Crise du gaz: à Berlin, la ruée sur le charbon en prévision de l'hiver

Un ouvrier charge des briquettes de charbon dans le stockage de l'entreprise de produits de chauffage «Hans Engelke Energie» à Berlin, le 10 août 2022. (Photo, AFP)
Un ouvrier charge des briquettes de charbon dans le stockage de l'entreprise de produits de chauffage «Hans Engelke Energie» à Berlin, le 10 août 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 17 août 2022

Crise du gaz: à Berlin, la ruée sur le charbon en prévision de l'hiver

Un ouvrier charge des briquettes de charbon dans le stockage de l'entreprise de produits de chauffage «Hans Engelke Energie» à Berlin, le 10 août 2022. (Photo, AFP)
  • La pénurie redoutée de gaz russe dans le sillage de la guerre en Ukraine a provoqué un engouement inattendu des particuliers pour ce mode de chauffage malgré sa nocivité
  • A Berlin, 5 à 6 000 foyers se chauffent encore au charbon, une toute petite fraction des quelque 1,9 million de logements, indique la ville

BERLIN: « Un tel rush en été, tout ce monde qui veut du charbon, on n'avait jamais vu ça », confie Frithjof Engelke, un fournisseur berlinois des pierres noires devenues denrées rares dans la capitale. 

La pénurie redoutée de gaz russe dans le sillage de la guerre en Ukraine a provoqué un engouement inattendu des particuliers pour ce mode de chauffage malgré sa nocivité. 

Conséquence pour cet homme de 46 ans, patron de l'entreprise familiale centenaire Hans Engelke Energie: « les vacances attendront ». 

Il faut prendre les commandes, organiser les livraisons en camion - programmées jusqu'au mois d'octobre - et préparer les produits pour ceux qui viennent directement acheter leurs combustibles dans son entrepôt. 

Par une chaude journée d'août, il pèse et ensache du charbon en vrac dans la poussière et le vacarme de sa machine de remplissage, puis dispose les sacs sur des palettes, en attendant les clients. 

A Berlin, 5 à 6 000 foyers se chauffent encore au charbon, une toute petite fraction des quelque 1,9 million de logements, indique la ville. 

Il s'agit souvent des personnes âgées, parfois entièrement dépendantes de ce combustible et vivant dans des habitations anciennes jamais rénovées, ou des amoureux de la chaleur lourde émanant des vieux poêles. 

Mais cette année, de nouveaux clients sont arrivés »en masse », souligne Frithjof Engelke, dont la petite entreprise s'est aussi diversifiée dans les pellets de bois ou le fuel. 

« Ceux qui se chauffent au gaz, mais qui ont encore un poêle à la maison veulent maintenant tous avoir du charbon », un phénomène, selon lui, généralisé en Allemagne. 

« Mieux que d'avoir froid »  

Jean Blum en fait parti. Ce jour là, cet homme de 55 ans, cheveux et barbe blanche en pagaille, charge des sacs de 25 kg remplis des précieuses pierres noires dans sa remorque. 

« J'achète du charbon pour la première fois depuis de nombreuses années », dit-il. Depuis que son logement est équipé au gaz, il allumait parfois son poêle mais seulement avec du bois. 

Avec l'augmentation du prix du gaz, qui va s'exacerber à partir d'octobre quand les opérateurs pourront répercuter la hausse des prix de l'énergie sur le consommateur, il veut s'assurer un filet de sécurité. 

« Même si c'est mauvais pour la santé, c'est toujours mieux que d'avoir froid », estime-t-il. 

S'il faut débourser 30% de plus qu'auparavant, le charbon reste par ailleurs meilleur marché que le bois, dont les prix ont plus que doublé. 

« Je m'inquiète, je me demande s'il y aura assez de gaz pour tout le monde », ajoute-t-il aussi, alors que Vladimir Poutine a déjà fermé en partie ce robinet dont l'Allemagne est très dépendante. 

« Renaissance »  

Le combustible noir connaît bon gré mal gré un retour en grâce dans le pays. Le gouvernement allemand s'est déjà résolu à un recours accru des centrales pour garantir les besoins énormes en électricité de son industrie. 

