L'incendie dans le Gard fixé, 370 hectares brûlés

Par mesure de sécurité, l’A9, qui dessert notamment l'Espagne, avait été fermée pendant environ trois heures dans les deux sens de circulation sur une dizaine de kilomètres entre Lunel et Gallargues. (AFP).
Par mesure de sécurité, l’A9, qui dessert notamment l'Espagne, avait été fermée pendant environ trois heures dans les deux sens de circulation sur une dizaine de kilomètres entre Lunel et Gallargues. (AFP).
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Publié le Lundi 01 août 2022

L'incendie dans le Gard fixé, 370 hectares brûlés

  • "Feu fixé (contenu) en deuxième partie de nuit avec un bilan inchangé depuis hier soir: 370 hectares (brûlés) environ"
  • Le dispositif a été légèrement revu à la baisse en fin de nuit, mais environ 400 pompiers était toujours engagés lundi matin

MONTPELLIER: Un incendie au cours duquel un pompier a été gravement blessé dimanche et qui a détruit 370 hectares de pinède sur la commune d'Aubais, au sud de Nîmes, a pu être fixé dans la nuit, a-t-on appris lundi auprès des sapeurs-pompiers du Gard.

"Feu fixé (contenu) en deuxième partie de nuit avec un bilan inchangé depuis hier soir: 370 hectares (brûlés) environ, deux habitations touchées par les flammes, deux hangars et un mobile-home brûlés, et surtout des dizaines et des dizaines de maisons préservées et un bilan humain de zéro victime chez les civils", a déclaré à l'AFP le porte-parole des pompiers, le colonel Eric Agrinier.

Le dispositif a été légèrement revu à la baisse en fin de nuit, mais environ 400 pompiers était toujours engagés lundi matin et deux hélicoptères devaient bientôt recommencer à "aider à traiter les lisières", tandis que "le travail de traitement et de surveillance va se poursuivre bien entendu tout au long de la journée", a-t-il ajouté.

Incendie egalement a Marseille, a Les Pennes Mirabeau

Images d'un incendie ayant brûlé 35 hectares aux Pennes-Mirabeau, près de Marseille, filmées depuis une voiture.

"Quatre sapeurs-pompiers sont blessés", avait annoncé dimanche le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin dans un tweet à propos du feu qui s'est déclaré vers 15H00 dans une pinède d'Aubais, un village de 2.000 habitants, dans un département en risque extrême incendie et qui sera en vigilance orange canicule à partir de lundi midi, comme quatre autres départements du Sud-Est (Drôme, Ardèche, Vaucluse, Pyrénées-Orientales).

L'un d'eux, "blessé grave", a été évacué par hélicoptère au Centre hospitalier de Montpellier pour des brûlures aux mains et au visage, les trois autres, plus légèrement blessés, ont été victimes d'un "coup de chaud" à la suite d'un retournement des flammes par le vent qui a en partie détruit leur véhicule, avait précisé à l'AFP le colonel Agrinier. Le pronostic vital du pompier hospitalisé n'est pas engagé, a précisé dimanche soir la communication des pompiers.

Par mesure de sécurité, l’A9, qui dessert notamment l'Espagne, avait été fermée pendant environ trois heures dans les deux sens de circulation sur une dizaine de kilomètres entre Lunel et Gallargues en raison des fumées.


"La situation est bloquée" entre Paris et Alger selon la France

Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sourit alors qu'il arrive à un dîner de travail au palais présidentiel de l'Élysée en compagnie du président français Emmanuel Macron (hors photo) et du président du Conseil du peuple du Turkménistan, Gourbangouly Berdymoukhamedov (hors photo), à Paris, le 5 mai 2025. (AFP)
Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sourit alors qu'il arrive à un dîner de travail au palais présidentiel de l'Élysée en compagnie du président français Emmanuel Macron (hors photo) et du président du Conseil du peuple du Turkménistan, Gourbangouly Berdymoukhamedov (hors photo), à Paris, le 5 mai 2025. (AFP)
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  • L'ambassadeur de France à Alger est toujours à Paris depuis la mi-avril et la situation "est bloquée" entre les deux pays, a indiqué mardi le ministre français des Affaires étrangères
  • Le chef de la diplomatie française a de nouveau dénoncé à cet égard la "décision très violente" d'Alger

PARIS: L'ambassadeur de France à Alger est toujours à Paris depuis la mi-avril et la situation "est bloquée" entre les deux pays, a indiqué mardi le ministre français des Affaires étrangères.

Stéphane Romatet est "toujours à Paris", a noté Jean-Noël Barrot sur la radio RTL. "A ce stade la situation est bloquée et c'est la responsabilité des autorités algériennes".

Le président français Emmanuel Macron avait décidé le 15 avril d'expulser "douze agents servant dans le réseau consulaire et diplomatique algérien en France" et de rappeler son ambassadeur à Alger pour consultations en représailles à des expulsions similaires annoncées par l'Algérie.

Le chef de la diplomatie française a de nouveau dénoncé à cet égard la "décision très violente" d'Alger.

Il a souligné par ailleurs la situation "très difficile" de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie et actuellement hospitalisé, "un homme de 80 ans qui est éloigné de ses amis" et en faveur duquel il a dit espéré que les autorités algériennes "sauront faire preuve d'humanité".

Le cas de l'écrivain a considérablement tendu les relations bilatérales, enflammées depuis des semaines par la question de la réadmission dans leur pays d'origine des Algériens sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), brandie à de multiples reprises par le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.

"Nous avons intérêt (...) à ne pas faire de l'Algérie un sujet de politique intérieure", a prévenu Jean-Noël Barrot.

"Lorsque nous le faisons, nous prenons le risque de causer du tort à nos compatriotes franco-algériens, et c'est lorsque la relation est à peu près équilibrée que l'on obtient des résultats", a-t-il insisté.


"Condamnation très ferme" par la France du plan israélien de conquête de Gaza

Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré mardi que Paris condamnait "très fermement" la nouvelle campagne militaire israélienne dans la bande de Gaza. (AFP)
Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré mardi que Paris condamnait "très fermement" la nouvelle campagne militaire israélienne dans la bande de Gaza. (AFP)
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  • Le ministre français des affaires étrangères a déclaré mardi que Paris condamnait "très fermement" la nouvelle campagne militaire israélienne dans la bande de Gaza

PARIS: Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé mardi sa "condamnation très ferme" du plan israélien de conquête de Gaza et de sa nouvelle campagne militaire sur le territoire palestinien.

"Ce n'est pas acceptable", a déclaré M. Barrot sur la radio RTL, estimant que le gouvernement israélien était "en infraction avec le droit humanitaire". Selon lui, "l'urgence, c'est le cessez-le-feu et l'accès sans entrave de l'aide humanitaire, massivement".


Le président syrien sera reçu mercredi par Macron à Paris pour sa première visite en Europe

Le président Ahmed al-Chareh prononce un discours à Damas le 29 mars 2025. (AFP)
Le président Ahmed al-Chareh prononce un discours à Damas le 29 mars 2025. (AFP)
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  • Le président syrien Ahmad al-Chareh, au pouvoir depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre, sera reçu mercredi à Paris par Emmanuel Macron pour sa première visite en Europe
  • Le président français "redira le soutien de la France à la construction d'une nouvelle Syrie, une Syrie libre, stable, souveraine et respectueuse de toutes les composantes de la société syrienne"

PARIS: Le président syrien Ahmad al-Chareh, au pouvoir depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre, sera reçu mercredi à Paris par Emmanuel Macron pour sa première visite en Europe, a annoncé mardi l'Elysée à l'AFP.

Le président français "redira le soutien de la France à la construction d'une nouvelle Syrie, une Syrie libre, stable, souveraine et respectueuse de toutes les composantes de la société syrienne", a-t-on affirmé de même source.

"Cette rencontre s'inscrit dans la continuité de l'engagement historique de la France pour les Syriennes et les Syriens qui aspirent à la paix et à la démocratie", a ajouté la présidence française, assurant qu'Emmanuel Macron rappellerait "ses exigences vis-à-vis du gouvernement syrien, au premier rang desquelles la stabilisation de la région et notamment du Liban, ainsi que la lutte contre le terrorisme".

Le chef de l'Etat français avait invité dès début février le dirigeant syrien de transition à se rendre en France. Il avait ensuite conditionné fin mars cette invitation à la formation d'un gouvernement syrien inclusif de "toutes les composantes de la société civile" et à des garanties sur la sécurité du pays, tout en jugeant "tout à fait positives" ses premières discussions en ce sens.

Depuis qu'elle a pris le pouvoir en décembre, la coalition islamiste qui gouverne la Syrie, dirigée par Ahmad al-Chareh, tente de présenter un visage rassurant, notamment à l'égard de la communauté internationale qui l'exhorte à respecter les libertés et protéger les minorités. En jeu, la levée des sanctions imposées au pouvoir de Bachar al-Assad.

Mais des massacres qui ont fait 1.700 morts, majoritairement alaouites, dans l'ouest du pays en mars, de récents combats avec des druzes, et des sévices documentés par des ONG, soulèvent des doutes sur la capacité des nouvelles autorités à contrôler certains combattants extrémistes qui leur sont affiliés.

Parallèlement, Israël a récemment intensifié ses frappes en Syrie voisine, dont l'une a visé vendredi un secteur proche du palais présidentiel de Damas.

Israël a parlé d'un "message clair envoyé au régime syrien" après les attaques contre la minorité druze pour laquelle les dirigeants israéliens ont pris fait et cause.

Mais la présidence syrienne, qui s'est engagée à protéger toutes les communautés, a dénoncé une "dangereuse escalade", tandis que l'ONU a appelé samedi Israël à cesser "immédiatement" ses attaques en Syrie.