Après l'assassinat de Shinzo Abe, la secte Moon sous le feu des projecteurs au Japon

Dans cette photo d'archive prise le 27 août 2018, des couples assistent à une cérémonie de mariage de masse intitulée `` Hyojeong Holy Blessing Ceremony '' organisée par l'Église de l'Unification au Cheongshim Peace World Center de l'église à Gapyeong. (AFP)
Dans cette photo d'archive prise le 27 août 2018, des couples assistent à une cérémonie de mariage de masse intitulée `` Hyojeong Holy Blessing Ceremony '' organisée par l'Église de l'Unification au Cheongshim Peace World Center de l'église à Gapyeong. (AFP)
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Publié le Vendredi 29 juillet 2022

Après l'assassinat de Shinzo Abe, la secte Moon sous le feu des projecteurs au Japon

  • Tetsuya Yamagami, l'assassin présumé de M. Abe, arrêté immédiatement après les faits le 8 juillet, en voulait d'après la police à une «certaine organisation» connectée selon lui à l'ancien Premier ministre
  • Cette organisation, qui s'appelle désormais officiellement la «Fédération des familles pour la paix et l'unité mondiales» (FFPUM), a été fondée en 1954 en Corée du Sud par Sun Myung Moon

TOKYO: L'assassinat de l'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe par un homme plein de rancoeur contre l'Eglise de l'Unification, surnommée "secte Moon", a fait ressurgir au Japon des controverses anciennes sur ce groupe religieux cultivant des relations politiques.

Tetsuya Yamagami, l'assassin présumé de M. Abe, arrêté immédiatement après les faits le 8 juillet, en voulait d'après la police à une "certaine organisation" connectée selon lui à l'ancien Premier ministre.

Les médias locaux l'ont rapidement identifiée comme étant l'Eglise de l'Unification. La mère du suspect est une fidèle.

Après le suicide de son mari, Mme Yamagami a rejoint cette Eglise dans les années 1990 et aurait rapidement été obsédée par sa nouvelle foi.

Un oncle de M. Yamagami a confié aux médias nippons que son neveu l'appelait à l'aide quand il était petit, parce que sa mère laissait ses trois enfants seuls et sans nourriture pour assister au culte.

Elle aurait ruiné son foyer en donnant 100 millions de yens (environ un million de dollars à l'époque) à l'Eglise, selon cet oncle.

Nombreux procès 

Beaucoup d'autres familles au Japon ont connu des déboires similaires.

Les adeptes "sont pressés chaque jour de faire des dons", affirme Hiroshi Yamaguchi, un avocat défendant des personnes s'estimant victimes de l'Eglise de l'Unification. "Ils vous disent que le karma est lié à l'argent" et que les dons "sont le seul moyen de sauver votre âme".

Cette organisation, qui s'appelle désormais officiellement la "Fédération des familles pour la paix et l'unité mondiales" (FFPUM), a été fondée en 1954 en Corée du Sud par Sun Myung Moon (1920-2012).

Elle s'est implantée dès 1959 au Japon, mais elle y est surtout devenue populaire dans les années 1980.

Le Japon est devenu une vache à lait pour cette Eglise, qui expliquait à ses ouailles nippones qu'elles devaient expier les crimes de l'occupation japonaise de la Corée (1910-1945).

"Ils conféraient exprès différents rôles à chaque pays", selon Hotaka Tsukada, un spécialiste des religions de l'université de Joetsu (Japon). "Ils ont des manuels (commerciaux, NDLR) pour exploiter les croyants".

L'Eglise pratiquait autrefois au Japon des "ventes spirituelles" à des prix exorbitants: une statuette censée donner l'absolution coûtait par exemple l'équivalent de 350.000 dollars.

Depuis 1987, des avocats japonais ont engagé des poursuites contre l'Eglise pour lui réclamer au total 123,7 milliards de yens (près de 900 millions d'euros) de dommages et intérêts pour d'anciens fidèles.

