MBC Studios commence le tournage de la série saoudienne Rise of the Witches à Neom

Le tournage se déroule à Neom, la ville intelligente située au nord-ouest de l'Arabie saoudite. (Photo, AN)
Le tournage se déroule à Neom, la ville intelligente située au nord-ouest de l'Arabie saoudite. (Photo, AN)
Short Url
Publié le Mardi 09 août 2022

MBC Studios commence le tournage de la série saoudienne Rise of the Witches à Neom

  • La série se déroule dans l'ancienne Arabie et raconte l'histoire d'une guerre entre deux clans rivaux de sorcières
  • Rise of the Witches est une véritable production locale et met en vedette aussi bien des acteurs connus que de nouveaux visages

DUBAÏ: Les studios MBC d'Arabie saoudite ont annoncé cette semaine que leur équipe de production avait commencé le tournage de l'aventure fantastique saoudienne Rise of the Witches.

Le tournage se déroule à Neom, la ville intelligente située au nord-ouest de l'Arabie saoudite.

La série en 10 épisodes, basée sur les livres de mythologie saoudienne les plus vendus d'Osamah Almuslim, serait la plus grande production du Royaume à ce jour, avec une distribution et une équipe locales.

Elle se déroule dans l'ancienne Arabie et raconte l'histoire d'une guerre entre deux clans rivaux de sorcières.

La série met en vedette les actrices Ida AlKusay et Sumaya Rida dans les principaux rôles de sorcières.

Elle est réalisée par le cinéaste irlandais Declan O'Dwyer et le réalisateur britannique Craig Pickles.

La série, produite par le producteur de The Crash (2013), Dominic Barlow, et Zeinab Abou Alsamh, du groupe MBC, sera disponible sur la plate-forme de streaming Shahid vers la fin de cette année.

Rise of the Witches est une véritable production locale et met en vedette aussi bien des acteurs connus que de nouveaux visages, avec des équipes devant et derrière la caméra venant de la MBC Academy et des hubs MBC Talent, affirme Abou Alsamh, directrice générale de MBC Studios KSA, dans un communiqué.

«Cette série rendra sans aucun doute célèbres ses acteurs et actrices. Cette aventure fantastique exceptionnelle est à ne pas manquer!», ajoute-t-elle.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Seychelles: Les merveilles de la saison de nidification et d'éclosion des tortues au Waldorf Astoria Seychelles Platte Island

Les tortues imbriquées pondent généralement leurs œufs de septembre à mars, le pic d'éclosion se situant entre la fin novembre et la mi-janvier. Pendant cette période, les visiteurs peuvent s'attendre à voir des tortues émerger de leur nid tous les jours. (Photo fournie)
Les tortues imbriquées pondent généralement leurs œufs de septembre à mars, le pic d'éclosion se situant entre la fin novembre et la mi-janvier. Pendant cette période, les visiteurs peuvent s'attendre à voir des tortues émerger de leur nid tous les jours. (Photo fournie)
Short Url
  • Sous le sable chaud, après deux mois d'incubation, les œufs éclosent et les petits rejoignent l'eau
  • Les visiteurs séjournant sur l'île auront eux aussi l'occasion d'observer ce phénomène lorsque les tortues écloses se dirigent vers l'océan, surtout avant le coucher du soleil

SEYCHELLES: Le Waldorf Astoria Seychelles Platte Island, un havre de paix opulent aux Seychelles, est ravi d'accueillir les visiteurs pour assister à la saison de nidification des tortues de mer - un véritable spectacle du monde naturel. L'île Platte, un lieu de reproduction crucial pour les tortues imbriquées entre septembre et mars, offre une occasion unique d'observer ces animaux marins en danger critique d'extinction venir sur le rivage pour pondre leurs œufs.

En tant que seul complexe hôtelier de l'île Platte, Waldorf Astoria Seychelles Platte Island joue un rôle crucial dans la conservation des tortues vertes (Chelonia mydas) et des tortues imbriquées (Eretmochelys imbricata). Les tortues imbriquées pondent généralement leurs œufs de septembre à mars, le pic d'éclosion se situant entre la fin novembre et la mi-janvier. Pendant cette période, les visiteurs peuvent s'attendre à voir des tortues émerger de leur nid tous les jours. Les visiteurs peuvent s'attendre à de meilleures possibilités d'observation des tortues tout au long de l'année, en respectant les protocoles de sécurité, en particulier pendant la saison des tortues vertes, qui s'étend de janvier à septembre.

