Législatives: La France s’achemine vers «une nouvelle ère» parlementaire

L'assemblée nationale française, à Paris le 16 janvier 2022 (Photo, AFP).
L'assemblée nationale française, à Paris le 16 janvier 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 19 juin 2022

Législatives: La France s’achemine vers «une nouvelle ère» parlementaire

  • Seulement 25 % des sondés souhaitent que Macron dispose d’une majorité parlementaire absolue
  • La polarisation au sein du nouveau parlement se fera sur la base d’un clivage qui se manifeste par un face-à-face entre la NUPES et et les députés Ensemble

PARIS: À quelques heures de l’issue du second tour des élections législatives, il semble que la France s’achemine vers une nouvelle ère dans sa vie parlementaire.

S’appuyant sur les résultats du premier tour du dimanche 12 juin, les sondeurs anticipent, tout en indiquant qu’ils avancent des hypothèses et non des certitudes.

Selon leurs pronostics, les députés de la majorité présidentielle qui avaient fait une entrée massive à l’Assemblée nationale verront leur nombre de sièges réduit.

La majorité restera acquise au président de la République, mais ne sera pas une majorité absolue. La cohabitation, selon les sondeurs, n’est pas à l’ordre du jour, mais les candidats de la gauche unis au sein de la Nouvelle union populaire écologique et socialiste (NUPES) constitueront une force d’opposition significative.

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Les pronostics à la veille du second tour des élections indiquent que le Rassemblement National, devra enfin obtenir un groupe parlementaire qu’il convoitait déjà aux législatives de 2017, sans pour autant atteindre le score visé par sa dirigeante Marine le Pen qui est de 100 députés.

La droite républicaine incarnée par Les Républicains se dirigerait vers un net recul, mais elle pourra constituer, au besoin, un soutien d’appoint au chef de l’État.

S’exprimant devant un petit groupe de journalistes, le directeur général adjoint de l’institut Harris Interactive, Jean-Daniel Levy, a dévoilé un sondage effectué après le premier tour, montrant que seulement 25 % des sondés souhaitent que Macron dispose d’une majorité parlementaire absolue. Avec cette relative, les députés du camp présidentiel seront contraints à tisser diverses alliances à l’occasion du vote des textes de lois.

 

«Seulement 25 % des sondés souhaitent que Macron dispose d’une majorité parlementaire absolue»

Sondage Harris effectué après le premier tour

Un contrepouvoir s’affirme

Intervenant dans le même cadre, l’éditorialiste de la revue Challenges Nicolas Domenach estime que les électeurs confirment de cette façon «leur souhait de se débarrasser du pouvoir vertical» exercé par Macron tout au long de son premier quinquennat, et «assurer un contrepouvoir».

Il s’agit donc d’un retour au principe élémentaire de la vie démocratique, sauf qu’en réalité, cette nouvelle donne ressemble davantage à une défaite sous-jacente pour le chef de l’État, qui avait brandi haut et fort en 2017 le slogan «Ni droite ni gauche», prônant une manière «de gouverner autrement» qui ne semble pas avoir convaincu.

C’est également une défaite pour lui qui s’était engagé dès sa première élection, à tout faire pour endiguer la montée de l’extrême droite. Les élections présidentielles, puis le premier tour des législatives, ont bien prouvé une nette progression des extrêmes de gauche et de droite, et un tassement de la popularité de la majorité présidentielle.

«Les électeurs confirment de cette façon «leur souhait de se débarrasser du pouvoir vertical» exercé par Macron tout au long de son premier quinquennat, et «assurer un contrepouvoir»

Nicolas Domenach

Dans ce nouveau contexte, la polarisation au sein du nouveau parlement se fera sur la base d’un clivage qui se manifeste par un face-à-face entre la NUPES et son leader Jean Luc Mélenchon, et les députés du mouvement Ensemble qui incarne la majorité présidentielle.

La morphologie de ce nouveau parlement est illustrée par une projection en nombre de sièges réalisée par Harris Interactive.

 

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Cette projection comporte, selon Levy, bien des paradoxes.

Malgré le tassement de son nombre de sièges, la majorité présidentielle affiche une certaine stabilité. La gauche, quant à elle, revient en force au parlement, mais avec un score historiquement faible.

RN en net progrès

Le Rassemblement National, dirigé par Marine Le Pen, est la seule formation politique qui progresse. Pour Levy, la vraie victoire «revient à Le Pen qui s’installe durablement comme la seconde personnalité politique la plus importante» du paysage politique.