L'organisation a été condamnée à plusieurs reprises dans les années 2000. Mais Me Yamaguchi pense qu'elle continue d'exercer une forte pression sur ses fidèles pour qu'ils atteignent des objectifs de dons.

"La FFPUM lance parfois des appels aux dons, mais ses membres choisissent s'ils veulent donner ou pas, quand et combien", assure à l'AFP Demian Dunkley, l'un de ses contacts presse.

Vies détruites 

Tetsuya Yamagami aurait tenté de se suicider après la faillite de sa mère, et son frère a mis fin à ses jours en 2015.

Le naufrage de sa famille durant son adolescence a "perturbé" toute sa vie, a écrit M. Yamagami à un militant contre l'Eglise de l'Unification, la veille de l'assassinat de M. Abe, selon les médias nippons.

"Je ne peux pas approuver ce que (Tetsuya Yamagami) a fait", mais son acte "montre à quel point l'Eglise détruit des vies", a estimé lors d'une conférence de presse une ancienne membre de l'organisation au Japon.

La FFPUM cultive depuis ses débuts des liens avec la sphère politique, au Japon comme ailleurs. Shinzo Abe, mais aussi l'ancien président américain Donald Trump et l'ancien président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont ainsi fait des discours en 2021 lors d'événements sur le thème de la paix organisés par une ONG proche de l'Eglise.

L'Eglise "cherche à nouer des relations avec tous ceux qui s'intéressent à la paix", justifie M. Dunkley.

Mais sa proximité avec des gens de pouvoir servirait aussi à impressionner ses propres fidèles, selon ses détracteurs.

Son fondateur Sun Myung Moon avait fréquenté le grand-père de Shinzo Abe, Nobusuke Kishi, qui avait lui-même été Premier ministre du Japon à la fin des années 1950.

Et le frère de M. Abe, l'actuel ministre de la Défense Nobuo Kishi, a révélé cette semaine que des membres de l'Eglise de l'Unification avaient servi comme bénévoles pour ses propres campagnes électorales.

Des partis d'opposition ont lancé des groupes de travail pour se pencher sur les pratiques de l'Eglise et ses relations avec des responsables politiques nippons.


La Russie frappe à nouveau « massivement » le réseau énergétique ukrainien

Cette photo prise et diffusée par les services d'urgence ukrainiens le 28 mars 2024 montre des sauveteurs travaillant sur le site d'une attaque au missile à Mykolaivka, dans la région de Donetsk. (AFP).
Cette photo prise et diffusée par les services d'urgence ukrainiens le 28 mars 2024 montre des sauveteurs travaillant sur le site d'une attaque au missile à Mykolaivka, dans la région de Donetsk. (AFP).
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  • Des frappes russes ont endommagé "gravement" trois centrales thermiques ukrainiennes dans la nuit de jeudi à vendredi, blessé six personnes et provoqué des coupures de courant dans certaines régions
  • Les forces aériennes ukrainiennes ont pour leur part dit avoir détruit la grande majorité des 99 missiles et drones russes

KIEV: Des frappes russes ont endommagé "gravement" trois centrales thermiques ukrainiennes dans la nuit de jeudi à vendredi, blessé six personnes et provoqué des coupures de courant dans certaines régions, ont affirmé les autorités ukrainiennes, accusant Moscou d'attaques "barbares" contre leur réseau énergétique.

Les forces aériennes ukrainiennes ont pour leur part dit avoir détruit la grande majorité des 99 missiles et drones russes -- un chiffre particulièrement élevé -- lancés lors de cette nouvelle vague de bombardements nocturnes.

Moscou a intensifié ses frappes aériennes contre l'Ukraine au cours des dernières semaines, visant en particulier le réseau énergétique et disant agir en représailles aux attaques de Kiev dans ses régions frontalières.

Au total, dix régions à travers tout le pays ont été visées et six personnes, dont un enfant, ont été blessées, a déclaré le ministère de l'Intérieur ukrainien.