Même s'il assure ne pas renoncer à son objectif d'abandonner cette énergie polluante en 2030, et exclut « une renaissance des énergies fossiles, en particulier du charbon », comme l'a récemment déclaré le chancelier Olaf Scholz. 

Avec l'apparition de tous ces nouveaux clients privés, la production a du mal à suivre, et de nombreux petits marchands de charbon de la capitale n'ont plus rien à vendre. 

« Nous produisons à pleine capacité pendant l'été, avec trois équipes, sept jours par semaine », indique pourtant Thoralf Schirmer, porte-parole de l'entreprise LEAG. 

Situé dans le bassin minier de Lusace, à l'est, le site fournit en pierres de charbon des magasins de bricolage ou vendeurs de combustibles. 

La production a bondi de 40% depuis janvier, précise-t-il, mais la demande est forte partout et la situation devrait rester tendue au moins jusque cet hiver. 

D'autant que l'autre usine alimentant le marché en Allemagne, basée dans le bassin rhénan, va cesser sa production à la fin de l'année, réduisant l'offre. 

« Je redoute un peu l'hiver », admet M. Engelke. Actuellement, les gens sont relativement détendus quand ils apprennent qu'ils devront attendre au moins deux mois avant d'être livrés, dit-il. 

« Les choses seront radicalement différentes quand il va commencer à faire froid dehors. » 


L'Arabie saoudite se positionne en championne de la collaboration et de l'innovation à l'échelle mondiale lors du Forum des minéraux du futur

Le ministre saoudien de l'industrie et des ressources minérales, Bandar Alkhorayef, s'exprime lors d'une table ronde ministérielle organisée dans le cadre du Forum des minéraux du futur. (Capture d'écran)
Le ministre saoudien de l'industrie et des ressources minérales, Bandar Alkhorayef, s'exprime lors d'une table ronde ministérielle organisée dans le cadre du Forum des minéraux du futur. (Capture d'écran)
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  • L'Arabie saoudite a réaffirmé son engagement à relever les défis mondiaux et à favoriser les changements transformateurs lors d'une table ronde ministérielle organisée dans le cadre du Forum des minéraux du futur.
  • La réunion de cette année a mis en évidence la nécessité d'investir 6 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie pour répondre à la demande croissante du secteur minier.

RIYADH : L'Arabie saoudite a réaffirmé son engagement à relever les défis mondiaux et à favoriser les changements transformateurs lors d'une table ronde ministérielle organisée dans le cadre du Forum des minéraux du futur.

Organisé à Riyad du 14 au 16 janvier, cet événement, qui en est à sa quatrième édition, accueillera des représentants de gouvernements de 90 pays, dont 16 pays du G20, ainsi que des chefs d'entreprise, des ONG et des représentants d'organisations internationales.

La réunion de cette année a mis en évidence la nécessité d'investir 6 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie pour répondre à la demande croissante du secteur minier, face à des défis tels que la volatilité du marché des matières premières et la pénurie de main-d'œuvre. 

Lors de l'ouverture de la table ronde, le ministre saoudien de l'Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a souligné l'évolution du forum en tant que plateforme de collaboration pour l'élaboration de solutions concrètes aux problèmes mondiaux les plus pressants. 

« Aujourd'hui, nous nous engageons dans la future réforme de cette année, un moment de réflexion sur nos réalisations communes et de préparation d'un avenir à l'impact significatif. L'évolution de ce rassemblement témoigne de la reconnaissance croissante de son importance et de son impact », a déclaré M. Alkhorayef.

Le ministre a également souligné la diversité et la profondeur de la représentation à l'événement de cette année, qui comprenait des représentants du gouvernement, des participants du secteur privé, des organisations internationales et des ONG.

Des représentants de 89 pays se réunissent au FMF. X/@FutureMineral

La table ronde a abordé les principaux défis du secteur, notamment l'élaboration d'un cadre stratégique pour exploiter les richesses minérales de l'Afrique, de l'Asie occidentale et de l'Asie centrale afin de favoriser la croissance économique. 

Elle a aussi mis l'accent sur la promotion de la durabilité en établissant des priorités d'approvisionnement responsables, en tenant compte des conditions locales, et en améliorant la transparence grâce à la certification de la chaîne d'approvisionnement. 

Par ailleurs, la création de centres d'excellence régionaux a été mise en avant pour stimuler les investissements, développer des talents qualifiés et accélérer l'innovation technologique.

