Des routes meurtrières

Contrôlent de voiture par la police tunisienne (Photo, AFP).
Contrôlent de voiture par la police tunisienne (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 10 août 2022

Des routes meurtrières

  • «Dans le monde, la route tue chaque année 1,3 million de personnes»
  • La dangerosité de nos routes est confirmée par le classement de l’Organisation mondiale de la santé

Même si, selon l’Observatoire national de la sécurité routière, le nombre de tués sur les routes aurait baissé par rapport aux années passées, il est évident que les divers confinements à cause de la pandémie de Covid sont derrière cette régression. Car depuis le retour à un rythme de vie normale, le nombre de tués sur nos routes ne cesse d’augmenter.

En effet, il suffit de revoir l’émission de télévision française «Enquête exclusive», diffusée sur M6 le dimanche 18 février 2018, qui s’est penchée sur les routes les plus meurtrières du monde en citant trois pays dont la Tunisie, pour appréhender l’ampleur de ce désastre routier dans notre pays. «Dans le monde, la route tue chaque année 1,3 million de personnes et en blesse près de 50 millions. Parmi les pays où les routes sont les plus meurtrières, il y a la République Dominicaine, la Tunisie et le Mozambique», avait indiqué Bernard de La Villardière, le présentateur de l’émission.

D’ailleurs, les études menées en Tunisie ont démontré que l’infrastructure routière n’est pas la seule principale cause des accidents de la route, mais également le comportement de certains usagers de la route, laissant entendre que le réseau routier en Tunisie n’est pas aussi sûr.

La dangerosité de nos routes est également confirmée par le classement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, 2013). En effet, la Tunisie fait partie des pays dont les routes sont les plus meurtrières au monde. Elle est classée 138e/180 avec un taux de mortalité de 24,4 morts pour 100.000 habitants. Le nombre moyen de décès sur les routes tunisiennes est de 1.453 avec un pic enregistré en 2012 avec 1.623 décès. Selon la même source, Kairouan, Médenine, Zaghouan et Sidi Bouzid arrivent en tête du classement des régions dont les routes sont les plus meurtrières par rapport au nombre d’accidents. Parmi les causes des accidents de la route, la traversée des piétons arrive largement en tête (26%), suivie de la distraction au volant (16%) et l’excès de vitesse (16%). Selon l’Association tunisienne de prévention routière, ces accidents de la route coûtent 800 millions de dinars chaque année à la Tunisie, outre le nombre important de victimes. 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Complot contre la sûreté de l’État : 12 accusés d’Ennahdha renvoyés en justice

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  • Parmi les douze accusés se trouvent des dirigeants au mouvement Ennahdha
  • Les accusés sont renvoyés devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis

 La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer 12 accusés devant la justice dont des dirigeants au mouvement Ennahdha pour des chefs d’accusation à caractère terroriste, a déclaré, vendredi, à l’agence TAP, Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel de Tunis.

 

La chambre d’accusation en question a décidé, jeudi, de renvoyer Mondher Ounissi, vice-président du mouvement Ennahdha (en détention), Rafik Abdessalem, gendre du président du mouvement Ennahdha, Chahrazed Akecha, Ahmed Gaâloul, Tarak Boubahri, Ridha Idriss, Mouadh Khriji, Maher Zid, Fethi Ayadi, Mohamed Samti (tous en fuite) et deux autres accusés non identifiés (en liberté) devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis dans l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’État 2 ».

 

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Avi Shlaim : «Ce qui se passe à Ghaza est la manifestation du terrorisme d’Etat israélien»

Avi Shlaim (D.R.)
Avi Shlaim (D.R.)
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  • L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales
  • Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international

Diviser pour régner a toujours été le mode opératoire des occupants. Mais pourquoi les Israéliens persistent-ils à imposer toute une batterie de mesures inhumaines pour punir collectivement les Palestiniens ?

Israël a répondu à la décision du Hamas en déclarant la bande de Ghaza «territoire hostile». Il a également adopté une série de mesures sociales, économiques et militaires destinées à isoler et affaiblir le Hamas. La plus importante de ces mesures a été l’imposition d’un blocus. L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales vers la population civile. Un sénateur américain a été indigné de découvrir que les pâtes figuraient sur la liste des produits interdits.

Le boycott s’appliquait non seulement aux importations mais, de manière perverse, également à certaines exportations de Ghaza. Pourquoi empêcher l’exportation de produits agricoles, de poissons et d’autres biens non mortels ? Il est difficile d’éviter de conclure que le motif caché était de paralyser l’économie de Ghaza et d’infliger la pauvreté, la misère et le chômage à ses habitants.

Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international. Compte tenu de l’ampleur des souffrances infligées par le blocus aux habitants de la bande de Ghaza, si Israël était une personne, il pourrait être considéré comme coupable d’«indifférence dépravée», un concept du droit américain (son équivalent dans le droit commun anglais est «cœur dépravé») qui fait référence à une conduite si gratuite, si insensée, si immorale, si peu respectueuse de la vie d’autrui et si répréhensible qu’elle justifie une responsabilité pénale.

 

 

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L'Arabie Saoudite lance un programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
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  • Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales
  • L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ",

L'Arabie saoudite a dévoilé un nouveau programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. L'initiative s'adresse aux dirigeants des secteurs financiers et non financiers du pays.

L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ", un événement de deux jours parrainé par le prince Mohammed bin Salman, prince héritier et Premier ministre d'Arabie saoudite, à Riyad.

Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales. Il vise également à améliorer le partage d'informations entre les institutions financières et les organismes de réglementation, renforçant ainsi l'intégrité globale du système financier.

 

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