Trois centrales thermiques ukrainiennes ont subi d'importants dommages après les tirs russes, a indiqué le fournisseur d'énergie ukrainien DTEK, sans donner la localisation de ces installations.

"Les occupants ont attaqué trois centrales thermiques DTEK. Les équipements ont été gravement endommagés", a déclaré la compagnie dans un communiqué, précisant que ses ingénieurs avaient "rapidement" réagi pour faire face aux dégâts.

« Attaque massive »

Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a affirmé que "la Russie (avait) continué ses attaques barbares contre le système énergétique ukrainien". Dans certaines zones, le courant a dû être coupé, a-t-il dit, sans préciser l'ampleur de ces coupures.

"L'Ukraine a besoin de davantage de systèmes de défense antiaérienne pour mettre en sécurité ses infrastructures essentielles et protéger sa population", a plaidé M. Chmygal.

Le ministre de l'Energie Guerman Galouchtchenko a auparavant déclaré qu'une "attaque massive" avait particulièrement visé des sites de production d'énergie dans les régions de Dnipropetrovsk (centre-sud), Poltava (centre), et Tcherkassy (centre).

Le gouverneur de celle de Dnipropetrovk, Sergiy Lyssak, a lui signalé que "plusieurs installations énergétiques" avaient été endommagées dans sa région.

En fin de matinée, il a annoncé qu'une civile avait été tuée et un homme blessé dans une attaque de drone dans la localité de Myrivska, près de Nikolpol, ajoutant que des tirs touchaient cette zone depuis le matin.

Dans la région de Donetsk (est), une autre femme est morte dans une attaque aérienne russe à Mykolaïvka qui a fortement endommagé une trentaine d'habitations, un marché et un bâtiment administratif, a annoncé la police ukrainienne.

Kiev réclame à ses alliés occidentaux de lui envoyer davantage d'aide, et plus vite. Mais, à Bruxelles comme à Washington, des divisions politiques ont enrayé la livraison d'armes et l'envoi de fonds ces derniers mois.

Ces dernières semaines, les responsables ukrainiens insistent notamment sur l'envoi de davantage de batteries Patriot. Ce puissant et coûteux système antiaérien a été pour la première fois fourni à l'Ukraine au printemps 2023.

« Intense activité aérienne »

Les forces aériennes ukrainiennes ont vendredi dit avoir détruit "84 cibles aériennes", dont 26 missiles et 58 drones Shahed de fabrication iranienne.

Au total, la Russie en aurait lancé 99, en majorité des drones, lors de cette "puissante" attaque aérienne, ont indiqué les forces ukrainiennes.

L'armée russe lance quasiment chaque nuit des missiles ou des drones contre le territoire de son voisin, mais leur nombre est généralement plus faible.

L'armée polonaise a fait état d'une surveillance renforcée de son espace aérien, quelques jours après qu'un missile russe tiré vers des villes de l'ouest de l'Ukraine a survolé le territoire polonais pendant 39 secondes.

"Cette nuit, on a observé une intense activité aérienne à longue portée de la part de la Fédération de Russie, liée à des frappes de missiles contre des cibles sur le territoire ukrainien", indique le commandement de l'armée polonaise dans un communiqué.

"Toutes les procédures nécessaires à la protection de l'espace aérien polonais ont été prises", et les forces polonaises "surveillent la situation de manière continue", ajoute le communiqué.