M. Alkhorayef a reconnu la volatilité des marchés des matières premières et a souligné l'importance de l'engagement des parties prenantes ainsi que la nécessité de lutter contre la pénurie de talents due au vieillissement de la main-d'œuvre.

Conformément aux objectifs de sa Vision 2030, l'Arabie saoudite positionne le secteur minier comme un catalyseur de la croissance économique durable. 

La richesse minérale du Royaume est estimée à 2,5 billions de dollars, avec notamment des gisements inexploités de phosphate, d'or, de zinc et de cuivre. 

D'ici 2030, la contribution du secteur au PIB devrait atteindre entre 70 et 80 milliards de dollars, contre 17 milliards de dollars actuellement, et créer plus de 200 000 emplois. 

Lors du forum, M. Alkhorayef a annoncé plusieurs importants protocoles d'accord visant à renforcer les partenariats internationaux dans le secteur minier.  

L'Arabie saoudite et Djibouti ont notamment signé un protocole d'accord pour coopérer dans le domaine des ressources minérales, ouvrant ainsi la voie à des efforts accrus pour exploiter les opportunités minières entre les deux pays.  

Le Royaume a également signé des accords avec la Jordanie, le Royaume-Uni et la Zambie pour collaborer au développement des ressources minérales, en mettant l'accent sur les pratiques durables, le transfert de technologie et la croissance économique.  

Le Royaume a également conclu un nouveau protocole d'accord dans le même domaine avec la République d'Autriche et signé une déclaration d'intention avec la France, élargissant ainsi son réseau mondial de partenariats.

Ces accords soulignent l'engagement de l'Arabie saoudite à renforcer la coopération mondiale dans le secteur minier et à faire progresser les objectifs de sa Vision 2030. 

D'ici 2030, la contribution du secteur au PIB devrait atteindre entre 70 et 80 milliards de dollars, contre 17 milliards de dollars actuellement, et créer plus de 200 000 emplois. 

Lors du forum, M. Alkhorayef a annoncé plusieurs importants protocoles d'accord visant à renforcer les partenariats internationaux dans le secteur minier.  

L'Arabie saoudite et Djibouti ont notamment signé un protocole d'accord pour coopérer dans le domaine des ressources minérales, ouvrant ainsi la voie à des efforts accrus pour exploiter les opportunités minières entre les deux pays.  

Le Royaume a également signé des accords avec la Jordanie, le Royaume-Uni et la Zambie pour collaborer au développement des ressources minérales, en mettant l'accent sur les pratiques durables, le transfert de technologie et la croissance économique.  

Le Royaume a également conclu un nouveau protocole d'accord dans le même domaine avec la République d'Autriche et signé une déclaration d'intention avec la France, élargissant ainsi son réseau mondial de partenariats.

Ces accords soulignent l'engagement de l'Arabie saoudite à renforcer la coopération mondiale dans le secteur minier et à faire progresser les objectifs de sa Vision 2030. 

D'ici 2030, la contribution du secteur au PIB devrait atteindre entre 70 et 80 milliards de dollars, contre 17 milliards de dollars actuellement, et créer plus de 200 000 emplois. 

Lors du forum, M. Alkhorayef a annoncé plusieurs importants protocoles d'accord visant à renforcer les partenariats internationaux dans le secteur minier.  

L'Arabie saoudite et Djibouti ont notamment signé un protocole d'accord pour coopérer dans le domaine des ressources minérales, ouvrant ainsi la voie à des efforts accrus pour exploiter les opportunités minières entre les deux pays.  

Le Royaume a également signé des accords avec la Jordanie, le Royaume-Uni et la Zambie pour collaborer au développement des ressources minérales, en mettant l'accent sur les pratiques durables, le transfert de technologie et la croissance économique.  

Le Royaume a également conclu un nouveau protocole d'accord dans le même domaine avec la République d'Autriche et signé une déclaration d'intention avec la France, élargissant ainsi son réseau mondial de partenariats.

