Liban: des solutions provisoires pour éviter l’effondrement

La session législative de mardi a reflété le chaos et la confusion que connaît le Liban. (Shutterstock)
La session législative de mardi a reflété le chaos et la confusion que connaît le Liban. (Shutterstock)
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Publié le Mercredi 27 juillet 2022

Liban: des solutions provisoires pour éviter l’effondrement

  • Des dizaines de boulangeries se retrouvent à court de pain en raison du manque de farine, désormais vendue au marché noir à des prix exorbitants
  • Le ministère de la Santé a averti les personnes qui vivent dans un périmètre de cinq cents à mille cinq cents mètres du port contre le risque d’un éventuel effondrement des silos

BEYROUTH: Le chaos et la confusion qui prévalent au Liban sont apparus lors de la session législative tenue mardi. Le Premier ministre intérimaire, Najib Mikati, et le président du Parlement, Nabih Berri, se sont renvoyé la balle sur la question de la levée des subventions sur le blé.

Le moment fort de la session a été l'approbation d'un amendement de la loi sur le secret bancaire, qui avait été discuté en présence de l'ambassadrice américaine au Liban, Dorothy Shea, car cette loi s'inscrit dans le cadre des réformes exigées par la communauté internationale pour aider le pays.

«L'approbation de l'amendement de la loi sur le secret bancaire devrait être perçue positivement par la communauté internationale», a souligné le député Ibrahim Kanaan. «Nous nous attendons à ce que le gouvernement restructure les banques de façon qu'elles se conforment aux dispositions que nous avons adoptées. Il convient également de modifier la loi sur le contrôle des capitaux et le gouvernement doit travailler sérieusement pour y parvenir.»

Au cours de cette session marquée par de nombreux débats et réponses incendiaires, M. Mikati a évoqué un point inscrit à l'ordre du jour: la demande d'approbation d'un accord de prêt de 150 millions de dollars (1 dollar = 0,99 euro) de la Banque mondiale pour financer les importations de blé dans le cadre d'un projet d'intervention d'urgence. «La plupart des paquets de pain produits avec de la farine subventionnée sont destinés à des non-Libanais, et tout le monde en est conscient». 

«Si vous voulez lever les subventions sur le blé, et si vous voulez que le gouvernement le fasse, publiez une recommandation du Parlement en ce sens», a-t-il déclaré aux députés. Toutefois, Nabih Berri s'y est opposé.

Selon le ministre de l'Économie du gouvernement intérimaire, Amine Salam, si les subventions sur le blé sont levées, le prix d'une botte de pain variera entre 30 000 livres libanaises (1 livre libanaise = 0,00065 euro) et 35 000 livres libanaises. 

«Conformément à l'accord conclu avec la Banque mondiale, le dispositif de mise en œuvre du prêt débutera dans les semaines à venir pour garantir les fonds nécessaires et, par conséquent, assurer un filet de sécurité sociale», a-t-il observé.

Des dizaines de boulangeries se sont retrouvées mardi à court de pain en raison du manque de farine, désormais vendue au marché noir à des prix exorbitants. Les personnes qui se sont ruées vers les boulangeries aux premières heures du matin ont acheté le pain disponible, privant ainsi les autres de l'espoir d'en trouver pendant la journée.

Le peuple insulte souvent l'État ou les réfugiés syriens qu’il juge responsables de la crise.

M. Salam a précisé que les réfugiés syriens avaient consommé près de 40 % du blé subventionné importé, soit cinq cent mille paquets de pain par jour.

«Le gouvernement cherche à résoudre le problème des employés du secteur public qui sont en grève depuis plus d'un mois, afin de trouver des solutions dans la limite des capacités disponibles», a expliqué Najib Mikati aux députés. 

«Nous dépensons dans la limite du possible, compte tenu du manque de ressources. Nous attendons le rapport du ministre des Finances concernant le coût des augmentations de salaire. Nous ne voulons pas donner d'une main pour reprendre de l'autre afin d'éviter l'inflation.»

«La grève en cours paralyse le pays. Le Parlement doit discuter du projet de budget 2022, sinon, nous ferons face à une plus grande inflation. Si le problème réside dans l'absence d'un taux de change unifié, le gouvernement doit proposer au Parlement un taux fixe à discuter. Il nous faut un projet de loi budgétaire et un plan de redressement, plutôt que des dépenses sans recettes qui aggravent la crise», a indiqué le député Hadi Abou al-Hassan.

Quant au député Waddah al-Sadiq, il a déclaré: «La session de mardi avait pour but de trouver des solutions provisoires alors que le navire continue de couler. Le pays tout entier est confronté à un effondrement économique. Le processus de sauvetage commence par un plan économique, suivi d'un budget issu de ce plan, et se termine par l'approbation des lois. Notre gouvernement travaille à l'envers.»

Parmi les points approuvés par le Parlement figure la formation d'un Conseil suprême pour le jugement des présidents et des ministres, composé de sept députés de différentes confessions. M. Berri a insisté pour que ce Conseil, et non le système judiciaire, juge les anciens ministres et les députés actuels accusés d'être impliqués dans l'explosion du port de Beyrouth.

Une manifestation a d’ailleurs été organisée par les familles des victimes à proximité du Parlement, pour protester contre la formation de ce Conseil.

Les familles des victimes ont également demandé que les silos à grains partiellement détruits soient conservés en tant que témoins silencieux de ce crime. «La formation de ce Conseil est une tentative d'échapper à l'enquête judiciaire, d'empêcher la poursuite des accusés de tout crime», ont par ailleurs dénoncé ces dernières.

Nasser Yassine, ministre de l'Environnement du gouvernement intérimaire, et membre du comité ministériel chargé de surveiller l'état des silos, a déclaré à Arab News: «Les silos s'affaissent. Nous avons installé des capteurs en coordination avec des experts français pour étudier ce mouvement de basculement qui a commencé avec l'explosion de 2020 et qui s'est accentué avec le temps, notamment avec les incendies actuels qui se déclarent à l'intérieur de la structure à cause de la chaleur et de l'humidité de l'été. Les silos s'inclinent à présent davantage, à raison de 2,5 millimètres par heure. Nous craignons qu'une partie de la structure restante ne s'effondre et n'entraîne des conséquences catastrophiques.»

Lundi soir, le ministère de la Santé a averti les personnes qui vivent dans un périmètre de cinq cents à mille cinq cents mètres du port que «la poussière résultant des restes de construction et certains champignons provenant des grains de blé pourris seraient libérés et se propageraient dans l'air, au cas où les silos s'effondreraient».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com