Irak: le secteur du consulat de Turquie visé par des tirs de roquettes à Mossoul

Des tirs de roquettes ont visé les abords du consulat de Turquie à Mossoul, ville du nord de l'Irak, ont indiqué une source sécuritaire et un député, faisant des dégâts matériels dans le secteur. (AFP)
Des tirs de roquettes ont visé les abords du consulat de Turquie à Mossoul, ville du nord de l'Irak, ont indiqué une source sécuritaire et un député, faisant des dégâts matériels dans le secteur. (AFP)
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Publié le Mercredi 27 juillet 2022

Irak: le secteur du consulat de Turquie visé par des tirs de roquettes à Mossoul

  • Ces tirs nocturnes sont survenus quelques jours après que l'Irak a accusé la Turquie d'avoir bombardé le 20 juillet une station touristique dans la région du Kurdistan irakien
  • Après cette attaque, l'Irak a exigé que la Turquie retire ses forces de son territoire et rappelé son chargé d'affaires à Ankara, dénonçant une «violation flagrante» de sa souveraineté

MOSSOUL: Des tirs de roquettes ont visé les abords du consulat de Turquie mercredi à Mossoul, ville du nord de l'Irak, ont indiqué à l'AFP une source sécuritaire et un député, faisant des dégâts matériels dans le secteur.

Ces tirs nocturnes sont survenus quelques jours après que l'Irak a accusé la Turquie d'avoir bombardé le 20 juillet une station touristique dans la région du Kurdistan irakien (nord), tuant 9 civils et en blessant 23 autres.

Après cette attaque, l'Irak a exigé que la Turquie retire ses forces de son territoire et rappelé son chargé d'affaires à Ankara, dénonçant une "violation flagrante" de sa souveraineté.

La Turquie a nié toute responsabilité dans l'attaque de la station touristique, accusant le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, kurde turc), qui mène une insurrection contre Ankara depuis 1984 et opère depuis des bases arrière dans le nord de l'Irak, où il est régulièrement pris pour cible par l'armée turque.

Selon une source sécuritaire, "quatre obus de mortier sont tombés dans la nuit de mardi à mercredi à proximité du consulat de Turquie à Mossoul dans la zone d'al-Hadba, sans pertes humaines mais seulement des dégâts matériels mineurs".

Ces tirs n'ont pas été revendiqués.

Le consulat de Turquie est situé dans un quartier résidentiel, où des dégâts sont apparus sur une voiture civile garée à une centaine de mètres du consulat, selon un vidéaste de l'AFP, alors que les vitres d'une des maisons étaient brisées.

«Très grave»

"Nous avons entendu un bombardement à minuit (...) quatre ou cinq roquettes sont tombées devant chez nous", raconte à l'AFP Zaid Jamal, un habitant de 25 ans: "On dit que les tirs visaient le consulat turc, mais en fait ce sont les résidents qui ont été bombardés (...) certaines familles ont dû quitter leurs foyers" après les tirs.

De son côté, le député de la province de Ninive dont Mossoul est le chef-lieu, Shirwan Dobardani, a confirmé que "quatre roquettes étaient tombées dans le secteur du consulat dans la zone des appartements Al-Hadba, au nord de Mossoul", faisant état de "dégâts matériels sur un nombre de voitures d'habitants."

Pour sa part, le ministère turc des Affaires étrangères a dénoncé "l'attaque ayant eu lieu contre le consulat général à Mossoul aux premières heures du 27 juillet", dans un communiqué publié mercredi, appelant "les autorités irakiennes à (...) protéger les missions diplomatiques et consulaires (...) et amener le plus tôt possible les auteurs de l'attaque devant la justice."

Ankara considère, selon ce communiqué, "très grave" que l'attaque ait eu lieu au moment où le "Conseil de sécurité de l'ONU tenait une réunion à la demande des autorités irakiennes alors que notre pays est accusé injustement."

Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, Bagdad a de nouveau condamné mardi "la présence illégale des forces militaires turques sur le territoire irakienne", selon un communiqué du ministère irakien des Affaires étrangères..

L'Irak, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Fouad Hussein, a dénoncé "la décision du Parlement turc prise en octobre 2021 de prolonger la présence de ses forces en Irak pour une durée de deux ans".


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com