Grèce: séisme de magnitude 5,7 en mer Ionienne, pas de victimes

L'Observatoire d'Athènes avait initialement fait état de deux séismes successifs de 5,2 et de 5,7 mais Gerassimos Papadopoulos n'a pas exclu "une erreur du système" et fait état d'un seul séisme de magnitude 5,7 sur l'échelle de Richter. (AFP).
L'Observatoire d'Athènes avait initialement fait état de deux séismes successifs de 5,2 et de 5,7 mais Gerassimos Papadopoulos n'a pas exclu "une erreur du système" et fait état d'un seul séisme de magnitude 5,7 sur l'échelle de Richter. (AFP).
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  • La secousse tellurique a été ressentie sur l'île proche de Zante et de la péninsule du Péloponnèse
  • L'Observatoire d'Athènes avait initialement fait état de deux séismes successifs de 5,2 et de 5,7 mais Gerassimos Papadopoulos n'a pas exclu "une erreur du système" et fait état d'un seul séisme de magnitude 5,7 sur l'échelle de Richter

ATHENES: Un séisme de magnitude 5,7 s'est produit vendredi en mer, au large des îlots grecs de Strophades en mer Ionienne (ouest), selon l'Observatoire euro-méditerranéen, sans faire dans un premier temps de victimes ou de dégâts importants, selon les médias.

"La secousse tellurique a été enregistrée à 09H12 locales (07H12 GMT) à une profondeur de 20km dans une région où les séismes sont fréquents", a indiqué le sismologue Gerassimos Papadopoulos à la télévision publique Ert.

Deux répliques de 2,9 et de 4,5 ont suivi ce séisme, selon Gerassimos Papadopoulos.

La secousse tellurique a été ressentie sur l'île proche de Zante et de la péninsule du Péloponnèse.

L'Observatoire d'Athènes avait initialement fait état de deux séismes successifs de 5,2 et de 5,7 mais Gerassimos Papadopoulos n'a pas exclu "une erreur du système" et fait état d'un seul séisme de magnitude 5,7 sur l'échelle de Richter.

Les Strophades sont composés de deux îlots, l'un inhabité et l'autre abritant un monastère qui a été légèrement endommagé, selon l'agence de presse grecque ANA, citant des sources de la métropole de Zante.

Des artisans, qui travaillaient à la restauration du monastère, ont été évacués, selon la même source, mais aucun n'a été blessé lors du tremblement de terre.

La Grèce est située sur d'importantes failles géologiques et les tremblements de terre y sont fréquents surtout en mer, le plus souvent sans faire de victimes ou de dégâts importants.

Le dernier séisme mortel en Grèce de magnitude 7 a eu lieu le 30 octobre 2020 en mer Égée, entre l'île grecque de Samos et la ville d'Izmir (ouest de la Turquie).


A Baltimore, début des opérations pour rouvrir le port, un long processus

Les opérations pour retrouver les quatre autres corps ont été interrompues car les autorités ont jugé trop dangereux l'envoi de plongeurs sur le lieu de l'accident. (AFP).
Les opérations pour retrouver les quatre autres corps ont été interrompues car les autorités ont jugé trop dangereux l'envoi de plongeurs sur le lieu de l'accident. (AFP).
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  • Des grues ont commencé à arriver jeudi à Baltimore, dans l'est des Etats-Unis, dans le cadre des efforts visant à dégager les débris du pont qui s'est effondré
  • Le Corps des ingénieurs de l'armée "déplace la plus grande grue de la côte Est à Baltimore pour nous aider", a affirmé le gouverneur du Maryland

BALTIMORE: Des grues ont commencé à arriver jeudi à Baltimore, dans l'est des Etats-Unis, dans le cadre des efforts visant à dégager les débris du pont qui s'est effondré, les autorités prévenant que la réouverture du port, important pour l'économie américaine, prendra beaucoup de temps.

Ces engins vont devoir retirer les restes d'acier tordus du pont Francis Scott Key, emprunté chaque jour par des dizaines de milliers de véhicules, et qui s'est écroulé mardi tel un château de cartes, après avoir été percuté par un porte-conteneurs, bloquant l'entrée du port de Baltimore.

Le Corps des ingénieurs de l'armée "déplace la plus grande grue de la côte Est à Baltimore pour nous aider", a affirmé le gouverneur du Maryland, Wes Moore jeudi soir à la presse.