Sous le sable chaud, après deux mois d'incubation, les œufs éclosent et les petits rejoignent l'eau.
Les visiteurs séjournant sur l'île auront eux aussi l'occasion d'observer ce phénomène lorsque les tortues écloses se dirigent vers l'océan, surtout avant le coucher du soleil. Guidés par l'équipe de conservation de l'hôtel, les visiteurs pourront observer les traces de tortues et les nids, et suivre les nouveaux-nés dans leur périple le long de la plage, tout en se familiarisant avec les initiatives de conservation de l'île.

Pour améliorer leur expérience d'observation des tortues, les visiteurs sont encouragés à participer à des promenades guidées sur la plage, encadrées par un personnel qualifié. Les promenades guidées offrent des informations précieuses sur le rôle de l'île dans la préservation des populations de tortues de mer des Seychelles et permettent aux visiteurs d'observer les tortues sans perturber leurs activités de nidification ou d'éclosion et sans nuire à leur bien-être.

L'île Platte abrite un programme de surveillance des tortues qui joue un rôle essentiel dans l'amélioration des initiatives de conservation nationales et mondiales. Les données recueillies au cours de la saison d'éclosion contribuent aux efforts déployés pour protéger ces espèces menacées. Les hôtes passionnés par la conservation auront également la possibilité d'aider notre équipe dans les activités de surveillance des nids, offrant ainsi une expérience intime et un lien plus profond avec l'important travail de conservation de l'île.

Une expérience impressionnante à vivre des tortues qui fait partie des efforts pour la protection de ces magnifiques créatures pour les générations futures.


Essence du pèlerinage : entre ombre et lumière de Reem Al Faisal

Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)
Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)
Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)
Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)
Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)
Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)
Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)
Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)
Short Url
  • La Fondation L’Art pur abrite depuis le 12 novembre et jusqu’au 30 janvier 2025 à Riyad l'exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal.
  • L’essence de son inspiration est puisée dans la poésie et les traditions arabes et islamiques, ce qui ajoute une dimension culturelle et spirituelle à son travail.

RIYAD : La Fondation L’Art pur abrite depuis le 12 novembre et jusqu’au 30 janvier 2025 à Riyad l'exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal.

Petite-fille du roi Faisal d'Arabie saoudite, la princesse Reem Al Faisal est une pionnière de la photographie. Sa carrière a été saluée à l'international et ses œuvres ont fait l'objet de nombreuses expositions dans le monde entier.

Diplômée en littérature arabe de l'université King Abdul Aziz, Al Faisal a poursuivi ses études en photographie au prestigieux Institut photographique Spéos, à Paris, pour exploiter son talent artistique.

Depuis plus de 35 ans, Spéos est l’une des écoles de référence dans les métiers de la photographie professionnelle en France.

L'école est également reconnue au niveau international et classée dans le top 5 des meilleures écoles de photographie au monde. Elle est reconnue comme l'une des rares femmes photographes ayant largement couvert le pèlerinage du Hajj, offrant ainsi un aperçu rare de cet événement religieux important.

L'exposition « States of Light » est tout simplement captivante et riche en significations. L’utilisation du noir et blanc permet à l'artiste de jouer sur les contrastes et les ombres, ce qui renforce considérablement la profondeur émotionnelle de ses œuvres.

Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)
Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)

L’essence de son inspiration est puisée dans la poésie et les traditions arabes et islamiques, ce qui ajoute une dimension culturelle et spirituelle à son travail.

Ces traditions, souvent chargées de symbolisme, permettent d'explorer des concepts philosophiques et existentiels, offrant ainsi aux visiteurs une expérience introspective. Ces images évoquent et véhiculent des réflexions sur la lumière et l'obscurité, tant sur les plans visuel et métaphorique.

Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)
Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)

Reem Al Faisal est effectivement une pionnière de la photographie, et son travail sur le pèlerinage à La Mecque est plus que significatif. En tant que première femme à capturer l'essence spirituelle de ce rite sacré, elle offre une perspective unique qui enrichit notre compréhension de cette expérience à la fois profondément personnelle et collective.

Ses photographies explorent divers aspects du pèlerinage, tels que l'émotion des pèlerins, l'architecture sacrée et les rituels qui rythment ce rituel religieux. Par le biais de la lumière et de l'ombre, elle traduit les sentiments de dévotion, d'humilité et de transcendance que les pèlerins ressentent lors de ce voyage spirituel.

Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)
Exposition « States of Light » de l’artiste saoudienne Reem Al Faisal (Photo Fournie)

De plus, en intégrant des éléments de la culture arabe et islamique, elle promeut une appréciation plus large de la spiritualité dans le monde contemporain. Son travail contribue non seulement à la reconnaissance des femmes dans le domaine de la photographie, mais aussi à la mise en lumière de pratiques spirituelles souvent méconnues.

L'absence de couleurs lui permet de se concentrer sur les formes, les textures et les compositions. Cela lui permet de transmettre un message plus clair et de mettre en avant les éléments essentiels de l'image, sans la distraction des couleurs.

Le noir et blanc permettent à chacun de nous de faire une interprétation personnelle, puisque nous ressentons différemment les nuances d'une image en fonction de nos expériences et de nos émotions.

En somme, le blanc et le noir dans la photographie offrent une richesse de significations et d'interprétations, permettant aux artistes comme Reem Al Faisal d'explorer des thèmes complexes et profonds à travers leurs œuvres.


Voyage artistique au cœur de Riyad : entre récit, image et mélodies de Zeina Abi Rached

Zeina Abi Rached, Artiste franco libanaise (Photo Fournie)
Zeina Abi Rached, Artiste franco libanaise (Photo Fournie)
Stéphane Tsapis, compositeur et pianiste (Photo Fournie)
Stéphane Tsapis, compositeur et pianiste (Photo Fournie)
Centre Fanaa Al Awwal, Riyad 2024 (Photo Fournie)
Centre Fanaa Al Awwal, Riyad 2024 (Photo Fournie)
Short Url
  • Le centre Fanaa Al Awwal a organisé, en collaboration avec l’ambassade de France en Arabie saoudite et l’Alliance française de Riyad, une soirée culturelle
  • L'artiste franco-libanaise Zeina Abi Rached, autrice, dessinatrice, illustratrice et romancière, y a présenté son célèbre roman « Le piano oriental », inspiré de l'histoire de son arrière-grand-père,

RIYAD : Dans le cadre des événements de la Semaine musicale de Riyad et pour célébrer son deuxième anniversaire, le centre Fanaa Al Awwal a organisé, en collaboration avec l’ambassade de France en Arabie saoudite et l’Alliance française de Riyad, une soirée culturelle le 9 décembre.  

L'artiste franco-libanaise Zeina Abi Rached, autrice, dessinatrice, illustratrice et romancière, y a présenté son célèbre roman « Le piano oriental », inspiré de l'histoire de son arrière-grand-père, l'inventeur de cet instrument de musique dans les années 1950 qui pouvait jouer des airs venus d'Orient.

Avec passion et subtilité, elle a mêlé narration, illustration et mélodies orientales et occidentales, exécutées par Stéphane Tsapis, compositeur et pianiste, pour raconter la vie de son grand-père qu'elle n'a d'ailleurs jamais connu, mais dont elle a su faire connaître le talent.

Stéphane Tsapis a réalisé l'album « Mataroa » comme une vitrine de la parole, notamment la voix de son propre père racontant l'exil forcé des Grecs dû à la guerre civile.

Avec son album « Le Tsapis Volant », l'objectif était de mélanger la voix particulière du piano oriental, un instrument de musique singulier produisant un son unique, avec des voix féminines d'origines diverses.

Zeina a déclaré à Arab News : « j'ai toujours lu des bandes dessinées quand j'étais enfant. Je me souviens que dans la bibliothèque familiale, il y avait des bandes dessinées, c'était quelque chose de très courant.

J’ai ressenti une urgence très forte d'écrire et de dessiner au début des années 2000, alors que j'avais 19 ou 20 ans, au moment de la reconstruction de Beyrouth, la ville telle que je la connaissais jusque-là, c'est-à-dire une ville en guerre, qui était en train de se modifier et de changer. J'ai ressenti le besoin de garder une trace de ce changement. C'est ainsi que l'écriture et le dessin sont arrivés dans ma vie. » 

Au cœur de cette soirée culturelle du 9 décembre, le centre Fanna Al Awwal a vibré au rythme des notes et des mots, célébrant le talent exceptionnel de Zina Abi Rached. Cette artiste franco-libanaise a su captiver le public en tissant un lien entre le passé et le présent à travers son œuvre, « Le piano oriental ». Inspirée par l'héritage de son arrière-grand-père, l'inventeur du piano oriental, Zeina a partagé une histoire riche en émotions, où chaque note jouée par Stephan Tsapis au piano résonnait comme un écho de souvenirs lointains.