Les députés d’Ensemble seront ainsi face à leur pire cauchemar, car d’après Domenach, «la période à venir sera très tumultueuse» avec des remous à l’Assemblée nationale et dans la rue «avec une surenchère singulièrement renforcée aussi bien par l’extrême gauche et l’extrême droite».

Le 49.3 refera débat

Ce nouveau fait accompli laisse présager un recours fréquent à l’article 49.3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte de loi sans vote parlementaire. Cet article est généralement considéré comme un ultime recours pour neutraliser une volonté de blocage manifeste de la part de l’opposition. Des recours de cet ordre ne feront qu’attiser les invectives de l’opposition qui a toujours qualifié ce passage en force de telle ou telle loi d’anticonstitutionnel, n’ayant pas été soumis au vote des députés.

Levy, comme Domenach, s’accordent à dire que le nouveau parlement connaîtra son premier épisode de tension dès son installation, autour de l’élection du président de la Commission des finances. Ce poste sera inévitablement convoité par la NUPES étant donné qu’il revient généralement à un député du premier groupe d’opposition. Il octroie d’ailleurs de larges pouvoirs, dont l’accès aux dossiers d’entreprises ou de particuliers, et pourrait facilement se transformer en arme face aux adversaires politiques.

Au nombre de 17 en 2017, les députés de la France Insoumise, formation politique propre à Mélenchon, avaient multiplié les coups d’éclats parlementaires, allant jusqu’à se mettre en grève, du jamais vu dans l’histoire de la France.

À plus de 100 députés dans le futur parlement, le pire reste à craindre lors des prochains débats.

De nouveaux temps attendent Macron, de nouveaux messages et avertissements qui lui sont adressés par les électeurs, l’incitant peut-être à vraiment élaborer une nouvelle manière de gouverner.


Premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France à Téhéran

Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis de prison en Iran vivent mercredi leurs premières heures de semi-liberté à l'ambassade de France, attendant de pouvoir quitter le pays à une date inconnue, que l'Iran semble vouloir lier au sort d'une Iranienne poursuivie en France. (AFP)
Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis de prison en Iran vivent mercredi leurs premières heures de semi-liberté à l'ambassade de France, attendant de pouvoir quitter le pays à une date inconnue, que l'Iran semble vouloir lier au sort d'une Iranienne poursuivie en France. (AFP)
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  • Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu avec eux par visioconférence. "Ils l'ont remercié pour son engagement" afin d'obtenir leur libération, a aussi déclaré Pierre Cochard sur la radio RTL
  • Emanuel Macron a aussi parlé à son homologue iranien Massoud Pezeshkian, demandant la "libération pleine et entière", "le plus rapidement possible", de Cécile Kohler et Jacques Paris

PARIS: Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis de prison en Iran vivent mercredi leurs premières heures de semi-liberté à l'ambassade de France, attendant de pouvoir quitter le pays à une date inconnue, que l'Iran semble vouloir lier au sort d'une Iranienne poursuivie en France.

"Je les ai trouvés très heureux, très soulagés tous les deux par cette libération", a raconté mercredi matin sur la radio France Inter l'ambassadeur de France à Téhéran Pierre Cochard, qui est allé les chercher mardi à la sortie de la prison d'Evine, de sinistre réputation.

Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu avec eux par visioconférence. "Ils l'ont remercié pour son engagement" afin d'obtenir leur libération, a aussi déclaré Pierre Cochard sur la radio RTL.

Emanuel Macron a aussi parlé à son homologue iranien Massoud Pezeshkian, demandant la "libération pleine et entière", "le plus rapidement possible", de Cécile Kohler et Jacques Paris.

A Soultz (Haut-Rhin, est de la France) où a grandi Cécile Kohler, dont le portrait orne la façade de la mairie, les habitants racontaient leur soulagement. "On est impatients qu'elle revienne, on espère que l'Iran ne va pas la retenir", confiait l'un d'eux, Mathieu Taquard.

Mardi soir, les parents ont pu parler par téléphone à leur fille: "Elle disait qu'elle était en forme, et qu'elle avait hâte de revenir", a résumé à l'AFP le maire de Soultz, Marcello Rotolo.

L'ambassadeur a donné quelques éléments sur le déroulé de leur libération.

"On s'est rendus à la prison d'Evine, qui est au nord de Téhéran. L'ambassade se trouve plutôt au centre, donc il y a un trajet important. On s'est présentés, il y avait plusieurs portes à franchir, une barrière. Cela a pris un peu de temps, en coordination avec les autorités iraniennes", a-t-il expliqué. "Les grands portes de la prison d'Evine se sont ouvertes, et on a pu croiser le regard de Cécile et Jacques", qui "avaient été informés à la dernière minute" de leur sortie.

