Le président Biden salue l'offre irakienne d'accueillir les pourparlers entre l'Arabie saoudite et l'Iran

Cette déclaration a été faite lors d'une conférence de presse dans la ville de Djeddah, à la suite d'une rencontre entre le président Biden et M. Al-Kadhimi. (AFP)
Cette déclaration a été faite lors d'une conférence de presse dans la ville de Djeddah, à la suite d'une rencontre entre le président Biden et M. Al-Kadhimi. (AFP)
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Publié le Samedi 16 juillet 2022

Le président Biden salue l'offre irakienne d'accueillir les pourparlers entre l'Arabie saoudite et l'Iran

  • Les menaces permanentes de l'Iran à l'encontre des États-Unis et de leurs alliés ont alimenté les tensions dans la région ces dernières années
  • Le président américain Joe Biden a salué samedi l'initiative du Premier ministre irakien, Mustafa Al-Kadhimi, d'accueillir à Bagdad des discussions entre l'Arabie saoudite et l'Iran

DJEDDAH : Les menaces permanentes de l'Iran à l'encontre des États-Unis et de leurs alliés ont alimenté les tensions dans la région ces dernières années

Le président américain Joe Biden a salué samedi l'initiative du Premier ministre irakien, Mustafa Al-Kadhimi, d'accueillir à Bagdad des discussions entre l'Arabie saoudite et l'Iran.

Cette déclaration a été faite lors d'une conférence de presse tenue à Djeddah, en Arabie saoudite, à la suite d'une rencontre entre le président américain et M. Al-Kadhimi.

L'année dernière, M. Al-Kadhimi a survécu à une tentative d'assassinat à l'aide de drones explosifs, que certains ont imputée à des factions soutenues par l'Iran, dans un contexte de tensions croissantes et d'affrontement entre les forces de sécurité irakiennes et les milices chiites pro-iraniennes au sujet des résultats des élections.

Au cours de la conférence de presse, M. Biden a déclaré vouloir soutenir la démocratie irakienne.

«Je veux que la presse et que vous sachiez que nous voulons être aussi utiles que possible dans cet objectif » , a-t-il déclaré.

M. Al-Kadhimi a évoqué les «relations stratégiques et amicales» entre les États-Unis et l'Irak et a remercié les États-Unis pour leur soutien dans la lutte contre les groupes terroristes.

On estime à 2 500 le nombre de soldats américains qui restent en Irak pour soutenir la lutte du pays contre Daesh, selon un rapport de l’agence AP.

La rencontre entre Biden et Al-Kadhimi a eu lieu avant un sommet avec les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe, de l'Égypte, de l'Irak et de la Jordanie à Djeddah.

La rencontre entre M. Biden et M. Al-Kadhimi a eu lieu avant un sommet avec les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe, de l'Égypte, de l'Irak et de la Jordanie à Djeddah. (AFP)
La rencontre entre M. Biden et M. Al-Kadhimi a eu lieu avant un sommet avec les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe, de l'Égypte, de l'Irak et de la Jordanie à Djeddah. (AFP)

Le président américain et les dirigeants arabes doivent discuter de la sécurité régionale dans un contexte de tensions croissantes avec l'Iran, ainsi que du renforcement de la coopération et de l'amélioration des relations entre les États-Unis et les pays de la région.

M. Biden a également rencontré le président égyptien Abdul Fattah El-Sisi à Djeddah. Il s'agit de la première rencontre en personne entre les deux dirigeants depuis que M. Biden a pris ses fonctions en 2021.

M. Biden a également rencontré le président égyptien Abdul Fattah El-Sisi à Djeddah. (AFP)
M. Biden a également rencontré le président égyptien Abdul Fattah El-Sisi à Djeddah. (AFP)

M.Biden a remercié son homologue égyptien pour le rôle de l'Égypte dans le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas l'année dernière dans la bande de Gaza, une reconnaissance du rôle du Caire dans la région.

«J'ai hâte de travailler avec vous sur toute une série de questions», a déclaré Biden à El-Sisi.


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
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  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.


Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
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  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.