Ces accords soulignent l'engagement de l'Arabie saoudite à renforcer la coopération mondiale dans le secteur minier et à faire progresser les objectifs de sa Vision 2030. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L'entreprise saoudienne Halo AI a bouclé un tour de table de 6 millions de dollars

Cet investissement s'aligne sur les efforts du Royaume en matière d'IA. Shutterstock
Cet investissement s'aligne sur les efforts du Royaume en matière d'IA. Shutterstock
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  • L'Arabie saoudite commence à mettre en œuvre sa stratégie dans le domaine de l'intelligence artificielle, comme en témoigne le financement d'amorçage de 6 millions de dollars accordé à l'entreprise locale Halo AI.
  • Cet investissement s'aligne sur les efforts du Royaume en matière d'intelligence artificielle, dans le cadre de ses initiatives ambitieuses visant à positionner l'Arabie saoudite en tant que leader mondial dans ce domaine. 

RIYADH : L'Arabie saoudite commence à mettre en œuvre sa stratégie dans le domaine de l'intelligence artificielle, comme en témoigne le financement d'amorçage de 6 millions de dollars accordé à l'entreprise locale Halo AI.

Le cycle de financement, mené par Raed Ventures, basé en Arabie saoudite, et Shorooq Partners, basé aux Émirats arabes unis, a également attiré l'attention d'anciens cadres de niveau C de Snapchat, ainsi que de dirigeants de Microsoft, Airbnb, Amazon et d'investisseurs à l'origine de licornes dans le domaine du jeu, d'après un communiqué de presse. 

Cet investissement s'aligne sur les efforts du Royaume en matière d'intelligence artificielle, dans le cadre de ses initiatives ambitieuses visant à positionner l'Arabie saoudite en tant que leader mondial dans ce domaine. 

La stratégie nationale pour les données et l'intelligence artificielle, lancée en 2020, est un pilier de ces efforts, avec pour objectif d'attirer 20 milliards de dollars d'investissements d'ici 2030 et de former une main-d'œuvre de 20 000 spécialistes de l'IA et des données. 

Spécialisée dans l'utilisation de la technologie pour améliorer les collaborations entre les marques et les créateurs, l'entreprise Halo AI se prépare à aller au-delà de son lancement réussi au Royaume-Uni pour s'implanter sur de nouveaux marchés, dont Dubaï et le Koweït, et prévoit une expansion future à travers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, ainsi qu'en Europe et en Amérique du Nord. 

« Après des décennies de développement de produits publicitaires chez Meta et Snapchat, nous avons reconnu que les approches traditionnelles ne pouvaient pas résoudre les inefficacités fondamentales du marketing des créateurs », a déclaré Vito Strokov, cofondateur et PDG de Halo AI. 

« Notre IA agentique fonctionne comme un partenaire intelligent dans le processus de collaboration, prenant des décisions autonomes sur les correspondances entre les créateurs et les marques, optimisant les performances des campagnes en temps réel et produisant constamment des résultats exceptionnels », a ajouté M. Strokov, précisant que la plateforme réduit le travail manuel de 85 % tout en fournissant des mesures de performance dépassant les normes de l'industrie. 

L'investissement, annoncé lors du concours « 1 Billion Pitches » organisé dans le cadre du sommet « 1 Billion Followers » aux Émirats arabes unis, soutiendra les plans d'expansion mondiale de Halo AI. 

Le secteur de l'économie créative est fortement influencé par l'IA. Selon Halo, sa technologie est conçue pour automatiser et optimiser les partenariats entre les créateurs et les marques. Elle revendique un taux d'achèvement des campagnes de 97 %, alors que la moyenne du secteur est de 65 %. 

En outre, les campagnes peuvent être lancées en moins de 48 heures, et les créateurs sont assurés d'être payés dans les 72 heures, ce qui souligne le potentiel de Halo AI à développer le marché. 

L'entreprise affirme avoir déjà conclu des partenariats avec des marques telles que Kitopi, ToYou, 1/2M et Syarah. 

Tina Daher, directrice de Shorooq Partners, a souligné l'impact de la plateforme sur l'économie des créateurs. 

« La technologie pionnière de Halo AI change la donne en apportant une précision, une évolutivité et une efficacité inégalées dans ce domaine. Chez Shorooq, nous sommes ravis de soutenir la vision de Halo AI qui consiste à redéfinir la manière dont les marques et les créateurs se connectent, en leur permettant de créer de la valeur et un impact sans précédent dans la région et à l'échelle mondiale », a déclaré M. Daher. 

