Arabie saoudite: La Commission du patrimoine saoudien relie les produits locaux au marché international

La Commission du patrimoine saoudien soutient les entrepreneurs qui se lancent dans des projets axés sur l'artisanat traditionnel et l'artisanat à la main dans le pays (Photo, Commission du patrimoine saoudien).
La Commission du patrimoine saoudien soutient les entrepreneurs qui se lancent dans des projets axés sur l'artisanat traditionnel et l'artisanat à la main dans le pays (Photo, Commission du patrimoine saoudien).
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Publié le Vendredi 03 juin 2022

Arabie saoudite: La Commission du patrimoine saoudien relie les produits locaux au marché international

  • Les participants ont évoqué les manières optimales d'investir de façon optimale dans l'initiative des maisons d'artisans dans les différentes régions d'Arabie saoudite
  • Al-Qahtani a estimé que préserver et documenter ce patrimoine est «l'une des priorités» pour protéger les éléments de l'identité nationale

RIYAD: La Commission saoudienne du patrimoine relie les produits locaux aux marchés    internationaux, a déclaré son PDG, le Dr Jasir Alherbich, lors d'une réunion virtuelle ouverte organisée par la commission jeudi.
«Certains produits ont été enregistrés alors que d'autres ne le sont pas. S'ils ne sont pas liés au marché, ce sera une lourde charge pour la commission et le propriétaire du produit», a-t-il indiqué.
Lors de la réunion, à laquelle ont participé des spécialistes et des personnes intéressées par l'artisanat en Arabie saoudite, Alherbich a félicité les artisans saoudiens qui travaillent dur pour atteindre les normes pratiques les plus élevées dans le secteur de l'artisanat.
Il a exhorté les autorités chargées de l'artisanat spécialisé à s'inscrire sur la plateforme d'acquisition du ministère de la Culture, «Etimad», afin de s'assurer qu'elles reçoivent des invitations à participer aux réunions du secteur et à ses développements.
Alherbich a révélé que la demande de produits artistiques est actuellement «sensiblement parallèle» au volume de production. De nombreuses entités gouvernementales et privées exigent la présence de cadeaux et de souvenirs représentant les civilisations et les cultures nationales, soulignant que le soutien de l'État n'a pas négligé ces importantes pistes patrimoniales et que la commission «est en plein accord avec les organismes de soutien et de financement pour délivrer des agréments».
Les participants à la réunion ont discuté des principaux piliers stratégiques de la commission en termes de protection du portefeuille de richesses culturelles et des sites archéologiques, de promotion de la recherche et du développement des talents, d'utilisation des technologies numériques dans la chaîne de valeur du patrimoine et d'établissement de partenariats à grande échelle aux niveaux local et international.
«Outre les domaines de base de l'artisanat tels que le bois, le métal, la poterie, le cuir, le textile et bien d'autres qui reflètent la culture et le patrimoine saoudiens, nous souhaitons également établir des partenariats et des accords avec les leaders du marché local et international et documenter cette profession culturelle qui contribue à préserver notre patrimoine national», a-t-il assuré.

Les participants ont discuté de la manière d'investir de manière optimale dans l'initiative des maisons d'artisans dans diverses régions d'Arabie saoudite (Photo fournie).


La Dr Delayel al-Qahtani, directrice du département des études et de la recherche à Atharna (Antiquités), a signalé que le Royaume possède un patrimoine artistique original issu de sa culture et de ses environnements divers qui reflète sa position distinguée. L'artisanat est l'un des éléments les plus marquants de ce patrimoine qui fait partie de la culture de la société dans le pays.
Elle a estimé que préserver et documenter ce patrimoine est «l'une des priorités» pour protéger les éléments de l'identité nationale.
La Dr. Dalia Alyahya, responsable du secteur de l'artisanat à la Commission du patrimoine, a souligné les projets de documentation massive du secteur dans le département des études et des recherches. Il s'agit notamment du lancement de l'encyclopédie de l'artisanat traditionnel du Royaume, qui fournit de nombreuses recherches scientifiques sur l'artisanat traditionnel en Arabie saoudite, des dizaines de photographies et une trentaine de films documentant les outils traditionnels et les pratiques de l'artisanat.
Au cours de la réunion, Alyahya a fait part de l'empressement du comité du patrimoine à engager des entrepreneurs dans la réalisation de projets massifs pour le secteur, en collaboration avec des artisans saoudiens. Il s'agit notamment de mettre en œuvre des produits artisanaux et manufacturés inspirés des inscriptions et décorations du patrimoine saoudien, a-t-elle ajouté.
Selon Alyahya, dans le cadre de ses efforts pour promouvoir les artisans saoudiens, la commission a développé la marque de l'artisanat saoudien, grâce à laquelle l'autorité s'efforce d'aider ceux qui sont autorisés à l'appliquer aux articles artisanaux qui répondent aux exigences de qualité adoptées dans le domaine.
Elle a souligné la volonté de la commission d'aider les artisans saoudiens à être compétitifs sur le marché local. Elle a décrit les critères techniques mis en œuvre dans le secteur pour les produits du patrimoine fabriqués à la main et manufacturés.
Les participants ont discuté de la manière d'investir de manière optimale dans l'initiative des maisons d'artisans dans diverses régions d'Arabie saoudite, qui active l'origine patrimoniale des bâtiments du patrimoine urbain et met en place des ateliers de formation pour de nombreux métiers et artisanats connus.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.


Syrie: Chareh lance un appel à l'unité un an après la chute d'Assad

Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
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  • Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence
  • Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer

DAMAS: Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile.

"La phase actuelle exige que tous les citoyens unissent leurs efforts pour bâtir une Syrie forte, consolider sa stabilité, préserver sa souveraineté", a déclaré le dirigeant, endossant pour l'occasion l'uniforme militaire comme le 8 décembre 2024, quand il était entré dans Damas à la tête de forces rebelles.

Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence.

Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer.

Il a rompu avec son passé jihadiste et réhabilité la Syrie sur la scène internationale, obtenant la levée des sanctions internationales, mais reste confronté à d'importantes défis sécuritaires.

De sanglantes violences intercommunautaires dans les régions des minorités druze et alaouite, et de nombreuses opérations militaires du voisin israélien ont secoué la fragile transition.

"C'est l'occasion de reconstruire des communautés brisées et de panser des divisions profondes", a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

"L'occasion de forger une nation où chaque Syrien, indépendamment de son appartenance ethnique, de sa religion, de son sexe ou de son affiliation politique, peut vivre en sécurité, dans l'égalité et dans la dignité".

Les célébrations de l'offensive éclair, qui ont débuté fin novembre, doivent culminer lundi avec une parade militaire et un discours du président syrien.

Elles sont toutefois marquées par le boycott lancé samedi par un chef spirituel alaouite, Ghazal Ghazal. Depuis la destitution d'Assad, lui-même alaouite, cette minorité est la cible d'attaques.

L'administration kurde, qui contrôle une grande partie du nord et du nord-est de la Syrie, a également annoncé l'interdiction de rassemblements et événements publics dimanche et lundi "en raison de la situation sécuritaire actuelle et de l'activité accrue des cellules terroristes".