan ben Ahmed al-Jaber, ont convenu de mettre en place des groupes de travail pour élaborer des accords sur les énergies renouvelables. (Photo, WAM)
Le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, et le ministre émirati de l’Industrie et des Technologies avancées, Sultan ben Ahmed al-Jaber, ont convenu de mettre en place des groupes de travail pour élaborer des accords sur les énergies renouvelables. (Photo, WAM)
Le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, et le ministre émirati de l’Industrie et des Technologies avancées, Sultan ben Ahmed al-Jaber, ont convenu de mettre en place des groupes de travail pour élaborer des accords sur les énergies renouvelables. (Photo, WAM)
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Publié le Lundi 30 mai 2022

Les EAU, l’Égypte et la Jordanie concluent des accords pour des projets d’énergie renouvelable

  • M. al-Jaber a salué la coopération des EAU avec l’Égypte sur ces projets
  • Ce partenariat vise à renforcer la croissance économique dans cinq secteurs clés: l’alimentation et l’agriculture, les engrais, les produits pharmaceutiques, les textiles, les minéraux et la pétrochimie

LE CAIRE : Dimanche, les Émirats arabes unis (EAU), l’Égypte et la Jordanie ont officiellement conclu le Partenariat industriel pour une croissance économique durable à Abu Dhabi, a rapporté l’Agence de presse des Émirats (WAM).

Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires présidentielles des EAU, cheikh Mansour ben Zayed al-Nahyane, a été témoin de la conclusion de ce partenariat visant à renforcer la croissance économique dans cinq secteurs clés : l’alimentation et l’agriculture, les engrais, les produits pharmaceutiques, les textiles, les minéraux et la pétrochimie.

Les Premiers ministres égyptien et jordanien, respectivement Moustafa Madbouli et Bisher Al-Khasawneh, ont également assisté à la signature du partenariat.

« Ce partenariat incarne la vision du président, cheikh Mohammed ben Zayed, de renforcer l’intégration industrielle avec les pays arabes et le reste du monde afin que nous puissions réaliser une avancée majeure dans le secteur industriel et transformer son potentiel en moteur économique », déclare cheikh Mansour. « Le secteur industriel est le pilier des plus grandes économies du monde. »

« Grâce à leurs capacités, à leurs politiques efficaces et à la priorité qu’ils accordent actuellement au développement d’infrastructures technologiques et logistiques avancées, nous sommes convaincus que les Émirats arabes unis peuvent construire une puissance économique mondiale en tirant parti de partenariats industriels dans toute la région », poursuit-il.

M. Madbouli considère que la pandémie de Covid-19 et les crises russo-ukrainiennes ont mis en évidence la nécessité d’une intégration plus profonde entre les pays arabes.

« Les projets qui ont été convenus créeront une valeur ajoutée pour les trois pays et auront un impact positif sur la sécurité nationale, l’industrie locale et les activités de la chaîne d’approvisionnement », explique-t-il.

« La mise en œuvre de ces projets fera l’objet d’un suivi continu, afin de faciliter les procédures et de surmonter les obstacles. »

« Nous avons l’intention de récolter rapidement les fruits de ces projets, d’autant plus que la première phase permet de réaliser de nombreux gains en termes d’amélioration de la sécurité alimentaire et pharmaceutique. Les projets attireront également des investissements étrangers et offriront des possibilités d’emploi à nos jeunes », ajoute-t-il.

« L’interaction et la coordination actives et continues entre les dirigeants confirment la force de ces relations, le secteur industriel étant au centre du partenariat », indique M. al-Khasawneh.

« En Jordanie, destination d’investissement attrayante, le secteur industriel contribue à 24% du PIB et représente 21% des emplois du pays. »

Par ailleurs, M. Madbouli et le ministre émirati de l’Industrie et des Technologies avancées, Sultan ben Ahmed al-Jaber, ont convenu de mettre en place des groupes de travail pour élaborer des accords sur les énergies renouvelables entre l’Égypte et les EAU.

