Biden arrive en Israël pour une visite au Moyen-Orient

Le président israélien Isaac Herzog et le président américain Joe Biden participent à une cérémonie à l'aéroport international Ben Gourion en Israël, le 13 juillet 2022. (Reuters)
Le président israélien Isaac Herzog et le président américain Joe Biden participent à une cérémonie à l'aéroport international Ben Gourion en Israël, le 13 juillet 2022. (Reuters)
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Publié le Jeudi 14 juillet 2022

Biden arrive en Israël pour une visite au Moyen-Orient

  • Le président a effectué une visite des systèmes avancés de défense antimissile d'Israël
  • Il a prononcé un discours dans lequel il s'est engagé à «faire progresser l'intégration d'Israël» au Moyen-Orient et à discuter du soutien à la solution à deux États du conflit israélo-palestinien

JÉRUSALEM: Le président américain, Joe Biden, est arrivé mercredi en Israël pour son premier voyage au Moyen-Orient depuis son entrée en fonction.

Il s'entretiendra avec des responsables israéliens, palestiniens et saoudiens au cours de ce voyage de quatre jours.

Le président a été reçu à l'aéroport Ben Gourion par des responsables israéliens, notamment le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre Yaïr Lapid, et le Premier ministre par intérim, Naftali Bennett.

Il a prononcé un discours dans lequel il s'est engagé à «faire progresser l'intégration d'Israël» au Moyen-Orient et à discuter du soutien à la solution à deux États du conflit israélo-palestinien.

«Nous continuerons à faire progresser l'intégration d'Israël dans la région», a déclaré Biden peu de temps après l'atterrissage d'Air Force One.

Le président a ensuite effectué une visite des systèmes avancés de défense antimissile d'Israël.

Israël a peaufiné sa présentation dans son principal aéroport international, montrant un système à plusieurs niveaux capable de tout intercepter, des missiles balistiques à longue portée dans l'espace aux roquettes à courte portée. Les systèmes ont été développés en partenariat avec les États-Unis.

Ils comprennent l'Iron Dome, un système de défense antiroquettes qui a intercepté des milliers de roquettes tirées par des militants de Gaza, ainsi qu'un nouveau système à base de laser appelé «Iron Beam». Ce système n'est pas encore opérationnel.

Biden a également reçu un exposé de sécurité confidentiel du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, avant de se rendre à Jérusalem.

Le président, âgé de 79 ans, rencontrera les dirigeants israéliens cherchant à étendre la coopération contre l'Iran, ainsi que les dirigeants palestiniens frustrés par ce qu'ils décrivent comme l'incapacité de Washington à freiner l'agression israélienne.

Les déceptions permanentes de la diplomatie israélo-palestinienne ne sont pas nouvelles pour Biden, qui s'est rendu pour la première fois dans la région en 1973 après avoir été élu au Sénat.

L'Iran et Israël étaient alors alliés, tandis que l'État juif considère désormais Téhéran comme sa principale menace.

Le Premier ministre israélien par intérim, Yaïr Lapid, qui a pris ses fonctions il y a moins de deux semaines, a déclaré que les pourparlers «se concentreraient d'abord et avant tout sur la question de l'Iran».

Israël insiste sur le fait qu'il fera tout ce qui est nécessaire pour contrecarrer les ambitions nucléaires de l'Iran, et s'oppose fermement à un rétablissement de l'accord de 2015 qui a allégé les sanctions contre Téhéran.

Israël dit vouloir préparer tout Jérusalem pour accueillir le dirigeant américain, qui n'est pas revenu sur la décision controversée de l'ancien président Donald Trump de reconnaître la ville comme capitale de l'État juif.

Les Palestiniens qui revendiquent Jérusalem-Est annexée par Israël comme capitale, ont, avant cette visite, accusé Biden de ne pas avoir tenu sa promesse de redonner aux États-Unis leur rôle d’intermédiaire impartial dans ce conflit.

«Nous n'entendons que des paroles creuses et ne voyons aucun résultat», a déclaré Jibril Rajoub, un dirigeant du mouvement laïc Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas.

Biden rencontrera Abbas vendredi, dans la ville de Bethléem, en Cisjordanie occupée, mais l’on ne s’attend pas à des annonces radicales pour un nouveau processus de paix, ce qui signifie que la visite ne peut qu'aggraver la frustration palestinienne.

Israël est également embourbé dans une impasse politique avant les élections du 1er novembre, les cinquièmes en moins de quatre ans.

Les relations américano-palestiniennes ont dernièrement connu une tension à la suite du meurtre de la célèbre journaliste d'Al-Jazeera, Shireen Abu Akleh, en mai, alors qu'elle couvrait un raid de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée.

Les Nations unies ont conclu que cette ressortissante américano-palestinienne avait été tuée par des tirs israéliens, ce que Washington a trouvé probable, mais a déclaré qu'il n'y avait aucune preuve que le meurtre était intentionnel.

La famille d'Abu Akleh a exprimé son «indignation» face à la «réponse abjecte» de l'administration Biden à sa mort, et la Maison Blanche n'a pas fait de commentaire concernant sa demande de rencontrer le président à Jérusalem.

(Avec agences)

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com