"C'est évidemment un moment qu'on n'oublie pas", a-t-il dit. "Les premiers mots, c'étaient des larmes, des sourires mêlés de larmes. On est restés quelques instants ensemble et puis ensuite on est montés dans la voiture" pour gagner l'abri de l'ambassade, où ils sont protégés par la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, en espérant pouvoir quitter rapidement l'Iran.

Iranienne à l'ambassade 

Les autorités iraniennes, qui les accusent d'espionnage, considèrent qu'ils sont en "libération conditionnelle", "libérés sous caution" et "placés sous surveillance jusqu'à la prochaine étape judiciaire".

"Nous n'allons ménager aucun effort pour obtenir leur retour en France dans les meilleurs délais", a promis le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

Professeure de lettres de 41 ans, et enseignant retraité de 72 ans, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d'un voyage touristique en Iran.

Considérés comme des "otages d'Etat" par la France, qui à l'instar d'autres pays occidentaux accuse Téhéran de capturer des étrangers sur son sol pour négocier ensuite leur libération, ils étaient les deux derniers Français détenus sur le sol iranien.

Lourdement sanctionné par de nombreux membres de la communauté internationale, notamment pour ses activités nucléaires, l'Iran détiendrait selon des sources diplomatiques au moins une vingtaine d'Occidentaux qu'il pourrait utiliser comme levier pour obtenir la libération de certains de ses ressortissants à l'étranger ou obtenir des gages politiques.

Dans le cas de Cécile Kohler et Jacques Paris, Téhéran avait rendu publique en septembre la possibilité d'un accord de libération en échange de Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février, accusée d'avoir fait la promotion du terrorisme sur les réseaux sociaux.

Téhéran semble afficher sa volonté de mettre en parallèle les deux dossiers, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi annonçant mercredi matin que Mme Esfandiari, sous contrôle judiciaire depuis octobre dans l'attente de son procès en janvier, se trouvait désormais à l'ambassade d'Iran et "nous espérons qu'elle rentrera quand son procès sera achevé".

Les autorités françaises n'ont pas commenté cette annonce qui pourrait avoir des conséquences sur la date à laquelle les deux Français pourront quitter l'Iran.

L'élargissement de Cécile Kohler et Jacques Paris pourrait ouvrir la voie à un apaisement des relations entre l'Iran et la France. "Lorsqu'ils seront sur le territoire français, effectivement, cela ouvrira une possibilité de renouer des relations normales avec ce pays", a estimé M. Cochard.


Les deux ex-prisonniers français disent qu'ils n'auraient «pas tenu» en Iran sans le soutien en France 

Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis mardi de prison en Iran et installés à l'ambassade de France à Téhéran, ont dit qu'ils n'auraient pu endurer une si longue détention sans la mobilisation en France pour les soutenir, a dit mercredi l'ambassadeur. (AFP)
Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis mardi de prison en Iran et installés à l'ambassade de France à Téhéran, ont dit qu'ils n'auraient pu endurer une si longue détention sans la mobilisation en France pour les soutenir, a dit mercredi l'ambassadeur. (AFP)
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  • "Ils m'ont demandé de passer un message pour dire à leurs familles, mais aussi à tous ceux qui les ont soutenus en France, que sans ce soutien, il n'auraient pas pu tenir", a dit Pierre Cochard sur la radio publique France Inter
  • "Il faut attendre le diagnostic des médecins, mais je les ai trouvés d'abord très heureux, très soulagés tous les deux, par cette libération, on le comprend après trois ans et demi de détention dans des conditions difficiles", a ajouté le diplomate

PARIS: Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis mardi de prison en Iran et installés à l'ambassade de France à Téhéran, ont dit qu'ils n'auraient pu endurer une si longue détention sans la mobilisation en France pour les soutenir, a dit mercredi l'ambassadeur.

"Ils m'ont demandé de passer un message pour dire à leurs familles, mais aussi à tous ceux qui les ont soutenus en France, que sans ce soutien, il n'auraient pas pu tenir", a dit Pierre Cochard sur la radio publique France Inter.

"Il faut attendre le diagnostic des médecins, mais je les ai trouvés d'abord très heureux, très soulagés tous les deux, par cette libération, on le comprend après trois ans et demi de détention dans des conditions difficiles", a ajouté le diplomate.

Après trois ans et demi de détention, ils ont été remis lundi aux autorités françaises à Téhéran et se trouvent actuellement à l'ambassade de France.

Pour autant, ils ne sont pas autorisés à quitter le territoire de la République islamique.

De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a souligné sur la radio privée RTL que la France n'avait "pas de certitude sur le moment où" la libération définitive de Cécile Kohler et Jacques Paris interviendrait.