Selon M. Madbouli, « l’un des domaines les plus prometteurs de la coopération égypto-émiratie est le secteur des énergies nouvelles et renouvelables ». Il mentionne que « le président Abdel Fattah al-Sissi a donné des directives pour accroître la coopération avec les frères émiratis dans ce domaine, compte tenu de la demande croissante d’énergie propre et d’hydrogène vert. »

Le Premier ministre a évoqué deux projets d’énergie renouvelable, le premier portant sur la production de 10 000 mégawatts d’énergie éolienne en mer Rouge, et le second sur la production de 200 gigawatts d’énergie solaire et éolienne en créant un corridor d’énergie propre, en transférant cette énergie via un réseau distinct, puis en la vendant à des usines désireuses de se lancer dans la production d’hydrogène vert.

M. al-Jaber a salué la coopération des EAU avec l’Égypte sur ces projets, soulignant que les directives du cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, président des EAU, ont toujours mis l’accent sur la coopération avec l’Égypte.

Le ministre émirati estime qu’il est possible de profiter de l’élan associé à l’accueil par l’Égypte de la conférence sur le climat COP27 pour réaliser des projets liés aux énergies propres.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
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  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.


France: la famille Saadé étend son empire, devient 2e actionnaire de Carrefour

 Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
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  • Rodolphe Saadé remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024
  • Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée

PARIS: Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution.

Carrefour a annoncé mercredi que la famille Saadé avait pris une participation de 4% - un investissement de quelque 400 millions d'euros - de son capital et que Rodolphe Saadé entrerait à son conseil d'administration dès le 1er décembre.

Il y remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024.

Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée.

La société Galfa, détenue par la famille Moulin-Houzé - propriétaire des grands magasins Galeries Lafayette -, reste le premier actionnaire de Carrefour, à hauteur d'environ 9,5%.

"En intégrant son conseil d'administration, je souhaite (...) accompagner le développement du groupe dans la durée", a assuré le dirigeant franco-libanais, enrichi par l'explosion des profits du transport maritime pendant la crise sanitaire.

"L'engagement, la vision et l'expérience de Rodolphe Saadé apporteront une contribution majeure à notre gouvernance, au développement de notre groupe et à sa création de valeur", a commenté le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard.

Il s'agit de la première incursion de la famille Saadé dans la grande distribution. En mai, elle avait fait son entrée au capital du groupe de cinéma Pathé, avec pour ambition d'accélérer à l'international dans la production de films et de séries.

Rassurer les marchés 

Rodolphe Saadé a également racheté en 2022 le journal régional La Provence - basé à Marseille dans le sud de la France, où CMA CGM a son siège -, posant ainsi la première pierre d'un groupe de médias français qui compte depuis les journaux La Tribune et La Tribune Dimanche, mais aussi BFMTV, RMC et Brut.

Avec ce nouvel investissement patrimonial dans une multinationale française, qu'elle n'exclut pas de renforcer à l'avenir, la famille Saadé s'associe aussi à un groupe fort au Brésil, l'un des principaux marchés de Carrefour avec la France et l'Espagne.

En septembre 2024, CMA CGM avait annoncé l'acquisition du plus gros opérateur portuaire du pays, Santos Brasil.

"C'est un pays à très fort potentiel où la croissance est au rendez-vous", avait assuré Rodolphe Saadé pour justifier cet investissement, réalisé sur fonds propres.

De son côté, Carrefour va pouvoir rassurer les marchés quant à la stabilité de son actionnariat en compensant partiellement le départ de Peninsula, qui était attendu, quatre ans après celui du milliardaire français Bernard Arnault après 14 années de présence au capital.

En octobre, Carrefour a publié un chiffre d'affaires de 22,6 milliards d'euros pour le troisième trimestre, en recul de 1,5% car pénalisé par l'évolution des changes en Amérique latine. Mais les ventes du distributeur ont résisté à données comparables, notamment en France en dépit des "incertitudes politiques".

Dirigé depuis 2017 par Alexandre Bompard - dont le mandat a été renouvelé cet été pour trois ans après 2026 -, Carrefour a entamé une "revue de portefeuille" en début d'année pour dégager davantage de rentabilité, et requinquer un cours de Bourse mis sous pression l'an dernier.

Dévoilée cet été, la cession de Carrefour Italie doit être effective d'ici à la fin de l'année.

Carrefour fait également évoluer son modèle pour exploiter de plus en plus largement des magasins en franchise et en location-gérance, une variante de la franchise où le distributeur reste propriétaire du fonds de commerce.