Raed Ventures a également souligné l'importance de la société dans un secteur en pleine expansion. 

« L'économie des créateurs est en plein essor et les marques recherchent des liens authentiques avec leur public », a déclaré Wael Nafee, partenaire général de Raed Ventures. 

« La plateforme innovante de Halo AI, alimentée par l'IA, transforme la façon dont les partenariats entre créateurs et marques sont formés et exécutés. Nous sommes fiers de diriger leur levée de fonds et nous sommes convaincus que Halo AI deviendra une plateforme incontournable sur ce marché en pleine croissance », a-t-il ajouté. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com  


La société NMDC Energy inaugure un chantier de fabrication avancée à Ras Al-Khair

Ras Al-Khair dans la province orientale. raksez-info.com
Ras Al-Khair dans la province orientale. raksez-info.com
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  • Cette nouvelle installation marque un développement important pour le secteur de l'énergie du Royaume. 
  • Le projet s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du pays, renforçant sa capacité à produire des solutions énergétiques et à stimuler la croissance industrielle. 

Djeddah : un nouveau chantier de fabrication d'une capacité annuelle de 40 000 tonnes a ouvert ses portes dans la zone économique spéciale de Ras Al-Khair, en Arabie saoudite. Cette nouvelle installation marque un développement important pour le secteur de l'énergie du Royaume. 

L'installation, construite par NMDC Energy, un fournisseur de services d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction basé aux Émirats arabes unis, est équipée d'une automatisation avancée et de technologies numériques, selon un communiqué de presse. 

D'une valeur de 200 millions de dirhams (54,4 millions de dollars), ce nouveau chantier marque une étape importante dans le renforcement de la présence régionale de NMDC Energy et dans le soutien à l'infrastructure énergétique de l'Arabie saoudite, ajoute le communiqué. 

Le projet s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du pays, renforçant sa capacité à produire des solutions énergétiques et à stimuler la croissance industrielle. 

« L'inauguration du chantier Ras Al-Khair marque le début d'une nouvelle ère ambitieuse et dynamique dans la coopération énergétique entre les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite, qui apportera de nombreux avantages tangibles aux deux pays », a déclaré Mohamed Hamad Al-Mehairi, président de NMDC Energy. 

Il a ajouté : « Nous entrevoyons de vastes possibilités de collaboration et de projets qui maximiseront la valeur des ressources de nos deux pays et permettront aux Émirats arabes unis et à l'Arabie saoudite de rester des chefs de file dans la transition énergétique régionale ». 

Ras Al-Khair, une région industrielle clé située dans la province orientale, contribue à hauteur de 60 % au produit intérieur brut de l'Arabie saoudite. Le nouveau chantier naval devrait stimuler la croissance régionale en favorisant les investissements, le commerce et la création d'emplois dans le secteur de l'énergie. 

L'installation a été officiellement inaugurée lors du Forum et de l'Exposition Iktva 2025, en présence du prince Saud bin Nayef bin Abdulaziz, gouverneur de la province de l'Est. 

D'une superficie de 400 000 mètres carrés, ce nouveau site de production se concentrera sur la fabrication d'installations offshore et la modularisation à terre, jouant ainsi un rôle clé dans le pôle maritime et offshore en pleine expansion de l'Arabie saoudite. 

L'entreprise a réinvesti 5 milliards de SR (1,33 milliard de dollars) dans l'économie saoudienne au cours des cinq dernières années, soutenant ainsi les priorités économiques du Royaume et diversifiant sa base industrielle. 

« Chez NMDC Energy, nous comprenons que l'essence de Saudi Vision 2030 est de faire de l'Arabie saoudite un pays fort, prospère et stable. C'est la raison pour laquelle nous sommes impatients de mettre à profit nos 51 années d'expérience pour créer de nouvelles opportunités de prospérité pour l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, et pour soutenir nos clients nouveaux et existants dans l'ensemble de la région », a déclaré Ahmed Al-Dhaheri, PDG de NMDC Energy. 

Il a ajouté : « Grâce à nos projets et à nos collaborations à Ras Al Khair, nous pouvons contribuer à la diversification de l'économie nationale, créer des emplois qualifiés et exploiter tout le potentiel de la main-d'œuvre locale. » 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com