Depardieu retrouve Fanny Ardant dans «Les Volets Verts», adapté de Simenon

Sur cette photo d'archive prise le 14 mai 1987, l'acteur français Gérard Depardieu pose lors de la présentation du film «Sous Le Soleil de Satan» réalisé par Maurice Pialat, lors du Festival international du film de Cannes. (AFP)
Sur cette photo d'archive prise le 14 mai 1987, l'acteur français Gérard Depardieu pose lors de la présentation du film «Sous Le Soleil de Satan» réalisé par Maurice Pialat, lors du Festival international du film de Cannes. (AFP)
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Publié le Dimanche 21 août 2022

Depardieu retrouve Fanny Ardant dans «Les Volets Verts», adapté de Simenon

  • Six mois après avoir joué le commissaire Maigret devant la caméra de Patrice Leconte, l'acteur incarne un nouveau personnage de Georges Simenon
  • Maurice Pialat avait convaincu Gérard Depardieu d'incarner ce personnage de fiction, mais le cinéaste n'a pas eu le temps de mener ce projet à bien avant sa disparition, en 2003

PARIS: Toute ressemblance avec un personnage existant ne serait pas fortuite: dans "Les Volets verts", roman de Simenon pour la première fois porté à l'écran, Gérard Depardieu campe un monstre sacré du théâtre et cinéma dévoré par ses excès et ses fêlures.

Six mois après avoir joué le commissaire Maigret devant la caméra de Patrice Leconte, l'acteur incarne un nouveau personnage de Georges Simenon, cette fois dans un roman non policier: celui d’Émile Maugin, rebaptisé Jules dans ce film réalisé par Jean Becker, sur les écrans mercredi.

Maurice Pialat avait convaincu Gérard Depardieu d'incarner ce personnage de fiction, mais le cinéaste n'a pas eu le temps de mener ce projet à bien avant sa disparition, en 2003.

L'adaptation et les dialogues ont été confiés à Jean-Loup Dabadie, scénariste de films cultes des années 1960 et 70, dont les grands films de Claude Sautet ou des comédies comme "Un éléphant ça trompe énormément", décédé en mai 2020 et dont il s'agit là de la dernière œuvre.

"J'ai relu le roman qui décrivait un acteur tyrannique et antipathique", confie à l'AFP Jean Becker. "Le portrait qu'en a fait Dabadie est plus humain, mais avec une existence tout aussi survoltée à la scène comme à la ville".

Avec plus de cinquante ans de cinéma et une quinzaine de films à son actif, dont "L'été meurtrier" ou "Les Enfants du marais", le cinéaste aujourd'hui âgé de 89 ans organise dans ces "Volets verts", à la demande de Gérard Depardieu, ses retrouvailles à l'écran avec Fanny Ardant.

Le duo a été à l'affiche d'une dizaine de films dont le culte "La Femme d'à côté" (1981) de François Truffaut.

«Gérard est resté prostré»

En dressant le portrait d'un monument du théâtre et du cinéma du début des années 1970 à la fois excessif, généreux mais terriblement mélancolique, le film et l’œuvre de Simenon, qui a pourtant été achevée il y a plus de 70 ans, en 1950, entretiennent de troublantes ressemblances avec la personnalité de Gérard Depardieu.

A l'époque, "dans la préface (du roman), Simenon se défend d’avoir voulu faire le portrait d’une célébrité de l’époque. C’est simplement l’idée qu'il se faisait de la fin de la vie d’un grand acteur", ont souligné les producteurs, Michèle et Laurent Pétin, auxquels Depardieu a soufflé l'idée du film après le décès de Maurice Pialat.

"Difficile de ne pas penser faire une analogie entre Depardieu et le personnage de Simenon", confirme Jean Becker. "A la fin de la projection de travail, Gérard est resté prostré dix minutes", raconte-t-il.

"Gérard est un merveilleux acteur, l'un des plus grands de ce siècle. On ne dirige pas les acteurs. Je n'aime pas cette idée. La force des bons acteurs est de faire un transfert total entre eux-mêmes et le personnage. Il faut au contraire leur laisser la bride sur le cou pour qu'ils puissent s'exprimer", ajoute le cinéaste.

Pas de retraite programmée pour Jean Becker qui travaille déjà sur un prochain film, un huis clos sur l'univers des marins: "à 89 ans, j'ai la chance de pouvoir encore exercer ma passion. Je continue", promet-il.

Une passion qu'il explique avoir hérité de son père, Jacques Becker (1906-1960), réalisateur de "Casque d'or" et "Touchez pas au grisbi" : "J'espère ne pas avoir été un trop mauvais élève..."


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.


AlUla lance un projet de documentation des inscriptions

Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
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  • La RCU crée un registre numérique complet de plus de 25 000 inscriptions d’AlUla, mettant en lumière 10 langues et écritures issues de différentes périodes historiques
  • Le projet, accompagné de programmes de formation et de publications scientifiques, renforce la préservation et l’étude d’un patrimoine culturel vieux de 3 000 ans

RIYAD : La Commission royale pour AlUla a lancé un projet visant à analyser et documenter plus de 25 000 inscriptions découvertes sur divers sites de la région, datant de l’âge du fer jusqu’à la fin de la période islamique.

