La fondation saoudienne Mawhiba prépare 200 étudiants aux meilleures universités américaines

Le programme vise à développer les compétences de leadership et d'entrepreneuriat des étudiants (Photo, Twitter @mawhiba).
Le programme vise à développer les compétences de leadership et d'entrepreneuriat des étudiants (Photo, Twitter @mawhiba).
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Publié le Dimanche 28 août 2022

La fondation saoudienne Mawhiba prépare 200 étudiants aux meilleures universités américaines

  • Un atelier de sept jours fait partie du programme d'excellence d'un an
  • 700 étudiants ont déjà été acceptés dans des institutions américaines

DJEDDAH: La Fondation du roi Abdelaziz et de ses compagnons pour la douance et la créativité, ou «Mawhiba», a lancé son deuxième atelier de formation cette année pour préparer 200 élèves du secondaire à la candidature auprès des meilleures universités américaines.

Cet atelier de sept jours s'inscrit dans le cadre du programme d'excellence de Mawhiba, qui vise à aider des élèves brillants, des deux sexes, à s'inscrire dans des établissements d'enseignement supérieur américains de premier plan. Les élèves recevront des conseils en matière d'orientation professionnelle et des cours intensifs de rédaction académique.

La secrétaire générale par intérim de Mawhiba, le Dr Amal Al-Hazzaa, a déclaré que les dirigeants du pays voulaient s'assurer que les personnes talentueuses et qualifiées soient préparées à occuper des postes dans divers secteurs clés de l'économie.

«Les dirigeants sont fermement convaincus que les jeunes peuvent relever les défis et construire l'avenir. Ils peuvent également améliorer la position du Royaume parmi les pays du monde développé dans divers domaines», a-t-elle affirmé.

 

EN BREF

Le programme d'excellence dure un an, à partir du deuxième semestre de la classe de Première. Les élèves bénéficient de plusieurs avantages, dont des ateliers de formation intensive à l'examen SAT, un test standardisé largement utilisé pour l'admission aux universités aux États-Unis.
 

Mme Al-Hazzaa a exhorté les élèves à continuer à travailler dur afin qu'ils puissent être d'excellents ambassadeurs du pays dans les prestigieuses universités qu'ils fréquenteront.

Elle a souligné que les étudiants contribueraient à transformer la nation en une société de la connaissance et à atteindre les objectifs de la Vision 2030.

Le programme d'excellence dure un an, à partir du deuxième semestre de la classe de Première.

Al-Hazzaa a confié à Arab News que 700 citoyens ont déjà terminé le programme.

«Certains de ces étudiants ont obtenu leur diplôme dans ces universités et occupent désormais des postes importants au niveau local et international. D'autres poursuivent toujours leurs études», a-t-elle expliqué.

Les élèves du programme d'excellence bénéficient de plusieurs avantages, dont des ateliers de formation intensive à l'examen SAT, un test standardisé largement utilisé pour l'admission aux universités aux États-Unis.

Ils bénéficient également de séances de conseil individuelles pour planifier leur parcours universitaire, et d'un soutien pour rédiger leur curriculum vitae.

Le programme se concentre également sur le développement des compétences de leadership et d'entrepreneuriat des étudiants. Cela inclut des conseils sur les projets à entreprendre afin qu'ils puissent se démarquer dans le processus de candidature ultra compétitif, qui reçoit généralement des centaines de milliers de demandes du monde entier.

Le programme a été lancé en 2015 avec un accompagnement fourni virtuellement et en personne.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.