"Mais nous n'allons ménager aucun effort pour obtenir leur retour en France dans les meilleurs délais", a-t-il promis.

"Ce n'est qu'une étape, et nous allons continuer à nous mobiliser sans relâche pour obtenir leur libération définitive", a-t-il ajouté, insistant par ailleurs sur la discrétion nécessaire pour "garantir le succès de ce type de manœuvre diplomatique".

"Donc nous ne révélons pas le détail de ces discussions que nous avons avec les autorités à tous les niveaux du Président de la République jusqu'à l'ambassadeur à Téhéran que je veux féliciter pour sa mobilisation", a ajouté le ministre alors que les autorités iraniennes ont évoqué dès septembre un accord sur un échange de prisonniers.

Depuis une dizaine d'années, l'Iran multiplie les arrestations de ressortissants occidentaux, notamment français, les accusant le plus souvent d'espionnage, afin de les utiliser comme monnaie d'échange pour relâcher des Iraniens emprisonnés dans des pays occidentaux ou afin d'obtenir des gages politiques.

Au moins une vingtaine d'Occidentaux seraient encore détenus, selon des sources diplomatiques.

Dans le cas de Cécile Kohler et Jacques Paris, Téhéran a rendu publique le 11 septembre la possibilité d'un accord de libération des deux Français en échange de Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février pour avoir fait la promotion du terrorisme sur les réseaux sociaux. Son avocat français, Me Nabil Boudi, s'est réjoui de la libération Cécile Kohler et Jacques Paris, assurant que sa cliente a été "détenue injustement".

Celle-ci a été libérée sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès prévu en janvier.


Fin de vie: Falorni et Biétry demandent un référendum à Macron avant l'été, faute de loi

Le député Olivier Falorni, à l'origine des propositions de loi sur la fin de vie, et l'ancien journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot, ont demandé mardi à Emmanuel Macron d'organiser un référendum sur ces textes avant l'été, faute d'adoption parlementaire. (AFP)
Le député Olivier Falorni, à l'origine des propositions de loi sur la fin de vie, et l'ancien journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot, ont demandé mardi à Emmanuel Macron d'organiser un référendum sur ces textes avant l'été, faute d'adoption parlementaire. (AFP)
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  • Deux propositions de loi, une première consensuelle sur les soins palliatifs, et une autre, nettement plus sensible, sur la création d'une aide à mourir, ont été votées fin mai en première lecture à l'Assemblée
  • Plusieurs sources parlementaires ont évoqué ces dernières semaines un examen en janvier à la chambre haute, où la majorité de droite pourrait modifier les textes

BORDEAUX: Le député Olivier Falorni, à l'origine des propositions de loi sur la fin de vie, et l'ancien journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot, ont demandé mardi à Emmanuel Macron d'organiser un référendum sur ces textes avant l'été, faute d'adoption parlementaire.

Deux propositions de loi, une première consensuelle sur les soins palliatifs, et une autre, nettement plus sensible, sur la création d'une aide à mourir, ont été votées fin mai en première lecture à l'Assemblée, mais la chute du gouvernement de François Bayrou a reporté leur examen au Sénat.

Plusieurs sources parlementaires ont évoqué ces dernières semaines un examen en janvier à la chambre haute, où la majorité de droite pourrait modifier les textes, et le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous a annoncé la semaine dernière un nouveau débat à l'Assemblée en février.

"Le parcours de ce texte n'avance pas comme il le devrait. Régulièrement retardé, reporté, réinscrit puis de nouveau ajourné... Cela devient insupportable!", déplorent MM. Falorni et Biétry, dans un courrier remis mardi matin au président de la République à l'occasion d'une visite de M. Macron aux Assises de l'économie de la mer à La Rochelle, selon le député apparenté MoDem de Charente-Maritime.

"Pourtant, les malades en fin de vie, eux, n'ont pas le temps d'attendre. Vis-à-vis d'eux, cette situation de blocage est une forme d'indécence", ajoutent les deux hommes.

"C'est pour cela que, si cet enlisement se poursuivait en début d'année prochaine, nous vous demandons solennellement de consulter directement les Français par référendum avant l'été 2026 sur les textes de loi votés en mai dernier par les députés", poursuivent-il.

M. Macron avait lui-même évoqué en mai un référendum, en cas d'"enlisement" au Parlement, tout en précisant qu'il le ferait "avec beaucoup de précaution".

Il répondait alors à une interpellation de Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot, à travers une courte vidéo où la question de l'ancien patron des sports de Canal+, qui aura 82 ans mercredi, était lue par une voix de synthèse.