La RCU souhaite protéger le patrimoine culturel et faire progresser la recherche sur l’histoire de l’écriture dans le nord-ouest de l’Arabie, a-t-elle annoncé récemment dans un communiqué de presse.

Le projet vise à établir un registre numérique complet des inscriptions d’AlUla grâce à une analyse linguistique et à la numérisation 3D, tout en reliant chaque découverte à son contexte historique et culturel.

La diversité des langues et des écritures — au nombre de 10 — souligne le rôle historique d’AlUla en tant que carrefour des civilisations et centre d’échanges culturels.

Parmi les sites les plus remarquables figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanitiques et d’autres inscriptions nord-arabiques anciennes, reconnues par le Registre Mémoire du monde de l’UNESCO en 2023 pour leur valeur documentaire.

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Plusieurs vallées, dont celle de Wadi Abu Oud, recèlent des inscriptions rupestres et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et des symboles tribaux. (SPA)

Jabal Al-Aqra présente également une collection d’inscriptions arabo-islamiques anciennes associées aux routes de pèlerinage, tandis que les chemins reliant Dadan et Hegra comptent parmi les plus anciennes inscriptions arabes liées au commerce et aux voyages.

Plusieurs vallées, dont Wadi Abu Oud, renferment des inscriptions lihyanites et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et les symboles tribaux, offrant un aperçu des interactions humaines avec l’environnement naturel à travers différentes époques.

Parmi les exemples les plus remarquables figure l’inscription de Zuhayr, datant de la 24ᵉ année après l’Hégire. Elle fournit une preuve précieuse de la contribution d’AlUla à la diffusion précoce de l’écriture arabe et de son rôle dans l’enregistrement des transformations historiques qui ont façonné la région.

Le projet inclut également des programmes de formation pour les étudiants en archéologie et les personnes intéressées par le patrimoine documentaire, ainsi que des initiatives de sensibilisation du public.

Les résultats seront publiés dans une série de revues scientifiques spécialisées afin de soutenir la recherche et l’éducation dans les domaines de la langue, de l’histoire et de l’archéologie.

Par cette initiative, indique le communiqué, la RCU réaffirme son engagement à protéger un patrimoine culturel couvrant plus de 3 000 ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Tea Trunk, la nouvelle culture du thé haut de gamme signée AVANTCHA

Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
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  • Le Tea Trunk d’AVANTCHA allie design, fonctionnalité et savoir-faire pour transformer la dégustation du thé en expérience d’exception
  • Fabriqué à la main et proposé avec une sélection de thés et accessoires exclusifs, il symbolise l’élégance contemporaine du rituel du thé

DUBAÏ : Le concept de dégustation du thé prend une nouvelle dimension.

Le Tea Trunk incarne l’évolution ultime de la volonté d’AVANTCHA de créer des pièces intemporelles capables de transformer les rituels du quotidien en expériences extraordinaires.

Conçu pour les connaisseurs et les collectionneurs, le Tea Trunk allie un artisanat d’exception à une fonctionnalité sans égale, offrant une expérience unique qui redéfinit le rituel moderne du thé.

Le Tea Trunk est bien plus qu’un objet de luxe : c’est une déclaration de goût raffiné. Chaque détail – du noyau en bois massif enveloppé de cuir véritable aux fermoirs en acier inoxydable poli et aux finitions appliquées à la main – reflète l’engagement d’AVANTCHA envers l’art et la perfection.

Cette pièce exclusive est autant une œuvre de design qu’un objet utilitaire, chaque malle étant fabriquée individuellement pour garantir qu’aucune ne soit identique.

À l’ouverture, le Tea Trunk révèle une sélection soigneusement choisie des meilleurs thés et accessoires AVANTCHA. Il comprend une gamme sophistiquée d’essentiels du thé : six verres à double paroi, une théière Kata, deux théières Solo, et bien plus encore, offrant une expérience complète à ceux qui apprécient le rituel du thé. Le plateau supérieur sert de surface de préparation raffinée, avec une balance intégrée pour un dosage précis, tandis que des roulettes dissimulées facilitent son déplacement dans les résidences, les espaces événementiels et les hôtels de luxe.

« Chaque élément du Tea Trunk a été pensé pour sublimer l’expérience du thé, alliant art, fonctionnalité et raffinement », explique Marina Rabei, cofondatrice d’AVANTCHA. « Il ne s’agit pas seulement de thé, mais de créer des moments riches de sens, ancrés dans la tradition et magnifiés par le design contemporain. »

L’héritage d’AVANTCHA en matière d’artisanat et de luxe s’étend aux destinations et marques les plus prestigieuses au monde, avec des expériences de thé sur mesure pour Cartier, Gucci et Fendi, ainsi que des collaborations avec des résidences royales et des hôtels emblématiques tels que The Royal Atlantis, Emirates Palace et Four Seasons.

En savoir plus: avantcha.com/pages/tea-trunk

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp