Au Royaume-Uni, quand le «miracle de l'emploi» vire au cauchemar pour les entreprises

Les gens marchent dans le centre-ville de Keswick dans le Lake District, au nord-ouest de l'Angleterre, le 20 juin 2022 (Photo, AFP).
Les gens marchent dans le centre-ville de Keswick dans le Lake District, au nord-ouest de l'Angleterre, le 20 juin 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 14 juillet 2022

Au Royaume-Uni, quand le «miracle de l'emploi» vire au cauchemar pour les entreprises

  • Avec la pandémie, de nombreux Britanniques sont sortis du marché du travail, entre Covid longs et pathologies lourdes aux traitements retardés, reprises d’études, départs en retraite anticipés
  • Au total, 447 000 personnes en âge de travailler sont sorties du marché de l'emploi comparé à avant la pandémie

KESWICK: "Cherche deux chefs. Salaires excellents. Logement fourni." Ou encore: "On embauche. Expérience pas nécessaire." A Keswick, haut lieu touristique du nord-ouest de l'Angleterre, on trouve des offres d'emploi à tous les coins de rue.

C'est le "miracle de l'emploi" britannique que s'attribuent les conservateurs. Sauf qu'au début du pic estival, les restaurateurs en sont rendus à travailler non-stop, réduire leur service ou fermer certains jours.

Au Royaume-Uni, cela faisait près de 50 ans que l'on n'avait pas connu un taux de chômage aussi bas, actuellement à 3,8%. Le plein emploi, selon la définition de l'Organisation internationale du travail quand le taux de chômage est inférieur à 5%.

"C'est le meilleur contexte depuis vingt ans pour les travailleurs, mais pas une bonne nouvelle pour l'économie", assure Tony Wilson, de l'Institut des études sur l'emploi (IES).

Dans le petit café Relish, sur l'artère piétonne de Keswick, Alison Lamont, 60 ans, n'a pas une minute.

Carré blond, lunettes et accueil chaleureux, elle tient la caisse, sert boissons et gâteaux, tandis qu'à l'étage son mari prépare sandwichs et plats chauds.

Depuis la fin des confinements liés à la Covid "on a dû passer en vente à emporter parce qu'on n'a plus le temps de débarrasser les tables", explique à l'AFP Mme Lamont, qui a racheté le café avec son mari il y a trois ans et demi.

Leur équipe comprend quatre personnes, il en faudrait une cinquième pour retrouver un rythme acceptable.

Malgré ses recherches sur les réseaux sociaux, les tentatives de bouche à oreille, elle ne trouve personne: les jeunes veulent "être influenceurs ou travailler de la maison", soupire-t-elle.

Du coup, son mari et elle ne passent "plus de week-ends ensemble", pour pouvoir alterner leurs jours de repos sans fermer. Plus de vacances non plus.

Son visage se ferme quand elle admet que certaines nuits, elle dort mal: "On n'en voit pas le bout. On ne pourra pas tenir comme ça éternellement."

Un peu plus haut dans la rue piétonne, le restaurant de l'hôtel George a dû fermer trois mois et demi faute de chef. Avec un manque à gagner de 30 000 livres (35 440 euros) par semaine pour cet établissement de 70 places.

Pareil chez la plupart des commerces de la ville, comme dans de nombreux secteurs dans le reste du pays.

A Londres, une propriétaire de salon de beauté raconte à l'AFP a voir été jusqu'à recourir à un chasseur de têtes pour trouver une esthéticienne. Sans succès pour l'instant.

Les compagnies aériennes comme Easyjet ou British Airways et les aéroports, qui avaient licencié des milliers de personnes au plus fort de la pandémie, sont désormais forcés d'annuler des milliers de vols par manque de bras.

Brexit et pandémie 

"Depuis que l'économie a rouvert l'an dernier, la demande de travailleurs dépasse de loin le nombre de chercheurs d'emploi, particulièrement dans les domaines peu payés et peu qualifiés comme le nettoyage, les entrepôts, la distribution, la construction ...", constate Jack Kennedy, économiste du site de petites annonces Indeed.

Avec la pandémie, de nombreux Britanniques sont sortis du marché du travail, entre Covid longs et pathologies lourdes aux traitements retardés, reprises d’études, départs en retraite anticipés...

Au total, 447 000 personnes en âge de travailler sont sorties du marché de l'emploi comparé à avant la pandémie.

Alors qu'"en France ou en Allemagne le taux d'activité est plus élevé qu'avant la Covid, au Royaume-Uni il reste toujours inférieur", constate Tony Wilson.

Le Brexit, qui d'après son architecte Boris Johnson devait apprendre au Royaume-Uni à se sevrer d'une main d'oeuvre étrangère bon marché, a aggravé la situation.

Dans les fermes, trouver des saisonniers pour les récoltes est devenu un casse-tête.

La situation "n'a jamais été aussi difficile", estime Derek Wilkinson, directeur général de Sandfields Farms, une vaste exploitation au centre du pays.

Regard clair et sourire avenant, M. Wilkinson, 55 ans, explique que depuis la sortie effective du Royaume-Uni de l'UE début 2021, les travailleurs d'Europe de l'Est qui allaient et venaient librement doivent disposer d'un visa spécial de saisonnier qu'ils peuvent mettre sept semaines à obtenir.

Plus généralement, les Européens de l'Est, dont les pays se sont enrichis, sont moins nombreux qu'avant à venir travailler en Grande-Bretagne. Sans compter cette année les Ukrainiens piégés par la guerre alors qu'ils représentaient une part substantielle des saisonniers agricoles.

Jack Kennedy, d'Indeed, parle d'un manque de 200 000 ou 300 000 travailleurs européens.

Il faut chercher de plus en plus loin, en Ouzbékistan, aux Philippines, en Afrique du sud, pour trouver de nouveaux saisonniers qui ne permettent pas totalement de combler le déficit d'Européens.

Rares sont les Britanniques à accepter ces emplois difficiles qui n'offrent que quelques mois de revenus par an.

Pour Sandfields Farms, les conséquences sont catastrophiques: la récolte d'asperges - plus de 40 000 kilos - et 750 000 bouquets d'oignons de printemps ont été perdus car il manquait 120 travailleurs en mai.

Avec en plus les factures qui augmentent, le bénéfice de la ferme devrait avoir fondu de 50% sur un an.

Massages et aromathérapie

Pour séduire des travailleurs qui deviennent difficiles, les patrons doivent offrir toujours plus.

Derek Wilkinson a amélioré les quelque 400 "mobiles home" pour ses saisonniers. Un restaurateur de Keswick a acheté un bâtiment pour loger les siens.

Les entreprises se livrent aussi une véritable guerre de salaires. Gary Marx, le patron de l'hôtel George à Keswick, raconte qu'on payait avant sept livres de l'heure, mais que ce sont désormais dix, onze, voire même douze livres, soit 2.000 à 3.000 livres de plus par an pour les chefs.

La flexibilité fait partie des nouveaux appâts. Chez Pricewaterhouse Cooper, spécialiste de l'audit, les salariés peuvent partir plus tôt le vendredi.

Dans tout le pays, des dizaines d'entreprises participent à un vaste essai de semaine de quatre jours.

Certaines PME offrent des séances de massages ou d'aromathérapie.

Mais rien ne semble enrayer la "grande démission" au pays des contrats précaires: un million de personnes ont changé d'emploi rien qu'en un trimestre au Royaume-Uni, en quête de plus d'argent mais aussi d'une vie plus agréable.

C'est le cas de Lorna Roberts, 26 ans, vendeuse du magasin d'articles de plein air AlpKit de Keswick, qui travaillait jusqu'à il y a quelques mois dans la restauration mais a décidé de changer de vie après avoir eu un bébé.

"Après les confinements, les gens sont devenus plus impolis, on était sans cesse à court de personnel. Des collègues s'effondraient en plein service, pris d'attaques de panique", raconte d'une voix grave la jeune femme aux yeux bleus et longs cheveux bruns.

Elle a trouvé facilement un emploi moins stressant et plus en phase avec son goût pour la nature. "J'ai vu une petite annonce dans la vitrine et je me suis présentée." Elle gagne désormais 10 livres par heure contre 9,50 - le salaire minimum - auparavant.


Les Bourses mondiales patientent avant la Fed

Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
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  • "Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank
  • Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid

PARIS: Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine.

En Europe, dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,30% quand Francfort (+0,02%), Londres (+0,06%) et Milan (-0,01%) restaient à l'équilibre.

En Asie, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,18%. A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,34%. A Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 1,23% dans les derniers échanges.

"Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid.

"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice PCE stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine, qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.

La répartition des votes au sein du FOMC, le Comité de politique monétaire de la Fed, devrait également être scrutée.

"Le FOMC est divisé", souligne Mme Ozkardeskaya. "Certains membres craignent qu'une inflation alimentée par les droits de douane ne contrebalance les forces désinflationnistes et plaident pour la prudence — face à ceux qui veulent des baisses plus rapides, en ligne avec les pressions politiques et la préférence du public."

L'hypothèse la plus probable pour l'analyste reste que "les taux continueront de baisser à mesure que le comité se tourne vers des membres plus alignés sur les positions de la nouvelle administration, à commencer par un nouveau président de la Réserve fédérale".

Parmi les personnalités vues comme de potentiels successeurs de Jerome Powell, l'actuel principal conseiller à l'économie du président américain, Kevin Hasset, est régulièrement cité.

Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels", note Jim Reid.

La Chine menacée de droits de douane

L'excédent commercial colossal de la Chine a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.

Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'Union européenne.

Lundi, les valeurs européennes exposées à la Chine comme le luxe français, perdaient du terrain. A Paris, L'Oréal cédait 1,64%, Hermes 1,57%, Christian Dior 1,36%, LVMH 1,00% et Kering 0,59% vers 08H30 GMT.

La défense japonaise soutenue

"Les tensions entre la Chine et le Japon montent, soutenant les actions japonaises de la défense", commente Ipek Ozkardeskaya.

Tokyo a convoqué l'ambassadeur de Chine au Japon pour lui exprimer sa "vive protestation" après que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, au moment où les tensions sont fortes entre les deux pays au sujet de Taïwan.

La Première ministre Sanae Takaichi a suggéré le mois dernier que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté. La Chine n'exclut pas de recourir à la force pour la reprendre.

A Tokyo, Mitsubishi Heavy Industries a terminé en hausse de 3,06%, Kawasaki Heavy Industries de 2,48% et Japan Steel Works de 4,68%.


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.