«Naples à Paris»: en 2023, le Louvre accueillera des œuvres du musée de Capodimonte

Sur cette photo d'archive, des visiteurs font la queue devant la Pyramide pour entrer au Musée du Louvre, à Paris le 29 avril 2022. AFP
Sur cette photo d'archive, des visiteurs font la queue devant la Pyramide pour entrer au Musée du Louvre, à Paris le 29 avril 2022. AFP
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Publié le Mercredi 15 juin 2022

«Naples à Paris»: en 2023, le Louvre accueillera des œuvres du musée de Capodimonte

  • «C'est un événement exceptionnel ! Nous accueillerons en 2023 les plus beaux chefs-d'oeuvre du musée de Capodimonte qui dialogueront avec ceux du Louvre, au sein du même musée, dans un dispositif inédit»
  • Concrètement, ces oeuvres ne feront pas l'objet d'une exposition temporaire mais seront glissées dans trois salles distinctes du Louvre pour «dialoguer» avec celles du musée d'accueil

PARIS: Le Louvre accueillera en 2023 une soixantaine d'œuvres du musée napolitain de Capodimonte aux termes d'un partenariat "exclusif" signé entre les deux institutions, a annoncé mardi la directrice du musée français, Laurence des Cars.

"C'est un événement exceptionnel ! Nous accueillerons en 2023 les plus beaux chefs-d'oeuvre du musée de Capodimonte qui dialogueront avec ceux du Louvre, au sein du même musée, dans un dispositif inédit", a-t-elle détaillé à la presse aux côtés notamment de son homologue napolitain, Sylvain Bellenger.

Ce dispositif durera six mois, de juin 2023 à janvier 2024.

S'il est né de la volonté de ces deux directeurs, il est aussi le fruit d'une opportunité que Laurence des Cars et Sylvain Bellenger n'ont pas voulu laisser filer. Celle de la fermeture, à la même période, du musée napolitain, pour travaux.

"Au lieu de laisser ces trésors dormir, on s'est dit qu'il fallait que le public français et mondial du Louvre en profite", a précisé M. Bellenger.

Concrètement, ces oeuvres ne feront pas l'objet d'une exposition temporaire mais seront glissées dans trois salles distinctes du Louvre pour "dialoguer" avec celles du musée d'accueil.

La grande galerie accueillera 33 tableaux, parmi lesquels "la Crucifixion" de Masaccio -artiste majeur de la Renaissance florentine mais absent des collections du Louvre-, un tableau d'histoire de Giovanni Bellini, "La transfiguration", ou encore trois tableaux de Parmigianino dont la célèbre et énigmatique "Antea".

Cerise sur le gâteau ? Le magnifique tableau "La flagellation" du Caravage pourra lui aussi se laisser admirer à Paris.

La salle de la Chapelle fera, elle, la part belle à l'orfèvrerie avec "La cassette Farnèse", la plus précieuse et raffinée des œuvres d'orfèvrerie de la Renaissance avec "la Salière" de François Ier, ou encore l'extraordinaire biscuit de Filippo Tagliolini, "La chute des Géants". C'est d'ailleurs la première fois que ce biscuit sera prêté.

Enfin, la salle de l'horloge mettra à l'honneur estampes et dessins parmi lesquels "Moïse devant le buisson ardent" de Raphaël.

A ces oeuvres s'ajoutera une saison de concerts, spectacles et événements, qui n'ont pas encore été dévoilés.

Ancienne résidence de chasse de la dynastie des Bourbon, le musée de Capodimonte abrite aujourd'hui l'un des plus plus grands musées d'Italie et l'une des plus importantes pinacothèques d'Europe.


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
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  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

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Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com