Zeina a confié à Arab News : « Pour le Piano Oriental », le personnage principal est mon arrière-grand-père Abdallah, qui devient Abdallah Camandja, mais qui s'appelait Abdallah Chahine. Je ne l'ai pas connu mais on m'en a beaucoup. Tout au long de mon enfance, on m'a dit : « C'est le piano de Camandja », mon arrière-grand-père.  Il y avait donc comme un mythe autour de ce piano. L’évocation de son nom et de son piano était entourée d'un halo de mystère. »  

En général, les personnages de mes bandes dessinées sont des membres de ma famille ou des amis. J'ai récolté des histoires auprès des uns et des autres, des voisins, de la famille.de toutes les personnes qui m'entouraient à l'époque. »

Zeina, véritable alchimiste des arts, a mêlé narration, illustration et musique de manière habile, créant une atmosphère envoûtante. Ses mots, empreints de passion, ont donné vie à un personnage qu'elle n'a jamais connu, mais dont l'héritage continue de l'inspirer. La fusion des mélodies orientales et occidentales, orchestrée avec brio, a permis au public de ressentir l'âme de son grand-père et d'apprécier la beauté de ses créations.

En général, les personnages de mes bandes dessinées sont des membres de ma famille ou des amis (Photo Fournie)
En général, les personnages de mes bandes dessinées sont des membres de ma famille ou des amis. (Photo Fournie) 

Son talent ne se limite pas à sa capacité à raconter une histoire, mais réside également dans sa capacité à transcender les époques et à toucher les cœurs. Au cours de cette soirée, Zeina Abi Rached a non seulement honoré la mémoire de son grand-père, mais elle a également rappelé à tous l'importance de l'art comme moyen d'expression et de connexion, unissant les générations à travers la magie des récits et des mélodies.

Zeina a affirmé : « L'art et surtout la bande dessinée, m'a beaucoup servie, par exemple pour parler de choses difficiles, comme le souvenir de la guerre par exemple. C'est une manière de synthétiser le tout. Le message peut être très puissant et peut se passer de mots, une image peut parfois l'exprimer beaucoup mieux qu'un long discours. C'est ainsi que l'on provoque une sensation, une émotion. Et c'est probablement grâce à cela que l'on comprend mieux et que l'on parvient à s'approprier certaines notions qui ne sont pas évidentes. »

Au cours de cette soirée mémorable, Zina Abi Rached a su plonger le public dans une atmosphère féerique, où le noir et blanc des images évoquait la nostalgie de son enfance au Liban. Chaque mot prononcé, chaque illustration présentée, ouvrait une fenêtre sur un passé vibrant, où les souvenirs se mêlaient aux rêves d’un pays en quête de renaissance.

La dualité entre le noir et blanc, couleurs de son enfance au Liban, et les couleurs éclatantes du pays était palpable, illustrant un contraste poignant entre la beauté des souvenirs et la réalité d’un pays en reconstruction.
La dualité entre le noir et blanc, couleurs de son enfance au Liban, et les couleurs éclatantes du pays était palpable, illustrant un contraste poignant entre la beauté des souvenirs et la réalité d’un pays en reconstruction.

La dualité entre le noir et blanc, couleurs de son enfance au Liban, et les couleurs éclatantes du pays était palpable, illustrant un contraste poignant entre la beauté des souvenirs et la réalité d’un pays en reconstruction. En quittant le Liban, Zina n’a pas seulement laissé derrière elle un lieu, mais aussi une partie de son identité, un héritage culturel qu’elle s’efforce de préserver et de partager à travers son art.

Son récit résonnait avec la mélancolie de ceux qui ont dû s’éloigner de leur terre natale, mais aussi avec l’espoir d’un avenir meilleur. À travers son talent, elle a su faire briller la lumière sur des histoires oubliées, rendant hommage à un Liban qui, malgré les épreuves, continue de vivre dans le cœur de ses originaires.

Zeina Abi Rached n’a pas seulement raconté son histoire, mais elle a également créé un pont entre les générations et les cultures, unissant le passé et le présent dans une danse harmonieuse de souvenirs et de musique.