L'Arabie saoudite joue un rôle stabilisateur dans la région, selon le ministre hongrois des Affaires étrangères

Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, s'est entretenu mercredi avec Arab News à la suite d'une série de réunions fructueuses avec des responsables saoudiens. (Photo par AN)
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, s'est entretenu mercredi avec Arab News à la suite d'une série de réunions fructueuses avec des responsables saoudiens. (Photo par AN)
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, s'est entretenu mercredi avec Arab News à la suite d'une série de réunions fructueuses avec des responsables saoudiens. (Photo par AN)
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, s'est entretenu mercredi avec Arab News à la suite d'une série de réunions fructueuses avec des responsables saoudiens. (Photo par AN)
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, s'est entretenu mercredi avec Arab News à la suite d'une série de réunions fructueuses avec des responsables saoudiens. (Photo par AN)
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, s'est entretenu mercredi avec Arab News à la suite d'une série de réunions fructueuses avec des responsables saoudiens. (Photo par AN)
Short Url
Publié le Vendredi 23 octobre 2020

L'Arabie saoudite joue un rôle stabilisateur dans la région, selon le ministre hongrois des Affaires étrangères

  • Une ligne de crédit de 700 millions de dollars (591 millions d’euros) est créée pour soutenir la coopération entre entreprises hongroises et saoudiennes
  • « Nous sommes sur la même longueur d'ondes en ce qui concerne notre position contre l'immigration clandestine, et nous nous accordons sur la lutte contre l'extrémisme, quelle que soit son origine »

RIYAD: La Hongrie peut jouer un rôle clé dans l'ambitieuse stratégie de développement Vision 2030 de l'Arabie saoudite dans la mesure où l'orientation de cette dernière correspond aux points forts de la Hongrie, a déclaré mercredi le ministre hongrois des Affaires étrangères à Arab News. Péter Szijjártó s'exprimait après ce qu'il a décrit comme des réunions fructueuses avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhan, et le ministre de l'Investissement, Khaled Al-Faleh.

« Nous sommes conscients que d'énormes investissements et des développements infrastructurels seront réalisés, dans le cadre de la Vision 2030, dans des domaines où la Hongrie ainsi que les entreprises hongroises sont vraiment performantes. Il s'agit notamment de la gestion de l'eau, de l'agriculture, de la transformation des aliments, de l'électronique et du logement », a indiqué M. Szijjártó. « Nous soutiendrons les entreprises hongroises pour qu'elles se lancent sur votre marché et obtiennent une certaine part de marché », a-t-il ajouté.

D'après M. Szijjártó, les projets seront partiellement financés par une ligne de crédit de 700 millions de dollars (591 millions d’euros) établie par Hungary Exim, l'agence publique de crédit à l'exportation, qui se chargera exclusivement de la coopération interentreprises entre les deux pays.

À la suite d'une série de réunions ministérielles à Riyad, M. Szijjártó a annoncé que la prochaine session de la Commission économique mixte, avec des partenaires de haut niveau, se tiendrait à Budapest en décembre.  

« Nous avons convenu de revitaliser le Conseil d'affaires hongro-saoudien et de finaliser en décembre le texte de l'accord sur les investissements mutuellement productifs ».

Ce paquet fournirait « l'assurance financière, politique et juridique pour permettre aux entreprises hongroises d'investir et de participer au marché saoudien en général et dans le cadre de Vision 2030 en particulier », a expliqué M. Szijjártó, estimant que l'Arabie saoudite et la Hongrie étaient « sur la même longueur d'ondes en ce qui concerne les grands dilemmes et les grands problèmes politiques internationaux, sur le plan de la lutte contre le terrorisme, la lutte contre l'ingérence dans les affaires intérieures des pays. Les deux pays prônent une coopération fondée sur le respect mutuel entre les pays, au lieu d'échanger les sermons. »

« Nous sommes sur la même longueur d'ondes en ce qui concerne notre position contre l'immigration clandestine, et nous nous accordons sur la lutte contre l'extrémisme, quelle que soit son origine ».

De toute évidence, l'Arabie saoudite est sur la voie du changement, affirme M. Szijjártó. « Le Royaume a entamé une politique économique très réussie qui diversifie l'économie nationale ainsi que le pays en lui-même. Ces développements infrastructurels revêtent une importance cruciale... ces investissements créent des emplois pour les citoyens, assurent des revenus aux entreprises et contribuent au développement durable du pays à long terme. »

« Il est également évident que vous jouez un rôle de plus en plus important au sein de la communauté internationale. On peut facilement admettre que vous jouez un rôle stabilisateur au Moyen-Orient. Le Royaume a acquis une confiance encore plus grande qu'auparavant. »

« Nous vous appuyons dans ce rôle car nous sommes conscients que les forces stabilisatrices sont vraiment nécessaires dans cette partie du monde. Les événements qui se produisent ici, au Moyen-Orient, ont un impact direct et tangible sur l'Europe centrale. Ainsi, plus la situation est stable et sûre ici, mieux c'est pour l'Europe centrale ».

M. Szijjártó a également souligné que « l'économie hongroise était en train de changer ; avec une population qui ne compte que 10 millions d'habitants, elle a besoin d'étendre son rayon d'action. Une stratégie limitée au marché intérieur n'a pas vraiment de sens. » 

Selon le ministre hongrois, de plus en plus d'entreprises hongroises sont devenues suffisamment solides pour être compétitives sur les marchés mondiaux, pour pouvoir investir dans d'autres pays et pour implanter certaines de leurs activités à l'étranger. « Il s'agit à présent d'une nouvelle dimension très significative pour notre économie nationale ».

« L'Arabie saoudite constitue un environnement accueillant où les entreprises hongroises trouveront des opportunités, a-t-il dit. Voilà pourquoi nous allons aider nos entreprises à accéder au marché saoudien, à localiser une partie de leur production, à augmenter leur part de marché et à investir. »

« Nous sommes à la recherche de partenaires avec qui nous pouvons facilement coopérer sur une base équitable, fondée sur le respect mutuel », a-t-il poursuivi.  « Il est évident que nous venons de deux contextes historiques et culturels très différents, que nous respectons. Ce respect mutuel nous permet de collaborer avec succès. »


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Short Url
  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Short Url
  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

Short Url
  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.