"Avant de pouvoir procéder au levage, nous devons trouver la manière de découper le pont en morceaux de la bonne taille afin de pouvoir les soulever hors de l'eau à l'aide d'une grue", a expliqué le contre-amiral des garde-côtes, Shannon Gilreath.

"Il s'agit également du lieu de repos de quatre pères, de quatre frères, de quatre fils", a déclaré Tom Perez, à la Maison Blanche lors d'un entretien à la chaîne américaine MSNBC.

Les corps de deux des six ouvriers portés disparus ont été retrouvés mercredi.

Les opérations pour retrouver les quatre autres corps ont été interrompues car les autorités ont jugé trop dangereux l'envoi de plongeurs sur le lieu de l'accident.

"L'eau est si sombre et les débris si denses que, dans la plupart des cas, nos plongeurs ne voient pas au-delà de 30 à 60 cm", a expliqué M. Moore.

"Nous sommes incroyablement sensibles à l'idée qu'il s'agit également du lieu de repos de quatre pères, de quatre frères, de quatre fils", a déclaré Tom Perez, haut fonctionnaire de la Maison-Blanche, à MSNBC plus tôt dans la journée.

« Fonds d'aide d'urgence »

Les quatre hommes, tous des immigrés latino-américains, sont présumés avoir été tués après que le Dali, un porte-conteneurs long de 300 mètres pour 48 mètres de largeur, s'est encastré dans une pile du pont à cause de problèmes de propulsion.

Ils faisaient partie d'une équipe de huit ouvriers travaillant de nuit à la réparation de la route. Deux d'entre eux ont été secourus peu après l'effondrement du pont.

Les habitants de la région ont participé à une veillée dans un parc voisin jeudi matin, ont rapporté les médias locaux, tandis que la mairie de Baltimore a lancé une collecte de fonds pour soutenir les familles des victimes.

Quant à la reconstruction, elle "ne va pas prendre des heures, ni des jours, ni des semaines", a par ailleurs prévenu le gouverneur de l'Etat du Maryland, où se situe Baltimore, évoquant "un très long chemin à parcourir" avant un retour à la normale.

Le Maryland a demandé à l'Etat fédéral une première enveloppe de 60 millions de dollars, appel rapidement entendu par le gouvernement.

Le ministère américain des Transports a annoncé jeudi le "déblocage rapide" de ce montant en "fonds d'aide d'urgence" au Maryland.

« Perte substantielle »

Cette somme doit permettre d'"aider le Maryland à entamer des travaux urgents" et sera suivie d'autres fonds "au fur et à mesure que la reconstruction progressera", a expliqué le ministre des Transports, Pete Buttigieg.

"Personne n'oubliera jamais les images choquantes d'un porte-conteneurs percutant le pont Francis Scott Key, provoquant son effondrement et la mort tragique de six personnes", a-t-il ajouté, dans un communiqué de la Maison Blanche.

Après le drame, le président Joe Biden s'est engagé à ce que l'administration fédérale prenne en charge l'intégralité du coût de la reconstruction du pont.

En raison de cet accident, le transport maritime reste suspendu, le port de Baltimore, qui génère plus de 15.000 emplois, étant le neuvième du pays en termes d'activité.

Jeudi, le patron du marché de l'assurance Lloyd's of London a prévenu que l'indemnisation par les compagnies d'assurance de l'accident pourrait être la plus élevée jamais versée dans le transport maritime.

"Cela devrait représenter une perte substantielle, sans doute la plus importante" concernant le transport maritime "mais pas en dehors de nos paramètres", a affirmé Bruce Carnegie-Brown sur la chaîne CNBC.

Sa réouverture est "notre priorité ", a déclaré le contre-amiral des garde-côtes.

En amont de Baltimore, les autorités portuaires de New York et du New Jersey prévoient d'accueillir plus de marchandises afin d'atténuer les conséquences de cet accident, ont annoncé jeudi les gouverneurs de ces Etats dans un communiqué commun.